J'ai trouvé cette BD en fouillant les bacs BD jeunesse, l'image de ce renard paniqué m'a interpellé. le titre de cette série est curieux - Love ? - amour de la nature ? En feuilletant, j'ai remarqué que c'était une BD sans texte. Nous l'avons finalement lu avec ma fille.
Le début n'est pas aisé car il n'y a pas que le renard à suivre dans cette nature mais aussi un ours polaire, un ours brun, des orques, des oiseaux... L'éruption d'un volcan affole les animaux du lieu (quelque part très au nord de la Terre, sans doute) et chacun essaie de fuir. On remarque pourtant que le renard va dans le sens inverse.
C'est très vivant, pas de sentiments humanisés, les orques paraissent impitoyables. Ma fille a suivi les rencontres avec chacun avec beaucoup de crainte, j'ai eu peur que ça soit trop fort pour elle mais finalement, elle a beaucoup aimé cette BD avec des très beaux dessins. Pas toujours évidemment d'expliquer tel ou tel image ! A la fin, on trouvé des croquis et les dénominations (latines) des animaux présents de l'histoire. Une expérience à recommencer avec les autres tomes de la série !
Après avoir découvert le premier tome de la série, le Tigre, j'enchaine avec celui-ci. On retrouve le graphisme animalier soigné, dynamique, traité en peinture, pas de cernes, et pas de texte.
Tel un documentaire, on suit la journée d'un renard sur une île du nord-est canadien. le graphisme est méticuleux, réaliste, les coup de pinceaux sont fins et la gamme de couleur précise… un graphisme naturaliste et vivant.
Mais j'ai un peu moins aimé ce deuxième opus, il y a une surenchère à l'action, la faune est trop concentrée, les auteurs ont voulu y intégrer trop d'éléments, on perd la finesse naturaliste, zoologique pour une effervescence d'action, de drames, de luttes et l'aspect de fable a disparu. Comme on dit, le trop est l'ennemi du bien, et cette lecture m'a beaucoup moins ému que celle du Tigre.
C'est toujours très beau, mais on a perdu la finesse narrative du premier tome.
Ce deuxième opus de Love ou la vie des animaux dans leur milieu naturel est encore plus intéressant que le premier tome sur le tigre.
Toujours aussi beau, voir magnifique par moment, quand on commence à regarder cette BD il devient difficile de s'arrêter.
L'histoire du renard ici est juste attendrissante au possible, on croise plein d'espèces différentes, de l'ours polaire au lapin en passant par l'orque ou le grizzly.
Dans cet épisode 2 les éléments sont de la partie et n'hésitent pas à se déchaîner.
Cette série devrait être obligatoire à l'école !!
J'ai adoré les dessins, j'ai pris le livre en main et... WOAW!
Les illustrations sont magnifiques!! le scénario se suffit à lui-même pour comprendre ce qu'il se passe et les auteurs auraient décidé de faire parler les animaux (comme dans Tigre d'AHN Soo-Gil), j'aurai trouvé cela vraiment dommage. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai arrêté ma lecture de Tigre...
Fort heureusement, il n'en est rien ici! Je n'aime pas trop le côté cruel du monde animal.Il est indispensable à leur survie, d'accord, mais je n'arrive quand même pas, dans certains cas, à l'aborder.
De ce fait, quelques parties de cette BD m'ont perturbé, bien qu'elles soient tout à fait justes et réalistes!
Les couleurs, le rythme choisi pour les planches, les expressions, la vitesse, tout est superbement rendu et l'oppression est bien présente. Je l'ai beaucoup ressenti, ainsi que l'urgence, l'incompréhension, la peur ou d'autres sentiments que je tairais pour ne pas révéler la fin...
Mon rythme cardiaque c'est accéléré en lisant cette BD sans bulles, en moins de 10 minutes. Et pour ceux qui me connaissent, j'aime prendre mon temps et apprécier les dessins, les contours, les couleurs, les expressions, etc. Je ne me suis que très peu attardé sur tout ça ici. le scénario ne laisse pas de pause, mais l'ouvrage est court. On peut souffler à la fin.
Un merveilleux album qui fini sur un superbe message.
Si vous ne l'avez pas lu, n'attendez plus!!
Ce second album, après " Love le tigre ", est tout aussi impressionnant. Il ne s'agit pas d'une suite, c'est l'esprit série, le même concept en d'autres lieux pour une autre histoire animalière.
Love - le renard s'ouvre sur de somptueux tons fauves d'automne ( auxquels le visuel en fin de cet article ne rend absolument pas justice quant aux teintes, aux fondus, quant à la finesse et la précision du trait ). Ces premières pages dévoilent un panorama de l'île, de la vie sauvage qui s'y joue, un véritable travelling sur ces paysages de terres intérieures montagneuses et ses côtes suivant les espèces animales nous entraînant de l'une à l'autre, d'un espace à l'autre : des boeufs musqués dans les clairières, bouquetins sur les rochers, phoques et manchots sur les grèves de cette île au Nord, rapaces et oiseaux de mer avec lesquels nous plongeons, croisant baleines et orques. Des premières pages en présentation de l'environnement et des personnages de ce récit qui se passe de mots, à la façon d'un documentaire, avant l'irruption volcanique qui surprend le lecteur par la chute de roches dans la mer. Emergeant, il retrouve une terre blanchie par l'hiver que traversent à présent des coulées de lave; tout un univers secoué par des explosions incendiaires. A la violence du volcan répond celle des animaux en fuite, luttant, parfois les uns contre les autres, pour survivre, rejoindre les rives.
La tension du scénario est parfaitement rendue par le découpage dynamique des vignettes, par les choix alternés de perspectives, le rythme des scènes et des rencontres. Les pages consacrées à l'ours blanc, contraint de se jeter à l'eau d'un iceberg qui s'effondre et de nager parmi les orques qui n'épargnent pas les phoques se précipitant à la mer, puis d'affronter un ours brun sur les pentes enneigées de l'île entre avalanches de neige, de pierres et de lave, montrent à elles seules toute la maîtrise narrative et graphique de cet album : sur les planches, variété de formats de cases, parfois insérées l'une dans l'autre, les fuites et les combats en séquences comme découpées par un ralenti et des plans extrêmement visuels quant aux attitudes et mouvements. Tout au long de l'album, des zoom se focalisent sur les expressions des animaux, arrêt sur image.
Et ce renard du titre ? Ces scènes sont celles qu'il voit dans sa course éperdue à contresens. Ce renard remonte vers les forêts car ce n'est pas son instinct de survie qui le guide mais son instinct maternel… La renarde va chercher son petit au terrier, ce que nous découvrons en fin de récit.
Sur les dernières pages, apaisées, lumineuses, les couleurs pastel d'un nouveau printemps.
Dans le règne animal, les bêtes ne s'aiment pas, mais ne se détestent pas non plus. L'amour et la haine forment un tout, un tout universel, un ensemble suprême qu'on pourrait appeler le divin ou encore amour.
L'amour que l'homme n'atteindra jamais.
Une île est un navire qui affronte les éléments, les assauts de l'océan, les morsures de l'hiver...
Mais qui peut faire naufrage à tout instant.
Que reste-t-il à ses occupants sinon une lutte pour survivre et pour protéger les siens quand le navire sombre et que le chaos s'installe...
Quand le paradis devient enfer...
"Dans le règne animal, les bêtes ne s'aiment pas, mais ne se détestent pas non plus.
L'amour et la haine forment un tout. Un tout universel, un ensemble suprême qu'on pourrait appeler le Divin ou encore Amour.
L'Amour que l'Homme n'atteindra jamais."
Une fois que vous prenez une décision, l'univers conspire pour qu'elle se produise.
R.W. Emerson
"Une fois que vous prenez une décision, l'univers conspire pour qu'elle se produise."
Ralph Waldo Emerson
Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.