Les aventures de Lady Eleanor Swift, tome 1 : Meurtre à l'anglaise

Ce roman policier léger se laisse lire gentiment mais ne m'a pas toujours permis de rester réveillé, malgré ses nombreux chapitres courts et rythmés.

Cette première enquête de Lady Swift, une encore jeune bourlingueuse qui vient d'hériter de la demeure et du titre que lui a laissé son oncle disparu, la voit être le témoin d'un meurtre, à peine arrivée sur les lieux.

Elle va s'associer avec son majordome, qui était aussi celui de son oncle, pour former un duo d'enquêteurs un poil improbable mais efficace.

Verity Bright, l'autrice, n'a pas hésité à accumuler les clichés du cosy-mystery, avec une touche de sentiments et d'humour. le mélange fonctionne assez bien pour une lecture estivale sans prétention.

Si je m'étais écoutée, j'aurais abandonné cette lecture dès le premier tiers du roman, car l'héroïne est agaçante, incohérente, un peu sotte, avec des réactions disproportionnées, du genre à se vexer quand on lui dit bonjour. Heureusement, suspense aidant, cela s'arrange au fil des pages, elle devient sympathique et fait même preuve de perspicacité et de débrouillardise.
La jeune lady Swift revient d'un périple autour du monde pour hériter du domaine de son oncle qui s'occupa d'elle enfant, alors qu'elle avait perdu ses parents. C'est avec le majordome de feu cet oncle, et avec son chien, Maitre Gladstone (c'est le nom du chien) qu'elle va enquêter sur la résolution de plusieurs crimes, après avoir été témoin du premier d'entre eux, et ceci à cause de l'inefficacité de la police.

J'ai bien cru notre héroïne un peu inconsciente et un peu cruche au début, car qui décide d'aller faire une promenade un soir d'orage et de tempête ? Mais il fallait bien le voir commettre ce crime me direz-vous ! Il y aurait pu y avoir d'autres façons : cette tempête aurait pu avoir lieu au moment où elle arrivait au manoir, justement...
Au début du roman, j'ai sauté plusieurs paragraphes de détails antérieurs à l'action, et totalement inutiles, relatifs au passé africain d'Eleanor, qui auraient pu être distillés plus tard dans l'histoire, au fur et à mesure des besoins. Outre ces erreurs de narration, l'intrigue est intéressante, mais le début est mal cousu, maladroit, sans compter que l'on tourne en rond pendant un petit moment. Mais j'ai commencé à aimer ma lecture à partir de la moitié du livre, et je ne l'ai plus lâchée. Les personnages sont intéressants, et l'action devient palpitante. Au final, ce cosy-mystery mérite le détour.
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Une série cosy mystery qui se laisse lire mais mériterait d'avoir un peu plus d'humour ! L'héroïne, orpheline jeune, a passé des années à parcourir le monde à vélo et doit revenir an Angleterre à la mort de son oncle qui lui lègue son manoir.

Dès le premier soir elle assiste à ce qu'elle croit être un meurtre, mais le lendemain il n'y a ni corps, ni trace et la police ne la prend pas au sérieux. Elle va donc se lancer dans une enquête... désordonnée !

Pour quelqu'un qui a survécu à beaucoup de dangers en Afrique, elle a une tendance à s'emporter pour pas grand-chose qui est assez crispante et me semble plutôt écervelée, ou alors c'est l'air de l'Angleterre qui abêtit les miss de retour au pays !

Heureusement que la personnalité du majordome, énigmatique, flegmatique et muet comme une carpe est là pour laisser soupçonner des secrets et des histoires qu'il sera bon de découvrir ! Sans lire immédiatement le second volume, je me laisserais tenter !

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Après avoir sillonné le monde, Eleanor Swift est obligée de retourner en Angleterre. Son oncle qui vient de mourir lui a légué le manoir familial.

Pour la jeune femme aventurière, la vie de manoir ne la fait pas rêver… Mais elle qui aime l'aventure et les péripéties, elle ne va pas être déçue ! Au cours d'une balade tardive elle aperçoit un homme se faire assassiner. Problème ? Il n'y a pas de corps !

Eleanor va avoir du mal à être crédible et à se faire entendre pour faire la lumière sur cet évènement. Une chose est sûre, Eleanor va prendre les choses en main !


J'ai maintenant plusieurs cosy mystery à mon actif et je peux dire qu'ils ne se valent pas tous.

Celui-ci ne fait malheureusement pas partie de mes préférés. J'ai eu du mal avec le personnage d'Eleanor. J'ai trouvé cette héroïne un peu trop hautaine. Cela n'a surement pas aider à me plonger pleinement dans l'enquête.

La suite des aventures d'Eleanor Swift m'attend dans ma PAL. Ce deuxième me convaincra peut-être davantage.
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La saga des détectives du Yorkshire arrivant bientôt à son terme, je suis en quête désespérée de son successeur en terme de cosy mystery. Comme tout genre à la mode, chaque éditeur s'est lancé dans la publication d'une série de ce type, mais cela n'est malheureusement pas toujours gage de qualité. J'ai donc été souvent déçue mais aussi parfois emballée, ce qui fait que je ne désespère pas de trouver une nouvelle série qui saura me convaincre. C'est pourquoi j'ai tenté cette série s'articulant autour du personnage de Eleanor Swift, une jeune veuve britannique avant-gardiste en terme d'émancipation féminine dans les années 1920.

Mais l'essai ne fut pas totalement concluant. La faute à une enquête policière un peu légère et à un personnage féminin un peu agaçant dans sa manière de se mettre en avant. Elle a vécu des aventures, a fait le tour du monde et aime le faire savoir. Ce qui, je trouve, la rend un peu trop prétentieuse pour que je l'apprécie totalement.

Concernant l'enquête, l'idée de faire d'Eleanor la témoin d'un meurtre est bonne en guise d'entrée en matière. D'autant plus qu'il n'y a pas de cadavre quand la police se rend sur les lieux. Cette combinaison d'événements rend donc logique la volonté d'Eleanor d'en savoir plus sur ce crime. Par contre, ce qui l'est moins, ce sont les personnes qu'elle suspecte. Par défaut, toutes les personnes qu'elle a croisé dans le coin... ce qui rend, pour le lecteur, certaines pistes peu crédibles. Et pourtant elle mettra longtemps à les écarter. Ainsi, à cause de l'enquête menée autour de ces suspects dont je ne pensais pas une seule seconde qu'ils puissent être coupables, je me suis quelque peu ennuyée. J'ai trouvé que, contrairement à d'autres sagas du même genre où un.e civil. mène l'enquête, cette partie de l'histoire était mal négociée.

Ce qui fait de cette lecture un petit flop car, même si c'est facile à lire, c'est difficile d'être emballée par un roman quand on n'est convaincue ni par l'enquête ni par le personnage principal.

. FEUTRÉ.

Ce roman a une ambiance bien particulière, digne des bons cosy mystery à l'anglaise. Notre héroïne Eleanor Swift est très loin des standards. Cette jeune femme n'a pas la langue dans sa poche et n'a également pas froid aux yeux.

C'est d'ailleurs de cette manière qu'elle se retrouve témoin d'un meurtre. Malheureusement, lorsque la police arrive, le corps a disparu.

Cette situation cocasse n'empêchera pas Miss Swift de mener son enquête. Curieuse et intelligente, elle est sûre de ce qu'elle a vu et ne tarde pas à chercher des pistes. Cette ambiance rétro des années 20/30 et appréciable et particulièrement bien mise en valeur. le petit plus de l'histoire est d'ailleurs ce manoir, dont hérite Eleanor.

Ce roman possède cependant quelques longueurs qui enlèvent du dynamisme au récit. L'enquête pourrait être résolue plus rapidement.

Les suspects sont crédibles mais les preuves quant à elles sont assez légères. Pour moi, ce fut donc une lecture en demie-teinte car malgré cette ambiance très originale, ce roman a manqué de Pep's.

J'ai été un peu déçue par ce premier tome, il y a peu d'humour, l'héroïne n'est pas très amusante et semble perdue dans la campagne anglaise malgré toutes les aventures qu'elle a vécues dans des pays étrangers. Ce que j'ai apprécié dans ce roman, ce sont les questions que se posent l'héroïne sur comment mener une enquête. La trame policière est assez simple et l'on se doute assez rapidement du / des coupable(s).
Reste le personnel du manoir qui a l'air plutôt prometteur en terme d'aventures ...

Premier tome d'une nouvelle série cosy mysteries : Les aventures de Lady Eleanor Swift. Bon, on ne va pas se mentir, ce n'est pas le meilleur polar douillet, expression de Lire magasine, que j'ai lu. Même si notre héroïne est bien sympathique, farfelue à souhait et complètement à côté de la plaque, c'est un peu trop James Bond pour moi. Heureusement que, Clifford, archétype du majordome anglais, est là pour donner un peu de sérieux à l'histoire.
L'enquête a bien du mal à se mettre en place et nous tournons en rond pendant un bon moment. Jusqu'à ce que notre lady ait une illumination et que le majordome prenne les choses en main. Après, ça va mieux. le mystère s'épaissit pour éclater dans un final, ma foi, qui m'a laissé sur ma faim. Beaucoup de choses sont restées dans l'ombre. Certainement pour nous pousser à suivre les aventures d'Eleanor. Comme dans tous les cosy, la police est incompétente, superficielle. L'humour est bien présent ce qui nous permet de poursuivre la lecture ne serait ce que pour découvrir les gaffes de notre héroïne.
L'écriture est légère, pas de complication. Simple, décontracté et rapide à lire.
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Avec ses lignes Art Déco et cette silhouette Haute Couture élancée, difficile de ne pas penser aux couvertures de "Son espionne royale" dans leur première mouture. Pour autant, Lady Eleanor Swift n'est pas une pâle copie de Lady Georgiana de Rannoch. Si elle est parfois aussi gauche que son aînée, elle n'a pas ses problèmes financiers et évolue dans un univers beaucoup mois proche de la couronne britannique. Avec son manoir perché sur une butte au-dessus d'un petit village tout ce qu'il y a de typiquement british, on se sent chez Eleanor comme dans un épisode de "Downton Abbey" (les malfrats en plus). Cette héroïne est moderne, peut-être parfois un peu trop, mais le duo d'auteurs parvient à le justifier en s'appuyant sur le passé hors du commun du personnage. Après ses jeunes années à arpenter le monde pour le compte d'un éditeur de guides touristiques, Eleanor est loin de cocher toutes les cases de la parfait héritière, ce qui est sujet à quelques scènes assez drôles et explique qu'elle se mette souvent dans le pétrin.

Aussi, le background du personnage n'est peut-être pas tout à fait vraisemblable, mais Verity Bright parvient à retomber sur ses pattes et à amener les éléments qui permettent d'y croire. D'un point de vue historique, il y a en effet quelques petites coquilles qui feront tiquer les lecteurs les plus exigeants : alors que l'intrigue se déroule deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, il semble que le paysage anglais regorge d'hommes (parfois même très jeunes), comme si personne n'était parti combattre. L'ombre de la guerre n'est par ailleurs quasiment pas abordée, même si les auteurs se rattrapent au milieu du roman en ajoutant quelques détails en ce sens. La seule autre approximation que nous avons remarquée, c'est Lady Swift qui se rend à une soirée mondaine avec l'une des robes de sa mère, ce qui n'est absolument pas envisageable dans son milieu à une époque où la mode n'a eu de cesse d'évoluer : se présenter à un dîner en 1920 avec une robe de 1900, c'est comme si Miss Fisher allait danser vêtue en corset et col montant en dentelle...

Côté intrigue, il faut passer la première moitié du livre, le temps que se pose le décor, pour que le roman prenne son rythme de croisière. Cela en vaut la peine car après avoir meublé le temps en dialogues à sens unique avec son chien, c'est finalement avec le majordome qu'Eleanor devise du meurtre et poursuit l'enquête. le roman nous offre alors ses passages les plus savoureux : les dialogues entre la jeune femme et son domestique, flegmatique jusqu'au bout de sa queue de pie, sont un véritable régal. Cela fonctionne d'autant plus que le personnage nous semblait réellement antipathique dans les premiers chapitres et qu'on apprend peu à peu, à l'image de l'héroïne, à revoir notre jugement. Verity Bright tisse également en parallèle de l'enquête une trame de fond concernant les activités de feu Lord Henley, qui attise la curiosité du lecteur et se devine comme leitmotiv à venir des futurs tomes.

L'énigme policière ne relève pas des whodunits auxquels on est habitué dans ce genre d'ouvrage et, en cela, n'est peut-être pas aussi palpitante que les Cluedo qu'on adore. On suit essentiellement Eleanor sur son vélo ou dans la Rolls conduite par Clifford à travers la cambrousse pour tenter de reconstituer les événements de ce crime – qu'on pourrait presque croire complètement imaginé puisqu'il n'en reste aucune trace. Cela a cependant le mérite de renouveler un peu le genre, bien que la construction soit parfois quelque peu laborieuse et que l'enquête manque par moment de fluidité. La révélation finale est cependant bien amenée, grâce à une tactique assez savante du duo d'enquêteurs pour pousser le coupable à se dévoiler.

En bref : Une nouvelle lady détective a rejoint les rangs du cosy mystery ! Ni copie de "Son espionne royale", ni plagiat des "Folles enquêtes de Phryne Fisher", "Les aventures de Lady Eleanor Swift" nous offrent un premier tome sympathique et rythmé, porté par un duo d'enquêteurs inattendu mais savoureux. On aura grand plaisir à découvrir les futurs tomes de cette série.
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