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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cet ouvrage me faisait de l'oeil depuis longtemps, car il touche à l'univers des morts-vivants. Or, j'aime beaucoup les récits où il est question de virus, de survie, de monde post-apocalyptique et d'Horreur… C'est finalement suite à l'avis de Les Fantasy d'Amanda que j'ai décidé de m'y mettre. Comme elle, j'ai passé un très bon moment même si, je le concède, tout ne m'a pas plu.

Camille Brissot a su proposer un univers classique et intéressant dans une ambiance « fin du monde ». En effet, un terrible virus d'origine végétale a détruit une grande partie de l'humanité. On n'est pas sur la découverte et le développement de cette menace, mais plutôt sur l'Après. Les protagonistes sont des adolescents qui ont toujours connu la mort, les limbes (zombies), le manque de variété de nourriture, les expéditions ainsi que la culture du Souvenir (les trésors d'antan comme les livres). le Mont Survie est l'un des rares endroits où les humains ont trouvé refuge. Ces derniers sont répartis selon des classes sociales et travaillent quotidiennement au bien-être de la société. Comme souvent, les privilégiés se tiennent éloignés du danger, tandis que les plus défavorisés vivent dans les bas-fonds, ont les travaux les plus éreintants et n'ont pas une grande importance aux yeux de l'élite… Découvrir le fonctionnement des lieux a été très intéressant. Même si j'aurais souhaité voir le développement de certains éléments, une bonne base a été posée par l'auteure. Cette dernière prend d'ailleurs le temps d'établir son décor : il faudra attendre cent pages avant qu'Otolan, alias « Oto », découvre le monde extérieur. Pour ma part, cette mise en place ne m'a pas paru longue. C'était nécessaire et j'en aurais peut-être même demandé davantage ! Cependant, j'ai lu dans quelques critiques que des lecteurs avaient trouvé le début trop long. C'est donc une question de goût.

Une fois dehors, le rythme est effectivement bien différent ! Tout peut conduire à l'irréparable : animaux dangereux (Au passage, ils ont quand même de la chance de ne pas avoir rencontré de moustiques, parce que le problème aurait été le même qu'avec les bêtes qu'ils vont croiser !), nature hostile, bannis prêts à tout pour voler de l'équipement et, surtout, les limbes. Qu'on se le dise : Camille Brissot ne réinvente pas le genre Z. On est toujours sur des humains qui meurent, puis laissent place à une créature dangereuse et amatrice de chair humaine. Ces monstres traînent en meute, traquent leurs proies sans se fatiguer, se tuent souvent d'un tir dans la tête et propagent l'infection par morsure, griffure ou contact avec le sang. On ne les appelle pas zombies, mais c'est exactement la même chose. Cela dit, l'utilisation de ces limbes a été simple et efficace. L'auteure a brillamment construit son récit autour de ces revenants sans pour autant n'utiliser qu'eux. Pour de la littérature ado/young adult, j'ai trouvé le dosage parfait ! Grâce à tous ces dangers, la tension est omniprésente et donne envie au lecteur de tourner les pages avec empressement. On regrettera quelques rebondissements assez vite expédiés, mais comme on n'a jamais le temps de souffler, cela n'a que peu d'importance. Or, l'action est présente jusqu'au dernier chapitre. Autant dire que l'on a envie de lire le roman d'une traite sans s'arrêter !

En plus de son rythme et de son univers efficaces, l'auteure a su proposer des personnages attachants et humains. Pourtant, au départ, j'ai serré les dents : je les trouvais terriblement clichés ! On a la fille forte mais avec une infirmité qu'elle tente de surpasser, le héros amoureux transi qui a énormément de chances pour quelqu'un qui ne s'est jamais entraîné, le grand rival qui déteste le héros et qui convoite la même fille, les compagnons qui vont aider le héros et les méchants monstres. Néanmoins, au fil des pages, ces individus stéréotypés ont gagné en profondeur. Rostre, l'ennemi juré d'Oto, s'est révélé plus complexe et plus humain que je ne le pensais. Oto s'est également développé au fil des pages. Héros malgré lui, il va apprendre où est sa place. C'était d'ailleurs une bonne idée de mettre des chapitres dédiés à ses souvenirs (le jeune homme est amnésique, suite à la mort de ses parents, le stress post-apocalyptique a effacé le drame de sa mémoire). J'ai finalement bien accroché au tempérament de ce narrateur. Il en va de même pour la jolie Naha qui va se montrer courageuse, puissante, vive, talentueuse, sûre d'elle et explosive lorsque quelque chose ne lui plaît pas. J'ai aimé le lien qui les unissait ainsi que le fait que Naha et Oto entretiennent déjà une relation. On n'est pas sur les premiers émois ou une relation qui s'installe progressivement. Leurs liens sont déjà très forts et cette aventure va encore plus les rapprocher !

À l'heure où les ouvrages jeunesse sont plutôt aux séries, j'ai été satisfaite de découvrir ce one-shot efficace et addictif ! L'auteure est allée à l'essentiel tout en proposant une ambiance aussi immersive que haletante. « Ceux des limbes » trouvera certainement son public, notamment auprès des jeunes adeptes des mondes post-apocalyptiques. Une bonne découverte !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Oto est différent. A cinq ans, il a survécu seul aux limbes. Ces êtres contaminés attaquent par horde la montagne où sont réfugiés les hommes qui espèrent ainsi survivre.

Ramené et élevé parmi l'élite, il choisit ensuite une voie plus humble, celle de botaniste.

Alors que ses compagnons d'âge partent subir leur rite initiatique en réalisant un parcours au coeur de la forêt infestée, il doit rester. Mais quand il apprend que Naha fait partie du voyage, il décide de les suivre...

Une dystopie qui décrit une société en voie d'extinction. le héros qui cherche sa place va comprendre son caractère parfaitement injuste.

Le monde est bien décrit, de la question de la nourriture à l'apparence des limbes.

Un roman aussi sur la survie et les choix qu'il nous reste.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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J'ai ajouté ce livre à ma PAL à sa sortie... parce que j'aime les histoires de morts vivants et le post apo... Ensuite, je l'ai enlevé... je me disais que du young adult, ça allait peut-être être trop facile... Mais une petite virée à la bibliothèque et le livre sur présentoir, m'a convaincu de le prendre... Je ne regrette pas. Ça reste tout de même assez léger... mais au final, ce fut un bon moment de lecture. Limbes... ce terme qu'utilise une communauté de survivants pour désigner les morts vivants, décimés par un étrange virus... Chaque année, un groupe de jeunes doit partir en forêt, pour les étudier... et tenter de revenir vivants... Oto en sera... et il reviendra... mais à jamais transformer. Parce qu'au delà de l'aspect post apo, c'est un livre qui parle des choix qu'on fait, des décisions que l'on prend et de leurs conséquences qui décident du reste... Bref, une bonne lecture, mais pas la lecture du siècle.
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Du haut du Mont-Survie, la population essaie de (sur)vivre. Cela fait longtemps maintenant que la civilisation a été décimée par une maladie. Un champignon qui infecte les humains et les transforment en zombies marchant sans but, à part pour infecter les derniers survivants.
Oto, Naha, Pietro vivent sur ce Mont-Survie, où la vie est régie par les dix-sept cercles. Chaque cercle est réservé pour une partie de la population. Plus on est en bas, plus les basses besognes vous attendent et plus vous arrivez dans les premiers cercle, plus votre situation est confortable.
Oto était pourtant un enfant du dix-septième cercle, mais une invasion de limbes a décimé sa famille et il est le seul rescapé retrouvé par l'équipe d'éclaireurs. Il va alors intégrer les premiers cercle et avoir une éducation.
A leur quinzième anniversaire, tout les ados doivent effectuer la sortie qui est le rite de passage à l'âge adulte. Oto découvre que Naha, sa plus proche amie, va en faire partie avec son pire ennemie Rostre. Alors que lui, Oto, est exempté de sortie du fait de sa survie il y a dix ans, il va braver l'interdit et suivre Naha pour la protéger.

J'ai découvert Camille Brissot avec La maison des reflets lors de la pré-sélection pour le Prix des Incorruptibles. C'est avec joie que je découvre cette nouvelle histoire totalement différente mais tout aussi prenante, avec un univers et des personnages tout aussi différents.
Un bon roman ado qui sait ménager le suspense sur le devenir du couple Oto/Naha, les relations entre les ados des différents cercle qui doivent cohabiter et survivre pendant la sortie, ...
La fin aurait mériter d'être plus conséquente surtout avec les derniers rebondissements. J'ai trouvé cela un peu trop vite expédier... à moins qu'une suite soit prévu.
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Ayant déjà lu "La maison des reflets" de la même auteure (désolée, mais je trouve le mot "autrice" carrément horrible !), et l'ayant apprécié, je ma suis plongée avec impatience dans celui-ci. Bien que très différent du précédent, on y retrouve certains éléments : l'histoire se déroule certes dans le futur, mais un futur où certaines choses n'ont que peu changé. Par exemples les classes sociales sont toujours présentes, matérialisées par le niveau où l'on habite dans le Mont-Survie, les classes dirigeantes se trouvant naturellement au sommet, et les ouvriers affectés aux basses besognes tout en bas. La mort est aussi omniprésente, mais si dans "La maison des reflets" on maintenait une illusion de vie par le biais des hologrammes, ici les Limbes, ces humains contaminés massivement par un champignon, se voient infliger une longue agonie pendant laquelle ils représentent un danger pour les habitants du Mont-Survie, et sont donc maintenus à tout prix à l'extérieur de la forteresse. Mais un rite d'initiation veut que les adolescents sortent par petits groupes et accomplissent un parcours au sein de la nature et des ruines d'avant l'épidémie et soient exposés aux dangers qui s'y cachent, entre autres les attaques de "Ceux des Limbes".
La première partie est consacrée à la description de la vie dans le Mont-Survie, on y fait connaissance avec les personnages, notamment les ados qui vont effectuer leur sortie ensuite. Les caractères sont bien campés, et c'est vrai qu'on peut les trouver un peu stéréotypés, comme je l'ai lu dans certaines critiques. Mais un roman destiné aux ados doit pouvoir permettre au plus grand nombre de s'y retrouver, il me semble donc difficile d'échapper à certains clichés. L'organisation sociale et politique me semble cohérente et facilement compréhensible, on va à l'essentiel et la vie d'avant n'est que peu évoquée, ce n'est pas le sujet.
La seconde partie est consacrée à la sortie proprement dite. On suit Naha et ses compagnons, un groupe assez hétéroclite, plus ou moins bien équipé et préparé pour l'expédition. Comme il faut un leader, ce sera Rostre, à priori brutal et sans finesse (rustre ?). Il est amoureux de Naha, ou du moins il souhaite se l'approprier, mais elle a choisi depuis longtemps Otolan, le narrateur, avec qui elle partage une sensibilité pour la nature et ses beautés. Otolan, dit "Oto", qui bien qu'exempté de la sortie n'a pu supporter de laisser sa belle affronter les dangers en compagnie de Rostre et se joint clandestinement au groupe. La suite ... dans le livre !
Sans conteste une réussite, ce roman se lit d'une traite et est d'un accès facile, mais sans mièvrerie, y compris pour l'aspect sentimental. Cette jeune auteure rencontre beaucoup de succès auprès de mes élèves à partir de 14 ans environ, et ce roman a également été proposé dans le cadre d'un prix littéraire destiné aux lycéens du professionnel. J'espère que ses 3 premiers romans préfigurent une belle carrière.
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--- Lentement, mais sûrement ---

En débutant Ceux des limbes, je m'attendais à une lecture jeunesse trépidante. Camille Brissot prend cependant le temps de creuser son univers avant de se lancer dans une chasse aux zombies. J'ai donc pu reconstituer le puzzle d'un monde dévasté par un mal étrange. En réponse à ce dernier, la communauté d'Oto (notre héros) a en effet bâti le Mont-Survie, espérant ainsi tenir le virus à distance.

Et bien que surprise par ce rythme tranquille, je me suis laissé emporter par les explications de l'auteure. du moins, durant les 100 premières pages. Arrivée à ce stade, j'étais impatiente de voir l'action – ce qui était annoncé dans la quatrième de couverture ! – se dérouler. Or, cela ne s'est pas produit tout de suite, ce qui m'amène à souligner quelques lenteurs, mais rien de grave, heureusement !

--- Une histoire de zombies qui ne renouvelle pas le genre, et pourtant… ---

…je n'ai eu aucun mal à rentrer dans l'histoire. Certes, Camille Brissot ne fait pas dans l'originalité, mais elle ne s'encombre pas de clichés pour autant. Mieux encore, elle est parvenue à adapter ce classique de la science-fiction à un jeune lectorat, notamment grâce à des mots simples et à une plume délicate.

À partir du moment où Oto et Naha ont pénétré dans la forêt, mon intérêt ne s'est pas relâché. C'est donc avec un certain enthousiasme que j'ai suivi leurs aventures.

--- Des personnages attachants ---

Là encore, Camille Brissot ne sort pas des sentiers battus. Pour preuve, Oto a perdu la mémoire suite à un traumatisme lié à son enfance et tente désespérément de la retrouver. Mais plus qu'une histoire de zombies, Ceux des limbes raconte le parcours initiatique d'un adolescent naïf et amoureux qui souhaite s'affranchir de l'autorité, un brin étouffante, d'un père de substitution. le point fort de ce one-shot, ce n'est donc pas la manière dont est envisagée l'épidémie, mais l'humanité qui se dégage de ses personnages.

De plus, si l'auteure a intégré une romance dans son récit, elle n'est pas tombée dans les stéréotypes propres à la jeunesse. En effet, Oto et Naha s'aiment déjà et forment un couple comme seuls deux enfants peuvent le faire. On évite donc la rencontre niaise au possible et les premiers émois qui me font souvent grimacer, car complètement surréalistes.

--- Un final explosif ---

Comme dans toute histoire de zombies qui se respecte, le rythme va crescendo. À un point tel que j'ai fini par m'oublier entre les lignes. D'ailleurs, si vous vous êtes déjà agrippé à un livre de toutes vos forces, le coeur battant et les lèvres presque en sang tant l'intensité du dénouement vous a saisi, eh bien… vous savez ce que j'ai ressenti en terminant Ceux des limbes.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai littéralement dévoré les 100 dernières pages !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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J'ai découvert Camille Brissot avec le club des métamorphes qui est une saga pour les enfants. Je me suis dit pourquoi ne pas tenter un roman. Ceux des limbes fût une très bonne découverte !

Otolan vit au Mont-Survie. Il a vécu de choses terribles dans son enfance et malgré le fait qu'il soit privilégié maintenant il reste lui même.
Au Mont-Survie il a des castes. Ceux qui sont en haut sont plus privilégiés que ceux d'en bas. Oto a décidé de se mettre au milieu et évidemment tout le monde n'apprécie pas... Son amie Naha va devoir sortir du Mont-Survie pour son périple. Oto étant privilégié n'est pas sur la liste mais il se refuse de laisser Naha seule dehors alors il va tout faire pour sortir du Mont-Survie et la suivre...

Et le voilà pour découvrir le monde extérieur ! L'univers de l'auteure est très intéressant, j'ai adoré ce roman !
On est dans un monde post-apocalyptique, on découvre ce qu'il s'est passé dans ce monde au fil des pages.
Plus on avance dans l'histoire, plus le stress arrive. L'intrigue est très prenante, les personnages intéressants. L'action est bien présente.
On se pose pas mal de questions quand au virus, le pourquoi du comment...

En tout cas, ce livre est génial. du coup, j'ai bien envie de découvrir La maison des reflets de l'auteure !

En conclusion, un livre que je recommande de découvrir ! C'est un one-shot qui fait passer un bon moment. Il se lit rapidement, l'intrigue est intéressante. Une fois qu'on commence le roman, on ne le lâche plus.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Syros pour cette découverte !
Lien : http://livres-films-series.b..
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Ceux des limbes, ce sont donc environ 400 pages d'adrénaline, d'odeur d'humus et d'émotions fortes, dans un univers post-apocalyptique fouillé, dont la forêt ne cache vraiment pas l'arbre de l'inégalité : zombies ou pas, les survivants ont perpétué un schéma bien connu, dont l'iniquité et l'absurdité sautent littéralement aux yeux. Mais le roman n'est pas non plus un plaidoyer pour le vivre-ensemble : c'est, avant tout, un page-turner bourré d'action et de rebondissements savamment menés, qui ne fait que confirmer la présence de Camille Brissot sur ma liste des auteurs-à-suivre-à-l'avenir !
Lien : https://encresetcalames.word..
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman jeunesse qui n'a certes rien d'exceptionnel, mais qui est tellement addictif et prenant qu'il se dévore sans aucun problème.
L'histoire est en effet extrêmement bien menée, intense, haletante, très efficace, prenante, immersive et ma foi plutôt bien rythmée si on oublie les 100 premières pages que j'ai personnellement trouvées un peu longuettes et durant lesquelles je me suis quelque peu ennuyée, mais rien de grave je vous rassure… car une fois bien prise dans l'histoire je n'ai plus pu m'arrêter et honnêtement, le reste du roman se dévore presque tout seul.
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Après l'attaque de la horde des limbes qui a causé une sorte d'apocalypse, la population est organisée autour de l'Arche-Maître, monument de mémoire collective où sont gravés les noms des disparus. le nom de Gerfaut y figure aussi sauf que sa soeur Naha n'arrive pas à admettre la disparition de celui qui comptait parmi les meilleurs éclaireurs... Naha est une jeune fille déformée, elle boîte et ça lui donne des complexes mais ne l'empêche pas d'être svelte et très performante en tir à l'arbalète et connaître les oiseaux mieux que quiconque. Pour côtoyer les autres cercles que le sien, elle va dans la forêt, au Mont-Survie où la population nettoie le terrain, répare les dégâts causés par des intempéries. Dans le pays, on se nourrit du mush - pâte à la base de champignons produite par les habitants des Caves (grottes sombres). le mush a fait l'objet des recherches scientifiques dans le but de protéger le peuple des limbes mais, faute de preuves de son efficacité, est devenu une simple nourriture.

En haut des montagnes se trouvent les cercles supérieurs dirigés par Tatesh, ses guerriers et éclaireurs. Une 10e d'années auparavant, lors de l'attaque, Tatesh a recueilli un petit garçon de 5 ans, Otolan, qui venait de se défendre seul contre les limbes qui l'attaquaient, un morceau d'arbalète ensanglanté dans la main. Impressionné par le courage du petit survivant, il lui a donné la meilleure éducation possible pour lui laisser sa place un jour... Sauf qu'Otolan, fils des parents ouvriers fabricant du mush, n'a rien d'un guerrier, préférant la montagne pour sa nature sauvage et souhaite devenir botaniste, vivre à l'air libre, protéger la population du danger permanent de la disparition. Rostro, le neveu de Tatesh, jaloux du regard bienveillant que son oncle réserve au jeune garçon, lui rappelle ses origines et veut l'éliminer. Amoureux de Naha, il ne supporte pas la complicité entre Otolan et Naha, leur lien d'amitié et d'amour.


La rencontre fatidique entre les trois personnages aura lieu lors de la grande sortie initiatique dans la montagne ; chacun d'eux aura son propre but : Rostro, approcher Naha pour écarter Otolan, Naha, retrouver des traces de son frère, Otolan, protéger Naha de Rostro. L'aventure sera dangereuse et le suspense ne manquera pas. Surtout que les limbes rôdent...

Mais qui sont ces limbes ???

Un roman d'apprentissage à partir de 12 ans. Beaucoup d'aventures, des personnages attachants ou détestables, de l'amitié, de l'amour, des relations intergénérationnelles, des secrets.

Le livre se suffit à lui-même mais quelque chose me dit qu'il y aura une suite...
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