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3,24

sur 54 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Ainsi prend fin le monde, non dans une explosion mais dans un murmure." TS Eliot.

Cette citation qui illustre la quatrième de couverture pourrait laisser à penser qu'il s'agit d'un livre sur l'apocalypse. Que nenni! (D'ailleurs la quatrième de couv révèle également un autre élément qu'elle aurait mieux fait de taire!) Dans ce livre, la fin du monde n'est réellement que murmurée, elle n'est qu'un décor un peu flou visant surtout à mettre en scène l'homme, ses convictions et ses doutes. Plus qu'un livre de SF, il s'agit d'un livre d'introspection axé principalement sur 2 personnages: Augustin, dit Augie, un astronome solitaire de 78 ans, et Sully une jeune astronaute passionnée. A des milliers de kilomètres l'un de l'autre, tous deux sont amenés à s'interroger sur leur vie, leur choix, les sacrifices qu'ils ont été amenés à faire, ponctués d'espoirs et de désillusions. 2 personnages, et 2 histoires que nous découvrons à tour de rôle.

L'écriture est délicate. Les descriptions de l'Arctique et de l'espace sont fabuleuses. Les nuances de la solitude se déclinent de mille et une manières entre l'immensité immaculé de l'Arctique, celles infinies de l'espace, ou celles atrophiées des sentiments. La délicieuse ambivalence du titre, Good Morning, Midnight, se relaie au fil des pages et de ces 2 histoires confinées au sein d'un espace temps délimité, comme une période de transition d'une époque à une autre, d'un monde à un autre.

Et pourtant, pourtant...alors que cette histoire avait tout pour me plaire, je me suis ennuyée. J'ai eu du mal à accrocher à certains personnages, en particulier celui d'Augie. Son absence d'empathie envers les autres m'a agacé. J'ai également trouvé, en refermant ce livre, que bien trop de questions restaient ouvertes, pas seulement sur le contexte mais aussi sur les personnages. J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur Iris, cette énigmatique et silencieuse fillette, par exemple. Pour moi, il y a trop d'éléments sans réponses pour que ce livre n'appelle pas une suite, même si rien n'est évoqué en ce sens.

Entre ces questions ouvertes et le résumé éditeur, au final, je reste sur ma faim. Et c'est bien dommage. Car ce livre a d'indéniables qualités, comme ces descriptions de l'Arctique et de l'espace, de l'aérospatiale et des communications, ou de ces personnages de l'extrême pétris de vulnérabilités. Certes, je le déconseille aux aficionados d'action et de suspens, mais il trouvera indéniablement ses adeptes. Malheureusement, cette fois, je ne ferai pas partie du voyage. Je remercie cependant Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette découverte.
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Avant de débuter ma chronique, je souhaiterais revenir sur la Quatrième de couverture car elle m'a vraiment posé problème. En effet, (c'est assez rare pour le signaler!), mais aux futurs lecteurs, je conseille de NE PAS LA LIRE.
- En effet, la Quatrième révèle un évènement de l'intrigue qui n'interviendra pas avant la 220ème page sur 269… J'ai trouvé cela vraiment dommage.
- Autre chose aussi à lui reprocher, elle m'a orienté d'emblée vers le genre SF, ce qui a motivé ma participation à cette Masse critique. Or, le caractère SF du roman est vraiment très ténu et n'est qu'un prétexte : il ne s'agit donc absolument pas du sujet principal de Good Morning Midnight. Là encore, je m'attendais vraiment à un récit post-apocalyptique et pour le coup, j'ai été un peu déçue.

Comme je l'ai dit en introduction, le caractère SF du roman n'est qu'un prétexte et en temps qu'amatrice, je me suis sentie un peu frustrée. Seuls quelques éléments subtils permettent de situer le récit dans un futur proche :
- La présence de la sonde Voyager 3 : à ce jour, seules les sondes Voyager 1 et 2 ont été envoyées dans l'espace, dans les années 70, afin d'explorer les confins du système solaire.
- Dans le roman, la sonde Voyager 2 a cessé d'émettre des signaux depuis trente ans. Or, cette dernière devrait cesser son activité autour des années 2020.
- le vaisseau Aether est chargé d'étudier les lunes de Jupiter. A ce jour, les missions d'exploration par des Humains au delà de la planète Mars ne sont pas encore envisagées.
Quant au contexte, il s'inscrit plutôt dans un cadre apocalyptique. Seuls deux éléments permettent d'en attester : l'évacuation de la base scientifique dans le Canada Arctique à cause d'une "Guerre" et la disparition de la pollution lumineuse des villes lors d'une vue atmosphérique de la Terre. Malheureusement, je me suis sentie dépitée car aucune explication ne vient lever le mystère.

Passée cette déception, j'ai beaucoup apprécié le roman. Chaque chapitre s'alterne sur le point de vue des deux personnages principaux et s'achève sur un mini cliffhanger. Ce procédé rend le récit très dynamique et évite les longueurs. Quant au style d'écriture, il s'avère être très agréable et l'auteure semble avoir de solides connaissances sur des sujets pointus que sont les explorations spatiales, les communications radio ou l'Arctique. Enfin, les personnages sont très sympathiques : le fait de connaître leur passé permet au lecteur d'éprouver de l'empathie à leur égard.

En conclusion, je suis partie sur une fausse piste concernant ce roman : bien qu'il s'inscrive dans un contexte apocalyptique, la dimension SF n'est qu'un prétexte. Amateurs de ce genre, passez votre chemin car vous serez frustrés. En revanche, si vous appréciez les romans bien écrits qui sortent de l'ordinaire avec des connaissances solides et des personnages attachants, je vous le conseille.

Good Morning Midnight m'a été proposé dans le cadre d'une Masse critique privilégiée et je remercie Babélio ainsi que les éditions Presses de la Cité pour me l'avoir fait découvrir.
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J'avoue, concernant ce roman je n'avais rien entendu avant de me le voir proposer lors d'un masse critique Babelio. J'avoue ainsi avoir été tenté par le résumé qui proposait une histoire clairement intrigante et ouverte ainsi qu'une couverture sobre et efficace dans son rendu. J'ai donc décidé de tenter ma chance et j'ai été sélectionné. Je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Les Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Ce roman nous plonge ainsi plusieurs années dans l'avenir, rien ne permettant de définir en quelle année nous sommes, mais plusieurs indices montrent bien que nous nous situons dans le futur. Une catastrophe indéterminée s'abat sur terre et l'humanité parait s'être éteinte. Seuls survivants, Augustin un vieux scientifique perdu dans l'Arctique avec Iris une jeune fille et une mission spatiale comprenant six membres d'équipages qui rentrent de mission de Jupiter et que l'on suit à travers le regard de Sully. Une fois la dernière page tournée, je dois bien avouer que je ne suis pas sorti totalement convaincu, pas que le roman soit mauvais, loin de là, mais je pense que ce n'était clairement pas le roman que j'attendais et que je n'en étais pas la cible première. le principal soucis vient déjà du quatrième de couverture, qui présente cette histoire comme un dialogue entre nos deux groupes de survivants. J'avais ainsi l'attente d'une construction, certes pourquoi pas philosophique, sur notre société et aussi sur les failles des héros. Un partage de point de vue et une réflexion sur nous-même, la peur et l'espoir. Hors ce contact n'interviendra que 30 pages avant la fin du roman et se limitera à trois lignes de dialogues. J'avoue avoir été un peu frustré. Au final ce roman nous plonge finalement dans la vie de nos deux héros, Sully et Augustin, qui devant ce drame vont faire le point sur leurs passés, leurs erreurs et cette nouvelle peur de l'avenir. C'est ainsi un récit doux-amer sur leurs vies qui va nous questionner sur notre façon de gérer la nôtre. Sur ce point je trouve que l'auteur d'ailleurs s'en sort bien, mais voilà des points m'ont dérangé.

Déjà soyons clairs, ce roman n'est pas clairement un roman de Science-Fiction comme on peut l'entendre habituellement. Ce n'est pas péjoratif, c'est un fait. La fin de l'humanité n'est ainsi qu'un prétexte au récit pour travailler sur ces personnages. C'est bien simple de cette apocalypse on ne saura rien, juste que l'Homme a disparu d'un coup sans qu'on sache trop pourquoi. Pour peu qu'on soit un peu pointilleux cela va vite légèrement dérangeant, car au vu du peu d'indice mis en avant par l'auteur on dirait que l'humanité est parti en éteignant bien la lumière et fermant la porte derrière elle tant il n'y aucune trace de quoi que ce soit, ni dégâts, ni informations. Rien. J'avoue, j'ai un peu de mal à adhérer à cette hypothèse l'apocalypse se révélant simplement un fait qu'il faut accepter sans rien dire, même si dans le récit ça ne dérange pas non plus trop. En effet comme je l'ai dit Lily Brooks-Dalton nous offre plutôt ici un roman qui se veut contemplatif et spéculatif à travers les différents regards que l'on croise. L'ensemble est donc construit sur un rythme assez lent, qui colle bien à l'histoire, mais qui pourra en bloquer certains, surtout qu'il n'y a pas non plus d'intrigue ni de gros rebondissements. On est dans le récit d'introspection, où nos deux héros face à ce bouleversement se reconsidèrent face à leurs actes et vont chercher un nouvel espoir, une évolution qui va leur permettre de continuer à avancer.

Les personnages font d'ailleurs parti de la grande force du roman, principalement dans le travail qui est réalisé sur eux pour les rendre humains et complexes. On découvre ainsi deux héros solitaires, qui ont énormément sacrifié dans leurs vies pour satisfaire leurs ambitions, mais aussi finalement maintenir cette peur de l'engagement, la peur d'une certaine façon de l'autre qui pourrait tout changer dans leurs vies et remettre en cause le socle de leurs certitudes. Face à l'absence d'humains ils se retrouvent ainsi à devoir réfléchir sur leurs vies, leurs pertes, leurs victoires et ainsi que se rendre compte que finalement la vie, le temps, les émotions, les changements reposent principalement sur les liens que nous avons avec les autres. Sans le regard de l'autre ce qu'on fait n'a finalement que peu de valeur et peu d'importance. L'auteur nous construit ainsi, de façon sensible, une réflexion sur la solitude, la construction de soi mais aussi en filigrane notre apport au monde, notre vision de celui-ci et ce que nous en faisons. C'est à travers cette réflexion que nos deux héros vont plonger peu à peu dans une certaine catharsis, les brisant d'une certaine façon pour qu'il puisse mieux s'accepter et pourquoi pas se reconstruire. Je ne le nie pas certains passages sont poignants et magnifiques. J'ai aussi beaucoup apprécie Iris qui joue d'une certaine façon pour Augustin le rôle de catalyseur, jeune fille qui ne laisse pas indifférent même si parfois elle manque manque de finesse dans le message qu'elle cherche à faire passer. Je pense par exemple à la scène du loup qui en fait un peu trop.

Autre point intéressant, c'est ce qui est proposé par Lily Brooks-dalton au niveau du travail descriptif et au niveau de l'ambiance, que ce soit aussi bien dans l'Arctique que dans le vide de l'espace. Il se dégage ainsi une certaine beauté et une certaine magie dans ce qui nous est présenté qui donne envie d'en découvrir plus, de le vivre, de le partager. Ainsi de façon simple elle arrive ainsi à nous offrir des vues et des images très visuelles et accrocheuses. Je soulèverai juste un point de déception venant d'ellipse d'élément qui aurait pu apporter encore une beauté supplémentaire à l'ensemble mais qu'elle évite, peut-être pour ne pas passer à côté, comme quand le vaisseau spatial s'approche de Mars, annonçant une vue magnifique que l'on ne verra jamais clairement. Mais bon rien de très dérangeant non plus. La plume de l'auteur arrive à nous embarquer dans ces grands espaces, dans ce vide de l'espace ou bien encore le côté sauvage et envoutant de la nature. Surtout qu'elle parsème le tout d'une légère dose de fantastique, de réalisme magique qui vient apporter un petit plus à l'ensemble. le style est aussi un point fort du récit, s'avérant poétique, prenant et plutôt efficace.

Après comme je l'ai dit tout n'est pas non plus parfait, déjà si je reviens sur les personnages, comme je l'ai expliqué il y a des moments poignants, touchants et pour autant il y a aussi des moments où je n'ai pas complètement réussi à me connecter à eux, à leurs réflexions, comme s'il y avait un voile entre eux et moi. Ensuite, je l'ai expliqué, ce roman est très contemplatif dans ce qu'il construit, et parfois il y a un pas entre le contemplatif et la langueur. Hors sur certains passages l'auteur franchit ce pas, ce qui fait que je me déconnectais un peu du récit. Je noterai aussi certains points qui m'ont paru légèrement incohérents, que ce soit dans l'idée d'apocalypse comme dans certains passages avec Augustin et Iris. Enfin dernier point que je soulèverai, tout comme La Femme d'Argile et l'Homme de Feu je n'ai pas eu ce sentiment de rappel que j'attends d'un livre, ce qui me donne envie d'y replonger une fois fermé. J'appréciais la poésie et les réflexions qu'il proposait, mais voilà je ne ressentais pas cette frustration de ne pas retourner dans cette lecture rapidement. Au final je reconnais clairement les qualités de ce roman dans ses démonstrations et son envie de nous faire réfléchir, sauf qu'il n'a pas non plus complètement répondu aux attentes que je pouvais avoir.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Youpi, première Masse Critique pour moi, et qui plus est pour un "premier roman" : double découverte, donc ! Champagne ! Un grand merci à Babelio et aux éditions "Presses de la Cité" pour cette chouette opération !

Avec ce joli roman, à la couverture séduisante et au titre énigmatique (si quelqu'un a saisi, ça m'intéresse ;-)), Lily Brooks-Dalton nous catapulte dans un avenir vaguement proche, mais guère réjouissant : une catastophe indéterminée (cataclysme ? épidémie ? guerre nucléaire ? intronisation d'un fou furieux à la Maison-Blanche ?) a ravagé la planète et l'humanité est en passe de s'éteindre.
Seuls rescapés identifiés : un vieil astronome bougon exilé dans une base scientifique au fin fond de l'Arctique, et une équipe d'astronautes en mission depuis deux ans au voisinage de Jupiter. Deux histoires en parallèle, symétriques, marquées par le doute, la solitude et le froid. Chacun de leur côté, Augustin (le vieil ermite) et Sully (la responsable des communications à bord de la navette spatiale), prennent conscience de la disparition de leur monde, et cherchent à entrer en contact avec d'hypothétiques survivants.
Comme eux, nous ne savons rien des évènements qui ont anéanti l'espèce humaine, nous ne pouvons qu'émettre avec eux des suppositions, et cette incertitude commune nous sensibilise davantage à la détresse des personnages. D'aucun trouveront cela frustrant, j'ai quant à moi beaucoup apprécié ! L'essentiel est ailleurs, dans les réactions de nos deux aventuriers face à l'inconnu, leurs introspections, leurs craintes et leurs espoirs respectifs.

L'auteur mêle avec subtilité les séquences de réflexion, la narration des souvenirs de ses héros (tous deux ont plus ou moins toujours privilégié leur carrière scientifique, au détriment de leur vie de famille, et le regrettent aujourd'hui), le récit de leurs péripéties, et les descriptions croisées de ces deux univers inhospitaliers que sont la calotte glaciaire et le vide intersidéral. L'effet est assez réussi ! Les aurores boréales, les lièvres arctiques et autres boeufs musqués, le silence de la toundra et celui de l'espace infini, les champs d'astéroïdes et les lunes joviennes ont quelque chose de fascinant, qui exerce une mystérieuse attraction sur les personnages comme sur le lecteur.

Le vieux chercheur misanthrope et farfelu m'est apparu particulièrement attachant, mais je m'interroge encore sur l'identité de la petite Iris, une enfant étrange et quasi-muette qu'Augustin découvre un beau jour sur cette base isolée, et dont on se demande s'il ne l'a pas carrément rêvée... Quoi qu'il en soit, Iris aidera le vieillard à surmonter la solitude, et à retrouver le sens des responsabilités dans cette ambiance de fin du monde.

Au rayon des petites déceptions, je retiens l'alternance un peu monotone des chapitres "lui/elle", et le "pseudo coup de théatre" final, qui aurait peut-être pu être mieux exploité...
En ce qui me concerne, l'expérience globale est donc plutôt concluante, et il me tarde de participer à une nouvelle Masse Critique !
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman qui se veut apocalyptique. C'est dans le dernier tiers du livre que l'histoire devient prenante mais malheureusement la nous laisse sur notre faim. On ne sait pas ce qui est arrivé aux habitants de la terre et on reste avec nos personnages dont on comprend ce qui les unit vers le milieu du livre. C'est le petit plus de ce roman que je ne garderais pas en mémoire. Dommage.
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Proposé par Babelio, ce livre m'était alors inconnu mais travaillant dans la recherche en astrophysique, le thème et l'histoire m'ont tout de suite parlé et j'étais impatiente de le recevoir. Je l'ai commencé juste après avoir fini le garçon de Marcus Malte et malheureusement, il a un peu souffert de la comparaison au niveau de l'écriture… Ce n'est pas mal écrit mais le style est assez plat et l'écriture ne m'a pas embarqué. En revanche, j'ai trouvé l'histoire originale et plutôt rythmée malgré le peu de personnages suite à « l'apocalypse » sur Terre. On devine que le roman a lieu dans un futur proche dans lequel la conquête spatiale a progressé jusqu'à Jupiter. C'est l'aspect du livre que j'ai préféré : les scènes dans le vaisseau où la gravité est simulée et les fréquentes explications scientifiques justes et claires. Pourtant, ce côté science-fiction est beaucoup moins présent que ce que le quatrième de couverture laisse penser (à ne surtout pas lire d'ailleurs tant il dévoile l'intrigue !). La dimension philosophique et humaine est en fait beaucoup plus importante mais cela ne m'a pas dérangé. C'est un roman divertissant et une agréable découverte même s'il ne me laissera pas un souvenir impérissable surtout en ce qui concerne l'écriture.
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