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Sylvie Schneiter (Traducteur)
EAN : 9782258195905
272 pages
Presses de la Cité (02/12/2020)
3.24/5   54 notes
Résumé :
" Ainsi prend fin le monde, non dans une explosion, mais dans un murmure. " T. S. Eliot
Augustin, un brillant astronome, est en mission dans l'Arctique lorsque sa base est évacuée. Alors que les militaires rapatrient ses collègues, il refuse de quitter l'Observatoire. Quel que soit le danger, il veut finir ses jours ici, les yeux dans les étoiles. La rencontre avec une fillette de huit ans change ses plans : il doit reprendre contact avec le monde pour qu'ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,24

sur 54 notes
"Ainsi prend fin le monde, non dans une explosion mais dans un murmure." TS Eliot.

Cette citation qui illustre la quatrième de couverture pourrait laisser à penser qu'il s'agit d'un livre sur l'apocalypse. Que nenni! (D'ailleurs la quatrième de couv révèle également un autre élément qu'elle aurait mieux fait de taire!) Dans ce livre, la fin du monde n'est réellement que murmurée, elle n'est qu'un décor un peu flou visant surtout à mettre en scène l'homme, ses convictions et ses doutes. Plus qu'un livre de SF, il s'agit d'un livre d'introspection axé principalement sur 2 personnages: Augustin, dit Augie, un astronome solitaire de 78 ans, et Sully une jeune astronaute passionnée. A des milliers de kilomètres l'un de l'autre, tous deux sont amenés à s'interroger sur leur vie, leur choix, les sacrifices qu'ils ont été amenés à faire, ponctués d'espoirs et de désillusions. 2 personnages, et 2 histoires que nous découvrons à tour de rôle.

L'écriture est délicate. Les descriptions de l'Arctique et de l'espace sont fabuleuses. Les nuances de la solitude se déclinent de mille et une manières entre l'immensité immaculé de l'Arctique, celles infinies de l'espace, ou celles atrophiées des sentiments. La délicieuse ambivalence du titre, Good Morning, Midnight, se relaie au fil des pages et de ces 2 histoires confinées au sein d'un espace temps délimité, comme une période de transition d'une époque à une autre, d'un monde à un autre.

Et pourtant, pourtant...alors que cette histoire avait tout pour me plaire, je me suis ennuyée. J'ai eu du mal à accrocher à certains personnages, en particulier celui d'Augie. Son absence d'empathie envers les autres m'a agacé. J'ai également trouvé, en refermant ce livre, que bien trop de questions restaient ouvertes, pas seulement sur le contexte mais aussi sur les personnages. J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur Iris, cette énigmatique et silencieuse fillette, par exemple. Pour moi, il y a trop d'éléments sans réponses pour que ce livre n'appelle pas une suite, même si rien n'est évoqué en ce sens.

Entre ces questions ouvertes et le résumé éditeur, au final, je reste sur ma faim. Et c'est bien dommage. Car ce livre a d'indéniables qualités, comme ces descriptions de l'Arctique et de l'espace, de l'aérospatiale et des communications, ou de ces personnages de l'extrême pétris de vulnérabilités. Certes, je le déconseille aux aficionados d'action et de suspens, mais il trouvera indéniablement ses adeptes. Malheureusement, cette fois, je ne ferai pas partie du voyage. Je remercie cependant Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette découverte.
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Une jolie découverte que ce Good Morning, Midnight de Lily Brooks- Dalton dont c'est le premier roman.
Encore merci à Babelio et aux Editions Les Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre.
J'ai été sous le charme de l'histoire en partie grâce à la très belle plume de l'auteur. Elle a un style facile à lire, empreint de poésie qui permet au lecteur ( et à la lectrice ) de s'évader et de se projeter avec délices dans ses descriptions. Ah , les paysages des lunes de Jupiter...
Bon, si je commence à parler de Jupiter, il va falloir aussi que je parle un peu de l'histoire.
En réalité, deux histoires vont se dérouler en parallèle. Augustin, vieil astronome ronchon, va se retrouver seul dans sa base située en Arctique. Tout le monde est parti suite à des rumeurs de guerre et puis c'est le silence complet.
Mais sa solitude va être très vite interrompue par une petite fille Iris, un peu mystérieuse et surtout très attachante....
Pendant ce temps, à des millions de kilomètres, une navette spatiale finit sa mission autour de Jupiter et ses lunes. Son équipage est composé de six astronautes, mais c'est surtout Sully, spécialiste des communications, qui va attirer notre attention. Elle va être la première à remarquer que la Terre n'émet plus aucun message alors qu'ils entament le voyage de retour.
C'est dans ce contexte de questionnement ( que se passe t-il vraiment sur notre planète ? ) que l'on suit le cheminement de ces deux personnages principaux. Ils se rappellent leurs chemins de vie, leurs réussites, leurs échecs dans leurs vies personnelles...
Comme certains autres lecteurs l'ont déjà écrit avant moi, je ne peux que déplorer la quatrième de couverture de ce livre qui annonce une nouvelle importante dans le déroulé de l'histoire et qui n'arrive que vers le dernier quart du livre. Quel dommage....

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Avant de débuter ma chronique, je souhaiterais revenir sur la Quatrième de couverture car elle m'a vraiment posé problème. En effet, (c'est assez rare pour le signaler!), mais aux futurs lecteurs, je conseille de NE PAS LA LIRE.
- En effet, la Quatrième révèle un évènement de l'intrigue qui n'interviendra pas avant la 220ème page sur 269… J'ai trouvé cela vraiment dommage.
- Autre chose aussi à lui reprocher, elle m'a orienté d'emblée vers le genre SF, ce qui a motivé ma participation à cette Masse critique. Or, le caractère SF du roman est vraiment très ténu et n'est qu'un prétexte : il ne s'agit donc absolument pas du sujet principal de Good Morning Midnight. Là encore, je m'attendais vraiment à un récit post-apocalyptique et pour le coup, j'ai été un peu déçue.

Comme je l'ai dit en introduction, le caractère SF du roman n'est qu'un prétexte et en temps qu'amatrice, je me suis sentie un peu frustrée. Seuls quelques éléments subtils permettent de situer le récit dans un futur proche :
- La présence de la sonde Voyager 3 : à ce jour, seules les sondes Voyager 1 et 2 ont été envoyées dans l'espace, dans les années 70, afin d'explorer les confins du système solaire.
- Dans le roman, la sonde Voyager 2 a cessé d'émettre des signaux depuis trente ans. Or, cette dernière devrait cesser son activité autour des années 2020.
- le vaisseau Aether est chargé d'étudier les lunes de Jupiter. A ce jour, les missions d'exploration par des Humains au delà de la planète Mars ne sont pas encore envisagées.
Quant au contexte, il s'inscrit plutôt dans un cadre apocalyptique. Seuls deux éléments permettent d'en attester : l'évacuation de la base scientifique dans le Canada Arctique à cause d'une "Guerre" et la disparition de la pollution lumineuse des villes lors d'une vue atmosphérique de la Terre. Malheureusement, je me suis sentie dépitée car aucune explication ne vient lever le mystère.

Passée cette déception, j'ai beaucoup apprécié le roman. Chaque chapitre s'alterne sur le point de vue des deux personnages principaux et s'achève sur un mini cliffhanger. Ce procédé rend le récit très dynamique et évite les longueurs. Quant au style d'écriture, il s'avère être très agréable et l'auteure semble avoir de solides connaissances sur des sujets pointus que sont les explorations spatiales, les communications radio ou l'Arctique. Enfin, les personnages sont très sympathiques : le fait de connaître leur passé permet au lecteur d'éprouver de l'empathie à leur égard.

En conclusion, je suis partie sur une fausse piste concernant ce roman : bien qu'il s'inscrive dans un contexte apocalyptique, la dimension SF n'est qu'un prétexte. Amateurs de ce genre, passez votre chemin car vous serez frustrés. En revanche, si vous appréciez les romans bien écrits qui sortent de l'ordinaire avec des connaissances solides et des personnages attachants, je vous le conseille.

Good Morning Midnight m'a été proposé dans le cadre d'une Masse critique privilégiée et je remercie Babélio ainsi que les éditions Presses de la Cité pour me l'avoir fait découvrir.
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Beau livre !
Attention ! Surtout ne pas lire la quatrième de couverture, vraisemblablement écrite par un stagiaire de troisième en difficulté...En tout cas quelqu'un qui n'a pas lu le livre...ou alors pas beaucoup...Le début, la fin, mais pas le milieu...
Car c'est l'histoire d'un parallélisme, pas vraiment d'une rencontre.
C'est la fin du monde. Enfin, on dirait. Augustus, vénérable astronome de 78 ans, ayant consacré sa vie à la science, est sans nouvelle depuis un an du monde extérieur. Il est coincé seul dans un observatoire en Arctique avec une petite fille énigmatique, Iris. Que font-ils ? Pas grand chose. Ils s'occupent, et Augie tente mollement de trouver quelqu'un avec qui communiquer par radio.
Pendant ce temps Sully, astronaute, revient d'une longue mission sur les lunes de Jupiter. Avec son équipage, cela fait près d'un an qu'ils n'ont pas de nouvelle de Houston, ni de nulle part ailleurs. Ils stressent. S'interrogent. Sully revisite son passé. Tout comme Augie, en Arctique.
Il ne se passe pas grand chose. C'est un roman méditatif aux limites de l'univers vivable (arctique, espace). Et pourtant, je n'ai pas pu le lâcher, envoûtée par le style, les descriptions. La véritable histoire se situe dans le passé des personnages. Ceux-ci possèdent, il me semble, une mélancolie, une tristesse qui peut parler à tous. C'est très réussi.
Attention, la science fiction (vaisseau spatial, lunes de Jupiter) et la fin du monde ne sont que des motifs lointains, des prétextes à la solitude des personnages et à leur réflexion. Les étoiles et l'apocalypse sont avant tout poétiques ici.
Je remercie vraiment Babelio et les Presses de la Cité pour ce beau moment de lecture !
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J'avoue, concernant ce roman je n'avais rien entendu avant de me le voir proposer lors d'un masse critique Babelio. J'avoue ainsi avoir été tenté par le résumé qui proposait une histoire clairement intrigante et ouverte ainsi qu'une couverture sobre et efficace dans son rendu. J'ai donc décidé de tenter ma chance et j'ai été sélectionné. Je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Les Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Ce roman nous plonge ainsi plusieurs années dans l'avenir, rien ne permettant de définir en quelle année nous sommes, mais plusieurs indices montrent bien que nous nous situons dans le futur. Une catastrophe indéterminée s'abat sur terre et l'humanité parait s'être éteinte. Seuls survivants, Augustin un vieux scientifique perdu dans l'Arctique avec Iris une jeune fille et une mission spatiale comprenant six membres d'équipages qui rentrent de mission de Jupiter et que l'on suit à travers le regard de Sully. Une fois la dernière page tournée, je dois bien avouer que je ne suis pas sorti totalement convaincu, pas que le roman soit mauvais, loin de là, mais je pense que ce n'était clairement pas le roman que j'attendais et que je n'en étais pas la cible première. le principal soucis vient déjà du quatrième de couverture, qui présente cette histoire comme un dialogue entre nos deux groupes de survivants. J'avais ainsi l'attente d'une construction, certes pourquoi pas philosophique, sur notre société et aussi sur les failles des héros. Un partage de point de vue et une réflexion sur nous-même, la peur et l'espoir. Hors ce contact n'interviendra que 30 pages avant la fin du roman et se limitera à trois lignes de dialogues. J'avoue avoir été un peu frustré. Au final ce roman nous plonge finalement dans la vie de nos deux héros, Sully et Augustin, qui devant ce drame vont faire le point sur leurs passés, leurs erreurs et cette nouvelle peur de l'avenir. C'est ainsi un récit doux-amer sur leurs vies qui va nous questionner sur notre façon de gérer la nôtre. Sur ce point je trouve que l'auteur d'ailleurs s'en sort bien, mais voilà des points m'ont dérangé.

Déjà soyons clairs, ce roman n'est pas clairement un roman de Science-Fiction comme on peut l'entendre habituellement. Ce n'est pas péjoratif, c'est un fait. La fin de l'humanité n'est ainsi qu'un prétexte au récit pour travailler sur ces personnages. C'est bien simple de cette apocalypse on ne saura rien, juste que l'Homme a disparu d'un coup sans qu'on sache trop pourquoi. Pour peu qu'on soit un peu pointilleux cela va vite légèrement dérangeant, car au vu du peu d'indice mis en avant par l'auteur on dirait que l'humanité est parti en éteignant bien la lumière et fermant la porte derrière elle tant il n'y aucune trace de quoi que ce soit, ni dégâts, ni informations. Rien. J'avoue, j'ai un peu de mal à adhérer à cette hypothèse l'apocalypse se révélant simplement un fait qu'il faut accepter sans rien dire, même si dans le récit ça ne dérange pas non plus trop. En effet comme je l'ai dit Lily Brooks-Dalton nous offre plutôt ici un roman qui se veut contemplatif et spéculatif à travers les différents regards que l'on croise. L'ensemble est donc construit sur un rythme assez lent, qui colle bien à l'histoire, mais qui pourra en bloquer certains, surtout qu'il n'y a pas non plus d'intrigue ni de gros rebondissements. On est dans le récit d'introspection, où nos deux héros face à ce bouleversement se reconsidèrent face à leurs actes et vont chercher un nouvel espoir, une évolution qui va leur permettre de continuer à avancer.

Les personnages font d'ailleurs parti de la grande force du roman, principalement dans le travail qui est réalisé sur eux pour les rendre humains et complexes. On découvre ainsi deux héros solitaires, qui ont énormément sacrifié dans leurs vies pour satisfaire leurs ambitions, mais aussi finalement maintenir cette peur de l'engagement, la peur d'une certaine façon de l'autre qui pourrait tout changer dans leurs vies et remettre en cause le socle de leurs certitudes. Face à l'absence d'humains ils se retrouvent ainsi à devoir réfléchir sur leurs vies, leurs pertes, leurs victoires et ainsi que se rendre compte que finalement la vie, le temps, les émotions, les changements reposent principalement sur les liens que nous avons avec les autres. Sans le regard de l'autre ce qu'on fait n'a finalement que peu de valeur et peu d'importance. L'auteur nous construit ainsi, de façon sensible, une réflexion sur la solitude, la construction de soi mais aussi en filigrane notre apport au monde, notre vision de celui-ci et ce que nous en faisons. C'est à travers cette réflexion que nos deux héros vont plonger peu à peu dans une certaine catharsis, les brisant d'une certaine façon pour qu'il puisse mieux s'accepter et pourquoi pas se reconstruire. Je ne le nie pas certains passages sont poignants et magnifiques. J'ai aussi beaucoup apprécie Iris qui joue d'une certaine façon pour Augustin le rôle de catalyseur, jeune fille qui ne laisse pas indifférent même si parfois elle manque manque de finesse dans le message qu'elle cherche à faire passer. Je pense par exemple à la scène du loup qui en fait un peu trop.

Autre point intéressant, c'est ce qui est proposé par Lily Brooks-dalton au niveau du travail descriptif et au niveau de l'ambiance, que ce soit aussi bien dans l'Arctique que dans le vide de l'espace. Il se dégage ainsi une certaine beauté et une certaine magie dans ce qui nous est présenté qui donne envie d'en découvrir plus, de le vivre, de le partager. Ainsi de façon simple elle arrive ainsi à nous offrir des vues et des images très visuelles et accrocheuses. Je soulèverai juste un point de déception venant d'ellipse d'élément qui aurait pu apporter encore une beauté supplémentaire à l'ensemble mais qu'elle évite, peut-être pour ne pas passer à côté, comme quand le vaisseau spatial s'approche de Mars, annonçant une vue magnifique que l'on ne verra jamais clairement. Mais bon rien de très dérangeant non plus. La plume de l'auteur arrive à nous embarquer dans ces grands espaces, dans ce vide de l'espace ou bien encore le côté sauvage et envoutant de la nature. Surtout qu'elle parsème le tout d'une légère dose de fantastique, de réalisme magique qui vient apporter un petit plus à l'ensemble. le style est aussi un point fort du récit, s'avérant poétique, prenant et plutôt efficace.

Après comme je l'ai dit tout n'est pas non plus parfait, déjà si je reviens sur les personnages, comme je l'ai expliqué il y a des moments poignants, touchants et pour autant il y a aussi des moments où je n'ai pas complètement réussi à me connecter à eux, à leurs réflexions, comme s'il y avait un voile entre eux et moi. Ensuite, je l'ai expliqué, ce roman est très contemplatif dans ce qu'il construit, et parfois il y a un pas entre le contemplatif et la langueur. Hors sur certains passages l'auteur franchit ce pas, ce qui fait que je me déconnectais un peu du récit. Je noterai aussi certains points qui m'ont paru légèrement incohérents, que ce soit dans l'idée d'apocalypse comme dans certains passages avec Augustin et Iris. Enfin dernier point que je soulèverai, tout comme La Femme d'Argile et l'Homme de Feu je n'ai pas eu ce sentiment de rappel que j'attends d'un livre, ce qui me donne envie d'y replonger une fois fermé. J'appréciais la poésie et les réflexions qu'il proposait, mais voilà je ne ressentais pas cette frustration de ne pas retourner dans cette lecture rapidement. Au final je reconnais clairement les qualités de ce roman dans ses démonstrations et son envie de nous faire réfléchir, sauf qu'il n'a pas non plus complètement répondu aux attentes que je pouvais avoir.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Seules les étoiles lui inspiraient un sentiment d'une grande intensité. Peut-être s'agissait-il d'amour, il ne l'avait cependant jamais nommé de la sorte. Il était lié par une passion monomaniaque à la vacuité et à la plénitude de l'espace.
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Continents et pays ne rimaient à rien pour Augustin, qui ne s'intéressait qu'au ciel, à ce qui se déroulait de l'autre côté de la fenêtre atmosphérique. Il avait une solide éthique professionnelle, un ego boursouflé. Éternel insatisfait, quelle que soit l'excellence de ses résultats, il ne recherchait ne la réussite ni la célébrité, ne songeait qu'à l'Histoire : il voulait fendre l'univers comme une pastèque bien mûre et mettre de l'ordre dans le fouillis de pépins devant ses collègues abasourdis. Saisir entre ses mains le fruit rouge et juteux, sonder les entrailles de l'infini, être ramené à l'aube des temps et avoir un aperçu de l'origine du monde. Il voulait qu'on se souvienne de lui.
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Sully retourna vers Petite Terre, flottant dans les tours et détours de l'astronef : des parois en apparences vides, tapissées de mémoire informatique et d'électronique, les organes de l'Aether camouflés derrière ses tunnels gris clair.
[...]
Elle traversa un étroit tunnel où la pesanteur la rattrapa et atterrit assez brutalement sur la plate-forme du carrousel, entre le canapé et les appareils de gymnastique. Le sol se colla à ses pieds comme si les semelles de ses chaussures étaient munies de ventouses.
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Nous étudions l'univers pour le connaitre et, au bout du compte, nous savons seulement que tout a une fin - tout sauf la mort et le temps.
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"Si ridicule que cela puisse paraître, ces livres fabriqués à partir d'arbres qui poussaient sur leur planète, truffés d'histoires inventées, procuraient à Thèbes l'assise qui manquait aux autres." (P.103)
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