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3,8

sur 134 notes
Block 109
Vincent Brugeas (Scénario) & Ronan Toulhoat (Dessin)
• Akileos

Block 109 est une série de 7 Bandes Dessinées pouvant être lues sans ordre précis.
Ou plutôt, Block 109 est une série composée d'une histoire principale, et de six autres histoires prenant place dans cet univers et qui peuvent être lu dans n'importe quel ordre.

Nous sommes dans un univers dystopique, prenant pour point la seconde guerre mondiale.
Cette dernière ne c'est pas terminée comme dans monde, Hitler s'est fait assassiné. Une bonne chose ? Peut-être pas tant que ça, il a été remplacé non pas par une, mais par deux autres personnes se disputant l'Allemagne nazis.
Un postulat de base assez intéressant, mais qui m'aura au final assez perturbé par sa forme.
Si le dessin de Toulhoat est intéressant, il tranche assez avec ses autres travaux, ici, il s'agira plus d'un crayonné et s'il y a quelques couleurs, on est presque sur du noir et blanc.
Niveau scénario, c'est assez intéressant, on est surpris par les évènements, mais c'est assez long à se mettre en place et certaines phases me m'ont pas vraiment accrochée.
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Une histoire intéressante mais je n'ai pas du tout apprécié le style du dessin. Un dessin qui correspond très bien au ton sinistre et glauque de la BD mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil de l'histoire : le noir et blanc, le crayonné floue, les passages d'une scène à l'autre m'ont dérouté.
Au final, je suis un peu déçu même si l'histoire est intéressante à suivre avec des personnages forts, notamment ce Zytek qui se révèle très ambigüe.
A voir si cet univers se renouvelle bien dans des histoires parallèles dans ce même monde glauque et dérangeant.
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Block 109 est une BD qui nous plonge dans un 1953 alternatif des plus déplaisants. Coup classique : les nazis n'ont pas perdu la guerre. Par contre, cette dernière tourne mal pour eux et l'URSS s'enfonce doucement dans le territoire du Reich. le principal dirigeant de ce dernier, un certain Zytek, expose alors son idée formidable pour empêcher la déroute : une attaque virale susceptible de transformer l'essentiel de la population adverse en monstres sanguinaires et stériles. Les autres dirigeants nazis ne sont pas top convaincus (en particulier Heydrich, qui ne porte pas Zytek dans son coeur), mais ne savent pas que des troupes des deux camps sont d'ores et déjà aux prises avec d'étranges bestioles humanoïdes quelque part sur le front. Bref, que du fun.

Cet album d'environ 200 pages ne manque pas d'ambition. Tout en plongeant le lecteur dans un univers guerrier et en ruine, il s'attarde aussi longuement sur les luttes de pouvoir à l'oeuvre à la tête de ce Reich hypothétique, mélangeant figures historiques de sinistre mémoire et personnages de fiction. le style du dessin est également intéressant et le choix de colorer l'essentiel des pages en teintes pâles fait sens. Toutefois, Block 109 n'est pas non plus exempt de défauts. le principal d'entre eux me paraît être une certaine confusion. Si les enjeux principaux apparaissent sans difficulté, les scènes de combat au front manquent cependant de clarté (un souci de réalisme peut-être ?) et une seconde lecture n'est pas de trop pour s'y retrouver entre les nombreux personnages. Une bonne part d'entre eux ne fait d'ailleurs quasi aucun effort pour éveiller l'intérêt du lecteur et sombre vite dans l'oubli. de plus, les prémisses de départ de cet univers apparaissent plutôt bancales, quoiqu'il puisse difficilement en aller autrement s'agissant d'une uchronie mêlant nazis et zombies.

Malgré ses défauts, Block 109 laisse toutefois réellement transpirer une atmosphère prenante et réserve quelques surprises, suffisamment pour donner envie de se plonger dans ses spin-offs. Reste à espérer que ces derniers évitent de céder à la facilité dans laquelle Block 109 manque parfois de tomber et que, surtout, ils éclaircissent ce que son scénario garde comme zones d'ombre.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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"Block 109" est la dernière production de la jeune maison Akiléos. Cette imposante (200 pages) bande dessinée, réalisée par les deux auteurs français Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, est appelée à devenir un must have.
Le scénario de "Block 109" plonge le lecteur au coeur d'une uchronie dans laquelle Hitler a été assassiné en 1941 sans que le régime qu'il avait créé disparaisse.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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14 ans plus tôt, paraissait chez Akileos, le premier tome d'un monde uchronique dans lequel les SS ont remporté la guerre, où Hitler a cédé brutalement la place à Himmler créant par la même occasion un nouvel ordre politique , un monde où les allemands ont développé une technologie militaire d'appoint, armé de robots et de bombes thermonucléaires , un monde où les laboratoires secrets SS s'attèlent à créer un puissant sérum visant à transformer l'homme en surhomme, un monde où la guerre entre l'Allemagne et l'URSS est ensevelie dans un conflit qui dure depuis des années...

Retour en arrière avec ce premier tome autoconclusif de Block 109 signé Vincent Brugeas au scénario et Ronan Toulhoat.

Merci à Monsieur H, passionné de bd , qui m'a gentiment prété Block 109 dont j'avais beaucoup entendu parler sans avoir jeté mon regard dessus. Quelle erreur car si il y a bien une uchronie graphique à découvrir en bande dessinée , c'est bien ce titre concocté avec soin par deux auteurs majeures de chez Akileos.

Premier tome d'une saga uchronique dont chaque histoire peut se lire indépendamment, Block 109 est donc une uchronie couleur de cendre qui nous plonge dans un monde figé dans une guerre perpétuelle. Les nazis ont remporté la victoire contre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ils ont étendue leurs ombres sur l'Europe. Pour autant, ils sont toujours aux prises avec l'URSS , peu importe l'évolution technologique. C'est donc une uchronie de sang et de larmes assombrie par une colorisation aux teintes cendrés qui s'étale devant nos yeux.

L'intrigue suit deux points de vues, celui d'un bataillon à l'est mené par le sergent Steiner qui fait connaissance avec des féroces créatures cannibales tapies dans les recoin du métro berlinois et le point de vue du pouvoir en place à travers Zytek, le nouveau maitre de l'Allemagne et son rival Heydrich, leader des SS.

La double-intrigue se lit doucement mais surement, laissant le temps aux rouages de se mettre en place vers un dénouement terrible contrôlé par du suspense en béton armé. le fait de centrer le point de vue du côté des nazis accentue le sentiment d'oppression qui nous lit à cette uchronie qui apparait d'abord comme très nihiliste, un récit très noir accentué par le style gueule cassée de Ronan Toulhoat, une ambiance dont le sépia cendré remplace la couleur, présente uniquement sur des touches de rouge... Mais plus l'intrigue avance, plus cette uchronie surprend vers un dénouement qui va rabattre les cartes et condamner l'absurdité de cette humanité toujours aussi belligerante...

Une humanité qui est cependant loin d'être homogène dans sa cruauté comme le montre une galerie de personnages attachants et mystérieux avec en première ligne Zytek, le dirigeant imperturbable de la Nouvelle Allemagne qui ne montre aucune pitié ou encore la troupe de soldats-roublards menés par l'ambigue Steiner. Afin de donner du poids authentique à cette uchronie, les auteurs insérent de véritables personnages historique comme Reinhard Heydrich , bras droit de Himmler, bête redoutable du nazisme, qui survit ici dans cette uchronie pour devenir le leader des SS, figure d'une ancienne autorité supplanté par le Nouvel ordre teutonique représenté par Zytek...

Le cadre de l'uchronie est bien écrite malgré un côté un peu balourd avec les robots méchas qui insufflent juste de la densité dans les scènes de guerre. de même; le titre aurait pu flirter avec le Z à travers des personnages de zombies qui plongent le récit dans une dimension plus horrifique mais ce cocktail d'ingrédients qui aurait pu s'avérer indigeste fonctionne très et alterne efficacement entre les joutes du complot et de la prise de pouvoir, et les scènes de guerres âpres et violentes...

Au final, on dévore tout simplement ce premier tome auto-conclusif dont le cadre s'est enrichie de six autres volumes...

Vincent Brugeas, diplomé d'histoire, et Ronan Toulhoat , signaient alors leur première bd, par la suite, ils confirmeront toujours leur talent chez l'excellent éditeur Akileos avec le roy des ribauds. Pour un premier titre, ce duo qui se retrouvera à maintes occasions signe donc une uchronie palpitante, froide, dôté d'un suspense impeccable qui nous bouscule et nous retranche derrière les tranchés d'un monde "presque" dépourvu d'espoir , un véritable loup dans la bergerie...
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Un comic bien sympathique qui fais le boulot. L'histoire des nazis revisité de manière très original.
Les dessins sont plutôt jolie même si ce n'est pas forcément le style que je préfère.
Une bonne découverte.
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Ralalala, des BD comme je les aime (Block 109, New York 1947, Soleil de Plomb...) !
Un monde apocalyptique, des conflits armés et peu d'espoir d'en réchapper. Les graphismes sont superbes, bien étudiés pour coller à leur récit. Les images sont à bien observer, elles sont toutes aussi importantes que le texte !
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L'uchronie est un genre très en vogue actuellement et bon nombre de séries fleurissent depuis quelques années. On citera entre autre les « Jour J » de chez Delcourt et autres « New harlem », « New Byzance » et j'en passe des éditions Glénat. C'est un style scénaristique qui laisse une grande liberté de manoeuvre aux auteurs qui s'y intéressent puisqu'ils partent de faits avérés – généralement historiques – pour les détourner, les réinterpréter et se les réapproprier dans le cadre d'un scénario de fiction. le point de départ est souvent le bon vieux « Et si… ? ». Et si l'Histoire ne s'était pas déroulée comme nous la connaissons ? Pour moi la question mérite d'être posée. Et même si le plus souvent la réponse relève du pur fantasme, l'uchronie n'a en rien vocation à réécrire l'Histoire des manuels scolaires mais juste à créer simplement une fiction autour de celle-ci. le regard des auteurs ne sera d'ailleurs pas forcément objectif sur les évènements réels dont le récit s'inspire. Si l'exercice de style et avant tout un magnifique laboratoire permettant de nombreuses expérimentations scénaristiques, il est aussi très scabreux. le mélange entre fiction et réalité doit être subtil sous peine de voir le lecteur rapidement s'ennuyer ou carrément refermer prématurément le livre. Et ce fût un peu le cas pour certains d'entre nous sur cette lecture.
Car si nous sommes quand même une majorité à en avoir apprécié la lecture, Block 109 n'a pas convaincu l'ensemble des chroniqueurs de K.BD.

L'article complet en suivant le lien :
Lien : http://blogkbd.wordpress.com..
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Je dois bien admettre ma surprise à la lecture de cette uchronie dessinée. L'intrigue débutait pourtant de manière assez convenue avec un postulat déjà-vu dans le genre (l'assassinat d'Hitler) et une thématique de base, celle du sérum du super-soldat, qui n'est pas nouvelle non plus.


Mais « Block 109 » s'écarte progressivement des clichés habituels pour dévoiler une histoire riche de réflexions et surtout d'émotions. le scénariste y développe un univers cohérent et un propos intelligent tout en trouvant le parfait équilibre entre la pure action et les complots politiques.
Les dessins au crayon sont du plus bel effet et, avec ces couleurs ternes, se marient parfaitement avec le scénario et son sujet.


Une bonne surprise.
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Ça a été tout d'abord une vraie claque visuelle. Les graphismes, particuliers de prime abord à cause de cet effet crayonné sépia, s'avèrent coller parfaitement à l'ambiance et au récit, et font partie intégrante de l'identité de l'oeuvre.
Un très bon scénario, entre uchronie avec certains personnages historiques, action de guerre, fantastique apocalyptique et horrifique, science-fiction, le tout mixé en des scènes très cinématographiques, et avec des thèmes importants et surtout bien traités tel que "la fin, même noble, justifie-t-elle tous les moyens ?"...
Bref, un beau succès critique et commercial justifié, qui ouvre des perspectives intéressantes pour ses spin-offs.
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