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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie les éditions Belfond pour cet envoi rapide et Nicolas pour m'avoir proposé de donner mon avis sur ce livre dans le cadre d'une masse critique. Un polar, c'est toujours un cadeau sympa.
Robert Bryndza donc, auteur né à Lowestoft (côte anglaise, Suffolk) en 1979 et d'origine slovaque, a été comédien pendant sept ans avant de se lancer dans l'écriture. Cela se voit.
Si je voulais faire vite, pour résumer, je dirai que c'est une série télé transposée sur papier de qualité.
Comme une série, il y a en effet deux fils narratifs mêlés.
Le long terme : l'évolution du personnage qui va être (ou est déjà apparemment) récurrent : Erika. Ses amis, ses amours, ses emmerdes... Originalité du personnage : elle est arriviste et a mauvais caractère. Elle veut être calife à la place du calife. Alors elle fait des crises de jalousie, s'emporte sans qu'on sache vraiment pourquoi. On aime ou on n'aime pas...
Le court terme : un psychopathe tue des filles dans Londres, en évitant les caméras, en utilisant des VPN pour ne pas être tracé sur le web, en jouant avec les rezos sossios pour pécho ses victimes.
« Toutes ces jolies filles, elles ont rien compris »
« Devenu débile pour des petites connes »
On lui court donc après avec un tempo que je n'ai pas trouvé très réaliste, mais pratique pour arriver à un final télévisuel et rapide et visuel.
Enfin visuel, c'est à voir ... Comme c'est le final, je laisse aux éventuels lecteurs le soin de décider.
Je peux citer également par exemple un novice qui réussit à ouvrir un cadenas avec une épingle à nourrice... avez-vous déjà essayé en vrai ? Moi oui (pas de chance M. Bryndza) et je garantis que c'est bien compliqué, même avec un kit spécial cambrioleur (mais qui est ce Burjbabil pensent mes amis !). La traductrice, toujours, s'est fait plaisir, c'est sûr.
Donc voilà, décemment je ne peux pas considérer que ce livre tient la route en termes de crédibilité, si tant est que le psychopathe le soit (là, je suis moins spécialiste), ce qui ne m'a pas paru non plus si évident (Dexter ne s'emporte pas à sa troisième victime, désolé).
Bref,
« car j'ai beau être un bon gars, j'peux pas donner c'que j'ai pas »
« ces histoires de filles, c'est des sitcoms, han »
C'est une lecture certes rapide, rythmée et cadencée, mais assez peu enthousiasmante finalement.
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"Erika ne trouva pas le sommeil cette nuit-là. Au bout de plusieurs heures allongée dans l'obscurité, elle se leva pour regarder par la fenêtre qui donnait sur le petit parking de sa résidence. La neige n'avait pas cessé de tomber, transformant les voitures en masses blanches informes. Dans le coin, contre un haut mur de brique, s'alignaient trois bennes à ordures. Il régnait un silence total, à l'exception du léger tapotis des flocons sur la vitre. le corps ravagé de Lacey Greene refusait de quitter ses pensées. À seulement vingt-deux ans, Lacey avait toute la vie devant elle."

Erika Foster, dans ce quatrième volume d'une série qui gagne sûrement à être lue dans l'ordre de parution, n'est plus aux affaires criminelles de Londres mais affectée dans un service de police qui établit des statistiques.

James Peterson, son compagnon, et ancien collègue à la Criminelle, est appelé après la découverte du cadavre d'une très jeune femme dans une benne à ordure. Erika ne résiste pas et s'impose sur la scène de crime. Autant dire qu'elle ne lâchera plus l'affaire et trouvera le moyen de revenir dans ce service qu'elle regrette d'avoir quitté.

L'enquête en elle-même révèle vite que ce n'est pas un meurtre isolé. Un autre crime peut être relié par un mode opératoire similaire. Qui plus est, le tueur est en roue libre et récidive rapidement. Erika et son équipe parviendront-t-ils à l'arrêter avant qu'il ne commette d'autres crimes ?

J'ai des sentiments mitigés pour ce thriller. Il faut préciser que j'en lis très peu et je ne prétends donc pas avoir un avis particulièrement éclairé sur le sujet.

Le personnage d'Erika Foster est attachant. Elle est volontaire et contrairement à beaucoup d'autres personnages de policiers à succès, elle n'est pas constamment au bord de la rupture nerveuse. Elle a ses failles, mais réussit à les supporter... Son entourage est également bien dessiné.

Les enquêtes sont prenantes. Mais, et c'est sûrement le genre un peu "grand-guignol" du thriller, qui le veut, entachées de beaucoup d'invraisemblances et de coïncidences beaucoup trop visibles.

Le style est vivant, très animé et la traduction de Chloé Royer me semble excellente C'est en grande partie dû au grand nombre de chapitres, plus de 90, ce qui réduit donc chacun à quelques pages seulement. Je juge un peu artificielle cette manière d'écrire, qui multiplie volontairement le suspense de la fin de chaque chapitre pour donner du rythme. Mais je suppose que c'est adapté à une époque incapable de rester plus de quelques minutes sur un même sujet...

Vous passerez tout de même un bon moment en lisant ce roman, de la même façon que si vous regardiez un téléfilm policier de la BBC ou de ITV. Ce n'est en aucun cas indigne d'être publié, et le succès que rencontre l'auteur le prouve. Ce n'est probablement simplement pas pour moi.

Je remercie néanmoins les éditions Belfond Noir et Babelio de m'avoir adressé ce roman dans le cadre d'une opération Masse Critique.
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Comme dans les précédentes enquêtes d'Erika Foster, on suit avec un plaisir certain l'avancée de l'affaire. L'alternance des chapitres entre la police et le tueur donne un rythme qui ne faiblit jamais et qui donne envie de continuer la lecture. J'ai toujours bien aimé cette structure narrative, quand elle est bien menée, car elle donne une sensation d'immersion et qu'on passe le livre à se demander quand les pistes suivies par la police vont rencontrer celle du coupable.
Le personnage d'Erika Foster n'est pas particulièrement sympathique (voire même antipathique dans sa façon de traiter les autres), mais, malgré cela, son acharnement à résoudre les affaires qui lui sont confiées happe le lecteur. Elle fait partie de ces flics qui ne vivent que pour leur métier et enchaîne les problèmes au fil des romans (pour cette raison, mieux vaut lire la série dans l'ordre de parution, sous peine de ne pas comprendre les allusions faites aux tomes précédents).
Les thrillers de Bryndza ne sont pas inoubliables mais ils font passer de bons moments de lecture.
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Jolies filles est un thriller qui se lit rapidement, plutôt agréable même s'il n'a rien d'exceptionnel.
La narration est très classique, on suit l'équipe chargée de l'enquête en parallèle du tueur. Il n'y a pas vraiment de suspens quant à la fin ou à la personnalité du psychopathe et j'avoue rester sur ma faim...Bien mais sans plus en bref.
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