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Lecture relativement décevante car ce livre aurait pu être bien meilleur, s'il s'en était tenu à l'histoire chronologique des découvertes scientifiques, sans introduire de people-isation inutile et en mettant à jour le contenu des dernières avancées scientifiques (astronomie, biologie, climat, etc.).

Le positif :
- ton léger et parfois mordant (mais on ne se bidonne pas non plus comme je le pensais en lisant les autres critiques).
- Regard critique sur le lacunes et solidité des théories
- Couverture d'un grand nombre de sujets, gros travail de recherche derrière
- Des chapitres vraiment intéressants, hélas trop rares, qui développent un sens de l'émerveillement face à la complexité de la nature

Ce qui je n'ai pas aimé :
- "People-isation" du récit au détriment de l'analyse de l'intérêt scientifique. Exemple : dès qu'on présente un scientifique, on apprendra où il est né, qui sont ses parents, les commérages autour de sa vie, les conflits avec d'autres scientifiques. Parfois sur des pages et des pages. Ca ne m'intéresse pas.
- Chapitre (très) inégaux (dans leur intérêt et profondeur d'analyse) et approche non-chronologique
- Prisme très américain dans les auteurs retenus
- Rien sur le réchauffement climatique alors que la fin d'un chapitre mentionne l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère.
- Lecture plutôt lente, pas forcément haletante
- Pas à jour des dernières connaissances sur un tas de sujets (anthropo, physique, climat)
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Très didactique, très complet, l'auteur aborde TOUS les sujets, très bien narré , de nombreuses anecdotes, mais très anglo-americain sur les inventeurs, les savants.les découvertes.
De plus il y a tellement d'infos qu'il faut être concentré (Audio) car sinon, on perd vite le fil.
De nombreux chapitres ce qui permet de découper sa lecture pour assimiler les thèmes abordés.
En fin, l'auteur n'est pas super optimiste et on se rend compte que l'existence de la vie humaine ne tient à rien et que tout peut arriver, mais avec brio et humour
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Voilà le livre qui va vous réconcilier avec les sciences si vous n'avez pas la fibre rationnelle. Pour tous les autres, ça va être un régal.
Bill Bryson est américain mais il a ce détachement dans l'écriture propre aux britanniques, un humour pince-sans-rire qui désamorce le sérieux de l'affaire.
Car tout y est… ou presque. de l'infiniment grand, démesure du cosmos qui dépasse grandement l'entendement de notre pauvre petit cerveau de primate jusqu'à l'infiniment petit qui, pourtant à l'opposé, donne le même vertige de mensurations que l'on ne peut admettre.
Du Big Bang à la prochaine extinction massive des espèces présentes (500 disparaitraient chaque semaine) à laquelle nous ne sommes pas étrangers, Bill Bryson passe tout en revue par le prisme de ceux qui ont fait ces découvertes. C'est ce qui rend le livre vivant, passionnant, bien loin de traités abscons, obscurs, savants.
On se rend alors compte que les chercheurs, les découvreurs sont, comme ces artistes maudits, ignorés de leur vivant et que souvent d'autres moins scrupuleux viennent leur voler leur idées. le monde de la recherche est une jungle. Trop en avance, ils heurtent les idées de l'époque. Mais gare à ceux qui, trop idéalistes, laissent passer leur chance ou, peut-être pire, dont les découvertes sont corrompues par de plus opportunistes. On se chamaille aussi beaucoup entre savants. de grands enfants, je vous dis.
Il n'est nul besoin de recourir à des effets de prodigieux pour captiver l'auditoire : tout est démesuré. Ainsi il faut savoir que nous sommes bien fragiles, à la merci de météorites détruisant tout sur son passage, de rayons cosmiques invisibles mais sacrément déstabilisant, sans parler de virus qui pourraient prendre le pouvoir en deux temps trois mouvements.
On croit tout savoir sur tout. En ouvrant ce recueil, on s'aperçoit avec effroi que la seule chose que l'on sait parfaitement c'est notre ignorance.
Tout bouge tout le temps : la lune s'éloigne de notre planète à raison de 3m75 chaque année. Lent divorce qui nous laisse quand même suffisamment de temps pour admirer notre satellite et les intentions parfois coupables qu'on lui prête.
Les continents eux-mêmes sont de vrais tapis roulant à l'allure où poussent nos ongles. A l'échelle du Temps, cela a toute fois permis à l'Amérique de s'éloigner de l'Afrique de la valeur d'un océan tout de même et à l'Inde de pousser l'Himalaya vers le ciel.
Ce bouquin est un véritable livre des records. Qu'on s'en rende compte :
Il existe juste 92 éléments naturels sur terre, pas un de plus. le plus rare : le francium. Je confirme, puisque, pas plus que vous sans doute, je ne doutais de son existence avant de l'avoir découvert au détour d'une page riche en révélations.
1385 millions de mètres cubes d'eau sont disponibles sur notre planète mais que cela ne nous enjoigne pas à la gaspiller comme nous le faisons car moins de 3% est potable, que 90% de ces 3% sont difficiles à récupérer et qu'il n'est pas possible de rajouter une seule goutte à l'ensemble.
Un orage contient autant d'énergie que peut en consommer le territoire des Etats-Unis peu réputé pour sa pondération en toutes choses. Multipliez cela par 1800 décharges mondiales à chaque instant, vous aurez une légère idée de ce qu'entendait Albert Einstein dans son équation e=mc² (la quantité d'énergie contenue dans la matière est considérable).
Il y a plus de combinaisons possibles d'acides aminés pour constituer une protéine que d'atomes dans l'univers, j'ai bien dit Atomes et pas simplement d'étoiles - là déjà, on a une vague idée de l'infini : cent milliards de galaxies multipliés par deux fois plus d'étoiles dans chacune d'elles.
Vous l'aurez compris, la naissance de la vie tient du miracle et votre présence sur cette terre parait bien improbable. Vous n'imaginez pas quelle chance vous avez, alors ce n'est pas la peine d'en faire un fromage lorsque vous ratez votre bus ou que votre nouvelle coupe de cheveux ne vous convient pas.
Nos cellules ont en moyenne une vie de quelques mois, à peine une semaine pour celles de la bouche : si vous vous brûlez la langue, la douleur disparaitra avant le weekend. Globalement, notre corps se régénère tous les neuf ans; cellulairement parlant nous sommes tous des gamins.
Bryson a cette faculté rare chez nos chers scientifiques de parler notre langue. Et même s'il prend un certain plaisir à écrire en tous chiffres les puissances de dix, au moins ne s'évertue-t-il pas à les noter en toutes lettres.
Bien sûr, si vous cherchez la réponse au pourquoi votre ordinateur plante sans arrêt et comment régler une bonne fois pour toutes cette fuite sous l'évier, vous n'obtiendrez pas ici le moindre indice. Pour tout le reste, c'est parfait.
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Un livre qui se dévore du début à la fin. j'ai été bluffé par la capacité de l'auteur à parler de façon très simple de phénomènes complexes. On passe de l'infiniment petit à l'infiniment grand avec une facilité déconcertante.
On voyage extraordinaire que je relierai une seconde foires, c'est sûr.
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Les premiers chapitres (excellents) décrivent la formation de l'univers à partir de… rien ! Mais ensuite, quel foutoir, des pages interminables où l'on en apprend plus sur les tics, les tocs et les croyances bizarres des savants des époques passées que sur une réelle histoire de la science.
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Ici, l'auteur aborde à peu près toutes les questions que l'ont peut se poser sur la Vie, de la biologie à la paléontologie en passant par la chimie, la génétique, le nucléaire (et j'en passe), et tous les débuts de ces sciences, parfois très chaotiques. L'exercice est néanmoins assez difficile : résumer le savoir scientifique de centaines d'années en 600 pages, d'une plume compréhensible par tous. Nul doute que l'impasse a été faite sur de nombreux sujets, mais l'auteur s'en est remarquablement bien sorti en tentant de toucher à tout, sans pour autant se contenter de survoler les notions importantes. Parsemé d'une multitude d'anecdotes, d'une pointe d'humour et de beaucoup de références
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Une vulgarisation géniale sur l'histoire de la science, qui se lit avec autant de plaisir qu'un roman et contient pourtant un panorama de la majeure partie de l'histoire des grandes découvertes. Bref, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, c'est l'aventure de la recherche de la connaissance depuis le XVIIe siècle que nous raconte Bill Bryson : astronomie, physique, chimie, paléontologie, biologie, géologie… tous les grands domaines scientifiques y sont évoqués.
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Ce livre est simplement enthousiasmant. Loin des ouvrages de vulgarisation souvent didactiques, sinon pontifiants, voire moralisateurs maintenant que nous sommes responsables de tous les maux géologiques qui s'abattent sur nous (enfin pas sur tous ...).
Ici, c'est un véritable roman, des anecdotes, des rebondissements, des saillies inattendues qui jalonnent l'histoire de l'humanité. Même un scientifique apprendra des choses sur les noms qu'il cite régulièrement dans ses lois ; « Newton n'appliquait que pour une faible part ses brillants talents à la science véritable. Il consacra la moitié de sa vie à des travaux d'alchimie et à une quête religieuse forcenée. Il était secrètement membre de la secte hérétique des arianistes, qui réfutait le dogme de la Sainte-Trinité – ce qui ne manquait pas de sel pour un membre du Trinity College de Cambridge. »
C'est une moquerie sans en être une, c'est juste le talent de l'auteur à remettre à sa juste place chacun des noms que l'on a tendance à révérer béatement alors que ce n'étaient que des hommes, avec leurs faiblesses, leurs tares mêmes.
Quel humour ! : « Pilâtre de Rozier testa l'inflammabilité de l'hydrogène en en avalant une gorgée et en la recrachant sur une flamme, démontrant du même coup que l'hydrogène est bien explosivement combustible et que les cils ne sont pas nécessairement un trait permanent sur un visage humain ».
On y retrouve cette idée que le génie qui découvre quelque chose de novateur dans son coin est une construction a posteriori, comme la plupart des grands mythes historiques d'ailleurs.
« C'est bien parce que les idées de Mendel n'avaient jamais totalement disparu de l'horizon scientifique qu'elles furent si promptes à reprendre vie quand le monde fut prêt à les recevoir»
Les derniers chapitres consacrés à l'évolution et au climat sont justes incroyables d'intérêt.
« L'ADN ne faisait strictement rien. Il était simplement posé dans le noyau, liant peut-être les chromosomes ou ajoutant une pointe d'acidité sur commande, ou remplissant une autre tâche triviale à laquelle on n'avait pas encore pensé. La nécessaire complexité, pensait-on, devait se trouver dans des protéines du noyau. Toutefois, écarter l'ADN posait deux problèmes. D'abord, il y en avait trop : 2 mètres dans quasiment chaque noyau, ce qui semble indiquer que les cellules le tiennent en grande estime ».
On y touche l'essentiel de l'esprit scientifique, à l'opposé du scientisme : le doute et le questionnement.
« L'idée que vous puissiez en retirer un de votre corps et l'embarquer pour l'étudier ailleurs était aussi absurde pour bien des pairs de Morgan que l'est de nos jours l'idée de capturer une pensée et de la placer sous un microscope. »
Et une mise en perspective de notre prétention à porter des valeurs morales « universelles ».
« Dans les années 1950, les chercheuses de King's College étaient traitées avec un dédain qui trouble la sensibilité moderne – et d'ailleurs toutes les sensibilités. Quel que fût leur degré d'ancienneté, elles n'étaient pas autorisées à pénétrer dans la salle des professeurs, mais devaient prendre leurs repas dans une pièce que Watson qualifiait lui-même de « turne défraîchie ».
Enfin, de grandes idées, sujettes à débat et à réflexion sont là, simplement exposées :
« Cela commence à devenir un peu énervant, mais il semble bien que le but de la vie soit de perpétuer l'ADN. Les 97 % de votre « ADN-poubelle » sont constitués de groupes de lettres qui, selon les termes de Ridley, « existent pour la pure et simple raison qu'ils sont bons à se dupliquer ». En d'autres termes, l'essentiel de votre ADN n'est dévoué qu'à lui-même : vous êtes une machine pour le reproduire, et non l'inverse. La vie, nous le savons, veut simplement être, et l'ADN est ce qui la pousse à le vouloir. »
Par contre, avec ce genre de phrases, on se demande s'il serait édité aujourd'hui :
« Grâce aux carottes de glace du Groenland, nous disposons d'un relevé détaillé du climat sur plus de 100 000 ans, et ce que l'on y trouve n'est pas réconfortant. Il montre que sur l'essentiel de son histoire récente, la Terre n'a pas été cet endroit stable et tranquille où a pu se développer la civilisation, mais qu'elle n'a cessé d'osciller brutalement entre des périodes de chaleur et de froid intenses. »
Mieux, il permet une vraie réflexion loin du prêchi-prêcha mâchouillé par nos embrouilleurs actuels :
« le réchauffement global de la planète pourrait donc paradoxalement entraîner un fort refroidissement local de l'Amérique et de l'Europe du Nord. le climat est le produit de tant de variables – les variations des niveaux de dioxyde de carbone, la dérive des continents, l'activité solaire, les oscillations des cycles de Milankovitch – qu'il est aussi difficile de comprendre les événements passés que de prédire les événements futurs. Cela nous dépasse, tout simplement »
Il finit bien sûr sur une note triste sur le rôle de l'humanité dans la diminution drastique des espèces vivantes à la surface de la terre, pas parce que nous prenons des bains, copulons et roulons en automobile pour nous rendre à la plage, mais parce que nous n'avons d'humanité que le nom et passons la plupart de notre temps à tuer, exterminer, éradiquer tout ce qui nous gêne, animal, végétal ou même congénères.
« Rothschild n'était pas le seul à vouloir capturer des oiseaux à n'importe quel prix, et d'autres se montrèrent bien plus cruels que lui. En 1907, quand un célèbre collectionneur du nom d'Alanson Bryan apprit qu'il avait tué les trois derniers spécimens de drépanide noir, une espèce d'oiseau des forêts découverte à peine dix ans auparavant, il nota que la nouvelle « l'emplissait de joie »
Pour finir par cette phrase philosophique :
« C'est une pensée troublante de se dire que nous pouvons être l'achèvement suprême du monde vivant et son pire cauchemar à la fois »
A lire absolument.
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Le titre de ce livre de Bill Bryson peut faire sourire mais quand on le lit, c'est la franche rigolade ! Ce livre a reçu le prix Aventis pour le meilleur livre de vulgarisation scientifique en 2004 et le prix Descartes de la communication scientifique en 2005 et c'est tout à fait justifié.

J'ai la chance d'avoir lu pas mal de livres de vulgarisation scientifique dans ma vie dont beaucoup d'excellents mais celui-là me laissera un souvenir unique et impérissable. Comment un personnage comme Bill Bryson (qui est écrivain-voyageur) peut prétendre raconter « l'histoire de tout » en 600 pages ? Eh bien si, c'est possible, il l'a fait, et de manière absolument incroyable. J'ai rarement appris autant de choses dans un livre, surtout avec un humour aussi décapant et incisif, impossible d'échapper à un ou deux rires tout haut dans mon lit le soir pendant mes lectures ! Ce livre est destiné au grand public mais même sur des sujets scientifiques pourtant familiers, il réussit à nous faire redécouvrir l'histoire des sciences avec son angle de vue bien à lui.

Bref, vous l'aurez compris, si vous êtes curieux, vous devez lire ce livre !
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Je ne peux pas être objective : Bill Bryson est un de mes auteurs fétiches, et "Une histoire de tout, ou presque..." figure dans les six livres que j'emporterais sur une île déserte !
J'aime l'aspect sciences, j'aime la plus de M. Bryson, et j'adore le mélange !
Drôle et ludique, c'est - à mon avis - un petit bijou à mettre entre toutes les mains.
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