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3,9

sur 1521 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une merveille ! Ce roman nous plonge dans les pays-bas du XVIIème. J'y ai retrouvé la douceur des tableaux de l'époque alors même que la vie de Nella est malmenée. le cabinet, les miniatures transforment sa vie et la transforment. Un moment merveilleux de lecture.
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Je me suis régalée! Tout m'a ravi: l'histoire, la plume, le développement des personnages, le rythme. J'avais l'impression de faire partie du livre, cela m'arrive tellement rarement. Mon coeur battait au rythme de celui des personnages. J'ai ressenti tellement d'émotions. le travail de la traductrice y est certainement pour quelque chose: Dominique Letellier. le choix des mots était tout simplement parfait!
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Ce très grand succès n'a plus besoin d'être présenté… magnifique fresque se déroulant à Amsterdam au XVIIème siècle, ce roman est un bijou d'étude de la nature humaine, et de ce que le pouvoir de l'argent et la crainte de la religion ont pu faire des êtres habitant cette maison cossue du croissant d'or.

Nella y arrive à tout juste 18 ans, pour épouser Johannes, commerçant quadragénaire qui passe plus de temps en mer et en Afrique qu'à Amsterdam. Les deux femmes de la maison, Marin sa belle-soeur et Cornelia la servante, lui font un accueil glacial tandis que les jours passent et que le mariage n'est toujours pas consommé. Johannes, lorsqu'il est présent, semble préférer ses chiens et Otto, son serviteur noir à toute autre compagnie.

La maison miniature qu'il offre à sa jeune femme n'est-elle qu'une occupation, qu'une distraction comme il le prétend ? Qui est la véritable maîtresse de maison, la timide Nella ou l'autoritaire Marin ? Qui est vraiment la personne qui fait livrer les poupées et meubles miniatures destinés à ce jouet de jeune fille ?

Véritable roman d'initiation autant que peinture historique, Miniaturiste emporte par un rythme lent et régulier, dans les profondeurs de la psychologie de ses différents personnages, et nous fait vivre de nombreux rebondissements. L'existence d'une suite ne peut que titiller ma curiosité…
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J'étais dans une panne de lecture et aucun roman ne me faisait particulièrement envie, mais j'imagine que, comme pour beaucoup de dévoreurs de livres, tels que moi, l'idée de ne pas avoir une lecture en cours est absolument irréalisable. Sans mes fidèles livres, je ne peux plus me concentrer sur rien car le manque se fait sentir, ça en devient presque une sorte de drogue non néfaste.
J'ai donc pris un livre, un peu au hasard, qui se trouvait dans ma PAL depuis déjà deux ans au moins. Il me faisait un peu plus envie que les autres car j'adore les choses miniatures, que ce soit les maisons de poupée, les tomates cerises ou bien les porte-clefs, une passion bien étrange, mais je ne peux pas m'empêcher d'être fascinée par les petites choses. le hasard fait bien les choses.
Dès les cent premières pages, j'ai été happée par l'histoire et par la plume envoûtante de Jessie Burton, qui recréé sous nos yeux l'Amsterdam du XVIIe siècle avec tant de justesse, tant de beauté que je me représentais parfaitement les lieux et j'avais presque l'impression d'entendre les voix des personnages, de voir ces belles maisons, ces beaux vêtements, de pouvoir les toucher. L'écriture est très fluide et le texte se lit très facilement, je ne voyais pas les pages défiler et j'ai traîné mon livre partout avec moi durant les quelques jours où je le lisais. Les descriptions étaient absolument sublimes, et avaient l'art de créer sous mes yeux un monde paraissant incroyablement réel. J'avais l'impression de sentir les mots sautiller avec légèreté dans ma tête, et je les lisais en les savourant comme on savoure une viennoiserie toute chaude qu'on vient d'acheter à la boulangerie.
Pour ce qui est de l'histoire et de l'intrigue, je suis vraiment subjuguée par ce roman. le sujet est vraiment très original (je n'ai jamais entendu parler jusqu'alors, ou bien très peu, de romans parlant de miniaturistes). J'ai adoré découvrir ce monde miniature qui se créé petit à petit dans le cabinet de Nella, et le mystère qui rôdait autour du miniaturiste me faisait frissonner d'excitation. L'ambiance du roman, à la fois légère grâce à la plume fine et habile de l'autrice et pesante de tous ces secrets et complots et toutes ces questions que l'on se pose sur les personnages fonctionne incroyablement bien et rend ce roman vraiment plaisant à lire, et j'ai pu apprendre beaucoup de choses sur Amsterdam à cette époque, sur la condition des femmes, l'influence de l'Eglise sur les moeurs, etc. de plus, l'intrigue est riche en rebondissements, et ce jusqu'à la fin. Beaucoup d'éléments m'ont agréablement surprise et n'ont fait qu'ajouter une cerise sur ce gâteau déjà délicieusement appétissant.
Chaque personnage est développé et j'ai adoré les suivre le long de leurs aventures. le personnage principal, Nella, est très attachant, à la fois naïve car à dix-huit ans, elle commence tout juste à découvrir ce qu'est la vie, et maligne car elle parvient à se sortir de situations délicates en élaborant des stratagèmes. le personnage de Marin est très intéressant à suivre également, car elle est tout le contraire de ce qu'on croit, cachant bien des secrets sous un visage de marbre et une attitude dédaigneuse. J'ai vraiment aimé les personnages les uns après les autres, comme de vraies personnes, mêmes ceux qui étaient antipathiques, car ils étaient réalistes et ressemblaient tout simplement à des personnes réelles. Les réflexions féministes de Nella et Marin m'ont beaucoup plu, et j'ai pu découvrir la difficulté d'être une femme indépendante à cette époque-là, ayant le peuple et l'Eglise contre soi et étant vue comme une sorcière ou une prostituée. Néanmoins, le fait d'aspirer à la liberté et l'indépendance et de se battre pour elles peuvent parfois aboutir à des résultats concluants, même si cela prend très longtemps.
Pour conclure, j'ai adoré cette lecture et je suis d'autant plus heureuse que j'ai découvert ce roman par hasard. Cette plume magnifique et légère et ces femmes hautes en couleurs étaient tout ce qu'il me fallait pour vaincre ma panne de lecture et me remettre à dévorer des livres avec gourmandise !
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En bref, un roman surprenant de bout en bout !

En refermant ce livre, je me rends compte que je ne m'attendais absolument pas à ce que j'allais lire. Alors que le titre et le résumé laissent penser à une intrigue basée sur le métier de miniaturiste, on découvre finalement une famille bourgeoise d'Asterdam au XVIIe siècle. [...]
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Les Hollandais sont réputés pour leur franc-parler et leur goût de la transparence qui remonteraient au calvinisme s'installa comme religion dominante lors du XVIIème, le Siècle d'Or hollandais. Ne dit-on pas que traditionnellement les maisons hollandaises n'avaient pas de rideaux parce que les bons citoyens n'ont rien à cacher à leurs voisins ?
Pourtant, une promenade plus attentive le long des canaux peut révéler de nombreux secrets. A quelques encablures de la Oude Kerk, la plus ancienne église de la ville, passée du catholicisme au calvinisme lors de la Réforme, on peut visiter « Ons' Lieve Heer op Solder », autrement dit « Notre Seigneur au Grenier », une église catholique cachée au troisième étage d'une maison bourgeoise. Des bords du canal, rien ne permet de deviner, l'existence de cette église clandestine où se disait la messe quand, dans les Provinces Unies, la religion catholique était interdite, et ensuite tolérée à condition d'éviter toute publicité.
Cette tension entre transparence et secrets, entre la flamboyante « Ronde de Nuit » de Rembrandt et les scènes intimistes de Vermeer, entre la frugalité puritaine des portraits de marchands habillés de noir avec un simple col de dentelle blanche et l'exubérante ostentation de certaines natures mortes, on la retrouve au Rijksmuseum. C'est dans une des salles de ce musée que l'on peut admirer la maison de poupées de Petronella Oortman. Cette exceptionnelle réplique de la maison que Petronella Oortman habitait avec son mari, Johannes Brandt, un riche marchand a servi de point de départ et d'inspiration au captivant et séduisant roman « Miniaturiste (The Miniaturist) » de la jeune romancière anglaise Jessie Burton.
Burton imagine la vie de Petronella – Nella- une jeune aristocrate désargentée venue de la campagne pour épouser le riche Johannes, et vivre dans une maison patricienne sur le Herengracht d'Amsterdam. Johannes commerce aux quatre coins du monde, mais ignore ses devoirs d'époux. Est-ce pour se faire pardonner qu'il offre à sa femme une maison de poupées, copie conforme de leur habitation ? La jeune épouse est d'abord vexée d'être considérée comme une petite fille que l'on console avec un jouet, fut-il somptueux.
Nella fait appel aux services d'un miniaturiste pour compléter la décoration et les personnages de sa maison. Les pièces qui lui sont livrées sont parfaites et stupéfiantes de réalisme. Mais bientôt, ces objets arrivent sans être commandés et semblent anticiper les événements et les drames qui vont frapper la maison. Qui donc fabrique ces miniatures ? Est-ce cette femme blonde qui semble suivre Nella de ses yeux bleus perçants quand elle s'aventure le long des canaux ? Que cherche-t-elle ? Avertir ? Punir ? Alors que les secrets éclatent au grand jour, que ruine et scandales menacent, Nella se retrouve seule pour prendre en main sa maison et braver l'opprobre des bien-pensants.

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Livre qui m'a enchanté et nous suivons pas à pas les trois personnages principaux Nella Oortman 18 ans au début du livre et son mari Johannes Brandt, homme d'âge mûr, et sa soeur Marin, n'oublions pas les talents d'un ou d'une miniaturiste. Tout se passe dans cette grande et imposante maison d'Amsterdam.
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Ce roman est plein de mystère et de secrets englués dans l'atmosphère brumeux d'Amsterdam de 1886. Des secrets qui se dévoilent peu à peu mais toujours aussi brumeux et étouffant que les canaux en automne.


Au delà de l'histoire de cette famille étrangement composée, nous survolons l'histoire social d'Amsterdam qui oscille entre Dieu et Mammon, entre la foi et le paganisme, entre les apparences et la réalité, entre vérité et hypocrisie, entre la haine et l'amitié gangrenée par l'argent et le pouvoir.



J'ai senti l'odeur du hareng du petit-déjeuner, j'ai entendu le vol du perroquet qui s'échappe, j'ai senti l'odeur du sang, entendu la meule tombant dans la mer. J'ai eu envie d'avoir les objets miniaturisés dans les mains, envie de crier avec Nella, envie de manger à la table de Cornelia, de patiner avec l'aveugle, de tenir Théa dans les bras, de consoler Toot... Tout cela pour dire que l'écriture est aussi minutieuse, précieuse, plein de détails que la maison miniature.

J'ai aimé ce roman, je me suis laissée prendre sans chercher à démêler le vrai du faux, sans compter les erreurs de traduction ni historique. Il m'a tenu compagnie alors que j'étais cloué au lit et il l'a bien tenu !



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Un contexte de l'âge d'or de la Hollande, de la prospérité des marchands d'Amsterdam, des conventions sociales fortes, du puritanisme,de la peur de l'Autre, du qu'en-dira-t-on, et de l'appât du gain.
Tous ces ingrédients font partis de la destinée de Nella, jeune fille orpheline de père, venant de la campagne, et mariée par sa mère, avec un riche marchand d'Amsterdam.
Le décor est planté, Nella arrive à Amsterdam et découvre sa nouvelle famille: Johannes, mari distant et absent pour ses affaires,Marin, sa froide belle-soeur, Cornelia et Otto , les serviteurs, Otto étant originaire du Suriname, et ayant une peau de couleur, et les deux chiens de la maison.
Elle s'ennuie, seule et sans chaleur, rêvant d'amour et de bébé.
Pour l'occuper, Johannes lui offre un cabinet de curiosités: leur maison en miniature.
Pour la meubler, Nella fait appel à un miniaturiste, mais lorsque les miniatures représentant les évènements de la maison, arrivent, Nella, prend peur, mais apprend aussi à dompter son destin, sa vie à Amsterdam, et son nouveau rôle.
C'est une histoire passionnante, avec du suspens, de la chaleur, de l'amitié, des intrigues, où Nella, apprend grâce à sa maison minature, à devenir adulte, sûre d'elle, sachant déjouer les intrigues d'Amsterdam et devenant indispensable dans sa nouvelle famille.
Une excellente lecture, que je recommande.
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Coup de coeur pour ce livre : superbe fresque historique qui scotche le lecteur.
Direction Amsterdam au dix-septième siècle en compagnie d'une riche famille de marchands qui, sous des dehors bien rangés, mène une vie remplie de secrets.
Ce que je peux vous dire c'est qu'après avoir entamé les aventures de Petronella, Nella pour ses proches, vous aurez des difficultés à stopper la lecture.
Lorsqu'elle débarque à Amsterdam chez son époux, sa belle-soeur l'accueille très froidement. Austère et puritaine, Marin, lui laisse peu de place dans la maison. Son mari, riche marchand est peu présent. Nella est bien seule et isolée. Pour l'occuper, Johannes offre une maison miniature à sa jeune épouse en lui proposant de la meubler.
Nella fait appel à une « miniaturiste » qui réalise des objets miniatures sur commande. Quelle surprise à la réception de ces objets … tellement proches de la réalité et bien plus encore. Je vous laisse découvrir le pouvoir de ces miniatures qui vont bouleverser la vie de Nella.
Très documenté et mêlant habilement suspense, fantastique, secrets et fanatisme religieux, une lecture riche et captivante à lire absolument !
L'auteure s'est inspirée d'une maison de poupée conservée au musée d'Amsterdam.
Voici la photo de la maison de poupée originale :
https://www.rijksmuseum.nl/nl/rijksstudio/kunstwerken/poppenhuizen/objecten#/BK-NM-1010,2

Merci aux éditions Folio.

Si vous avez envie de vous plonger dans cette période, je vous conseille aussi : « Les mots notre mes mains »
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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