Ile du Pacifique, atelier d'écriture, murder party… le synopsis d'"
Au Soleil redouté" contenait tous les ingrédients dont j'avais envie ce week-end. Et comme
Michel Bussi fait partie des auteurs de best-sellers dont je n'avais encore jamais rien lu, je me suis dit que c'était le moment d'y remédier.
Cinq fans de littérature et du célèbre auteur Pierre-Yves
François, dit PYF, ont gagné un concours qui leur offre un atelier d'écriture. Une semaine à griffonner en compagnie de leur idole, hébergées tous frais payés
au Soleil redouté, une pension paradisiaque des îles Marquises.
La jeune Maïma accompagne sa mère adoptive, et Yann a suivi sa femme pour profiter du séjour. Entre les exercices d'écriture et les beautés du folklore polynésien, tout va pour le mieux
au Soleil redouté. Mais très vite une disparition bouleverse l'harmonie. Les meurtres se succèdent à un rythme infernal. Parmi les survivants, chacun mène sa propre enquête.
J'avoue que je partais avec quelques apriori négatifs sur
Michel Bussi, comme souvent avec les gros vendeurs de titres.
La plupart du temps, ils ne font qu'appliquer des recettes narratives éprouvées. En bons techniciens du verbe, ils savent créer des émotions. Ils connaissent les ficelles du tempo, du climax, du cliffhanger. C'est leur boulot, qu'ils font presqu'à la chaîne.
Mais leurs personnages sont dénués de profondeur et la réflexion absente de leurs histoires.
Eh bien...c'est exactement le cas d'
Au Soleil redouté. Et pourtant, j'ai bien aimé. Parce que je ne cherchais pas une lecture philosophique. Parce que j'avais envie d'une dose d'insouciance, de divertissement, de dépaysement.
J'ai trouvé tout cela dans ce polar.
Le pitch du livre "atelier d'écriture +
Agatha Christie aux Marquises" m'a donné envie de passer outre mon jugement initial.
Et puis, j'aime bien garder l'esprit ouvert. En fait, une fois commencée la première page, la magie improbable a opéré. J'ai eu envie de lire la suite, de savoir qui avait tué, pourquoi, comment.
Oui,
Michel Bussi est un bon mécano du thriller. Effectivement, ses personnages sont des clichés. La bourgeoise alcolo, la gamine futée, la fliquette coincée, la vieille un peu maboule sortent tout droit d'un théâtre de marionnettes.
Mais...
Suite de cette chronique sur mon blog
Lien :
https://walkaway-fr.mon.world/