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3,94

sur 4049 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« le temps est assassin » est le titre du dernier roman de Michel Bussi, un thriller qu'on ne peut pas lâcher avant de connaitre la fin.
L'auteur nous emmène en Corse. Clotilde Idrissi, petite-fille d'une personnalité de la région de Calvi, revient sur l'ile de beauté 27 ans après l'accident de voiture qui a couté la vie à ses parents et à son frère. Son pèlerinage ne se passera pas comme elle se l'imaginait.
Michel Bussi alterne le présent et le passé ce qui donne un style tout à fait particulier. En multipliant les fausses pistes l'auteur joue avec nous, il nous tient en haleine, nous ne pouvons qu'aller jusqu'à la fin de ce thriller à suspense.
D'une écriture rythmée le roman se lit facilement, les personnages sont attachants. Mais j'avoue que j'ai trouvé le dénouement un peu « tiré par les cheveux ». La dernière partie qui nous propulse dans les années 2020 est superflue. Néanmoins je conseille ce roman, pour passer un moment agréable.
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J'ai longtemps hésité à acheter ce livre car à part le sublime " Nymphéas noirs" et le très bon " Un avion sans elle",j'ai été assez déçue par les autres livres de l'auteur, qui versaient souvent dans le grandiloquent et le peu vraisemblable.

Mais deux éléments de la 4ème de couverture m'attiraient: le lieu des évènements et l'intrigue.Alors, j'ai fini par le lire ( comme dirait l'ami Oscar, " je peux céder à tout, sauf à la tentation" !)

le premier point fort ( et pas des moindres!) pour moi, c'est le cadre de ce thriller: la Corse, une île, je le confirme, dont on tombe amoureux dès qu'on y pose le pied.Personnalité à part entière, fière et mystérieuse,envoûtante et dangereuse.Michel Bussi, en géographe de formation, nous présente , dès le départ, par une carte, où il a planté son décor: la région de Calvi.

Deuxième attrait: l'entrecroisement de deux époques au dénominateur commun, l'héroïne, Clotilde, très attachante. le passé, par l'entremise de son journal de vacances, à 15 ans, en 1989,avec des commentaires lapidaires de fin de chapitres très inquiétants, faits par quelqu'un qui, manifestement, s'est emparé de ce témoignage et le présent, en 2016, avec le retour en Corse de Clotilde, 27 ans après le traumatisme de l'accident de voiture où ses parents et son frère ont trouvé la mort.Elle est la seule rescapée.

Je n'en dirai pas plus, le suspens se doit d'être préservé.Comme toujours, chez l'auteur, on est happé par le mystère,les faits qui ne s'expliquent pas et l'on s'interroge sur les fantômes du passé, les soupçons, les fausses vérités. Après de nombreux rebondissements,tout se précipite et...

... et je n'ai mis que trois étoiles car cette fois encore, je n'ai pas été convaincue par la fin, peu crédible, frisant le sensationnel.Dommage !

Cependant, le livre m'a tenue en haleine et n'est-ce pas ce que l'on demande d'abord à un bon thriller ? Et surtout, il m'a donné envie de retourner en Corse pour découvrir cette région bien attirante, entre la citadelle de Calvi et la presqu'île de la Revellata.C'est aussi une belle réflexion sur les rapports mère- fille à l'adolescence, les ravages et les illusions du temps, ce temps " assassin qui emporte avec lui les rires des enfants..."
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Le temps est un assassin est mon premier Michel Bussi. J'adore découvrir de «nouveaux» talents, et tant l'auteur que son roman semblent bénéficier d'une bonne cote sur différentes plateforme. J'étais content. Mais je déchantai vite. Pour moi, ce fut loin d'être un coup de coeur. J'ai trouvé le roman long. Très long. Extrêment long. Trop long. Et, par moment, un peu ennuyeux. Je ne comprends pas l'engouement autour de cette oeuvre.

Pourtant, le début m'a accroché. Une femme revient sur le lieu d'un drame d'enfance, un accident de voiture dans lequel ses parents et son frère sont morts et duquel elle est sortie indemne. Et si ce n'était pas un simple accident ? J'adore les mystères, les enquêtes. de plus, quand la recherche de la vérité est menée par de simples civils qui ne disposent pas des moyens de la police – et dont la charge émotive est plus forte – tout est plus intense. Dans tous les cas, c'est un point de vue que j'aime bien.

De plus, Michel Bussi fait voyager sa protagoniste Clotilde Idrissi entre le présent et le passé, au moment du drame. Cette alternance doit culminer conjointement avec l'accident et sa résolution. Suspense voulu (et presque garanti, si je n'avais pas lu cette méthode dans bien d'autres romans). La trame qui se situe dans le présent, centrée sur l'enquête de Clotilde, est conventionnelle, avec toutes les pistes qu'on devine rapidement être fausses. Mais une grande importance est aussi donnée à ses problèmes de couple et à sa relation avec sa fille. Attention, longueurs à l'horizon ! Surtout que les aventures de Valentine font écho à celles de sa mère, telles qu'écrites dans son journal intime. Au moins, c'était vraisemblable. le style de l'auteur, dans ces moments, était proche de la façon de s'exprimer des adolescents.

L'autre élément qui m'a accroché est le lieu où est située l'action : la Corse. Je dois admettre que, sur ce point, je n'ai été qu'à moitié comblé. Toute l'action s'y déroulait, les personnages étaient criant de vérité (je pouvais facilement les croire corses) mais les caractéristiques de l'île n'étaient pas aussi spécifiques que je l'aurais espéré. Moi qui n'y suis jamais allé, je n'arrivais pas tant à visualiser l'endroit. Vers la fin, ça s'améliorait.

Malheureusement, rendu à ce point, ce que le roman gagnait en termes de descriptions de la Corse, il le perdait en crédibilité. Les rebondissements rocambolesques et à la limite du crédible deviennent si nombreux que j'ai perdu tout intérêt. Je ne les nommerai pas pour ne pas en gâcher votre lecture. Néanmoins, j'ai continué la mienne jusqu'à la fin mais pour la forme. Surtout qu'il restait si peu de pages, alors j'ai fourni l'effort nécessaire. Décidément, je ne sais pas si j'ai envie de me lancer dans un autre roman de Michel Bussi.
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Eté 1989, Paul Idrissi, habitant la Normandie, revient comme chaque année dans sa Corse natale avec son épouse, Palma et ses deux enfants adolescents,Nicolas et Clotilde.
Son père possède presque toute la presqu'île de la Revellata et veut la préserver d'un trop grand afflux de touristes. Il vit très simplement dans une bergerie.
La famille séjourne au camping proche de la bergerie des parents.
Lors d'un déplacement familial en voiture, c'est l'accident au bord d'une corniche abrupte. Toute la famille est décimée sauf Clotilde qui repart en France où elle sera accueillie par ses grands-parents maternels.
Eté 2016, Clotilde revient en Corse avec son mari Franck et sa fille Valentine une adolescente.
Clotilde est avocate, spécialisée dans le droit des familles et son mari responsable d'un service de jardinage. Ils vivent en Normandie eux aussi.
Elle se rend sur les lieux de l'accident, puis chez ses grands-parents qui vivent encore, chez le gendarme qui a enquêté.
Parallèlement, elle reçoit une lettre qui serait signée de la main de sa mère après l'accident.
Un personnage mystérieux lit son journal intime abandonné sur les lieux des vacances 27 ans plus tôt et d'autres signes viendront encore s'ajouter au climat ambiant.
L'intrigue est bien menée, la surprise finale est totale, l'écriture est de qualité mais c'est beaucoup trop lent pour moi.
Je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour l'auteur que j'ai ressenti comme trop superficiel dans ses valeurs.
Je n'ai pas encore retrouvé le Michel Bussi des "Nymphéas noirs" et je crois que je ne le chercherai plus.

Challenge pavés 2018
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Seule survivante de l'accident qui a coûté la vie à ses parents et à son frère après que leur voiture se fut écrasée au fond d'un précipice, Clotilde revient, vingt-sept ans plus tard, passer des vacances en Corse avec son époux et sa fille, retrouvant son grand-père, le patriarche intransigeant du clan des Idrissi.
Un retour pour exorciser le passé qui semble déranger la mémoire collective.
Que sait réellement sa famille Corse où règne la loi du silence ? Que s'est-il passé cet été-là ? Qu'en avait-elle perçu, peut-être sans le savoir, et consigné dans son journal qu'elle ne retrouva pas ? Qui a intérêt à faire remonter tout cela et pourquoi ?

Autant de question que l'auteur pose à son lecteur l'entrainant dans une ronde infernale.
J'ai tourné les pages avec avidité, je me suis perdue dans ces sentiers corses au milieu des mensonges et des fausses pistes. J'ai adoré me retrouver dans le décor sauvage et attirant de la Corse, à deux pas de Calvi, sur la pointe de la Revellata.

Michel Bussi est un maître dans l'art de la manipulation.
Le suspense est savamment dosé, les personnages sont passés au scanner, l'écriture est précise et fluide.
Que demander de plus pour un bon moment de détente ?


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J'ai lu très rapidement le dernier livre de Michel Bussi ( on me l'a prêté et il faut que je le rende la semaine prochaine ) et en tournant la dernière page, je ne peux que dire que je suis assez dubitative.
Alors que j'avais bien aimé Nympheas noirs, ici, je ne pense pas avoir accroché plus que cela à l'histoire.
Le postulat de base promettait une belle intrigue, et j'avoue que finalement je n'ai pas trop adhéré.
Personnellement, je me suis passablement ennuyée à la lecture de certains passages et j'ai trouvé certains personnages à la limite du cliché et de la caricature. le demi frere caché, le grand pere autoritaire, et il y a même une sorte de sorcière....J'ai deviné très rapidement certains liens entre les personnages car les ficelles étaient un peu grosses à mon gout.
La fin, dans le genre coup de théâtre, est certes au rendez-vous, mais j'avoue que je l'ai trouvée un peu trop invraisemblable...
Par contre, chapeau pour les descriptions de l'environnement, cela m'a vraiment donné envie de découvrir la Corse, l'ambiance est vraiment fort bien restituée.
En conclusion, je dirais que ce livre est à lire au bord d'une plage ou d'une piscine pendant les vacances, mais que si on recherche un bon polar selon mes critères à moua, mieux vaut lorgner du coté de james Lee Burke par exemple...
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C'est le premier roman que je lis de cet auteur. J'ai lu de nombreuses critiques sur lui, la plupart du temps très positives. Aussi me suis-je dit que j'allais en lire un pour voir… Ma foi, la lecture a été agréable, j'ai tourné les pages sans ennui mais… Je n'ai pas été emballée par cette intrigue qui se déroule sur deux époques, n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages principaux à commencer par Clotilde. Quant au grand-père corse, j'ai trouvé que son personnage frôlait la caricature : le patriarche respecté et respectable qui décide de tout y compris de la justice à appliquer aux coupables ! Mais de quel droit ? Et la fin trop rapide à mon goût m'a déçue. Bref, une déception. Pas sûre que je lise un autre roman de Bussi.

Challenge Pavés 2020
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En vacances en Corse, rien de plus agréable que de lire ce roman et encore plus quand on connaît déjà cette île de beauté et ses caractéristiques.
Mise à part ça, j'avais besoin d'un bon bouquin de plage, pas besoin de réfléchir surtout pas trop de concentration pour mon petit cerveau en mode détente.
L'histoire présente quelques invraisemblances du style, la fille orpheline ne revient en Corse qu'au bout de 27 ans et pourtant sa famille y réside toujours.
Mais pourquoi tant de temps avant ce retour?
L'alternance entre 1989 et 2016 n'est pas désagréable mais l'intrigue reste tirée par les cheveux et le nombre de fausses pistes est très élevé, les soupçons se tournent vers tout le monde juste pour nous mener en bateau.Rien de bien extraordinaire si ce n'est que ce pavé se lit assez vite.
Heureusement que je l'ai choisi pour mes vacances sinon je n'aurais pas garanti la critique.
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Un sentiment mitigé en refermant ce livre. le début est interessant, en mêlant la vie de Clotilde, le personnage principal, à 15 ans, hérisson rebelle et ébouriffé et tongs à tête de zombie, et la même Clotilde, 27 ans plus tard, avocate, mariée et mère de famille. L'intrigue est de taille, et le decor de toute cette histoire est superbe.
Mais hélas pour moi, le journal intime de Clotilde ado sonne souvent faux, l'histoire se fait de plus incohérente, décousue et hautement improbable, certains personnages frôlent la caricature, et je commence à trouver le temps long...
Alors malgré de bons moments de lecture, je suis quand même décue par ce livre.
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Première lecture de Bussi pour moi. Lors de mon passage en bibliothèque, ce roman était étalé en avant plan étant donné sa récente publication. Je l'ai choisi pour sa couverture, sans même prendre le temps de lire le quatrième de couverture. C'est que, voyez-vous, il est tombé pas mal de neige chez moi... alors, le sable blanc, la mer turquoise... plutôt tentant !!! ;)
J'ai été séduite par l'histoire. L'écriture de Bussi est simple, facile à lire. Les pages se tournent rapidement, tellement, que j'ai fini ce bouquin en une journée, malgré ses quelques 520 pages. L'utilisation d'un retour dans le passé est justifié et très bien utilisé. Certes, ce n'est pas un GRAND thriller, mais ce bouquin permet tout de même de s'échafauder quelques hypothèses, et de prendre une claque parce qu'au final, on a tout faux ! Bussi trompe son lecteur, ce qui est tout à son l'honneur.
Bref, j'ai passé une agréable journée en compagnie de son bouquin, bien au chaud sur mon canapé, avec le soleil de la Corse pour me réchauffer.
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