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sur 1191 notes
L'arche de Noé repose-t-elle sur le mont Ararat en Turquie ? Zak Ikabi, ethnologue, va emmener dans son sillage bon gré mal gré le géologue Arsène Parella et la très septique glaciologue Cécile Serval pour découvrir ce qui se cache réellement sur cette montagne.
Un livre qui m'a fait beaucoup voyager : France, Australie, Arménie, Hong-Kong, Turquie… Quelle balade mais surtout quelle aventure !!!
Pas de répit, une chevauchée effrénée entre des méchants mercenaires bien méchants et nos gentils héros bien gentils, de sympathiques chamailleurs attachants, pour arriver le premier au sommet. Course contre la montre il y a mais pas que, beaucoup d'explications sur entre autres le mythe de l'arche de Noé, le Déluge, les Néphilims et même sur les licornes que j'ai trouvées étonnantes et captivantes. Ma culture s'en porte mieux, j'ai découvert l'anomalie d'Ararat et bien d'autres choses !
Les dialogues peuvent être teintés d'humour, une romance pointe le bout de son nez, du suspense, des rebondissements, tous ces composants qui ont pris forme sous la plume agréable et fluide de T. Rolland m'ont fait passer un bon moment divertissant même si le dénouement reste bien prévisible.
Je remercie la masse critique privilégiée de Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette découverte.

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Ouaw...une vraie bombe ! Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Presses de la Cité de m'avoir envoyé cet ouvrage, en avant-première qui plus est. C'est un ouvrage que je n'aurais probablement jamais acheté par moi-même, n'étant généralement pas trop branchée thriller et j'avoue que je serais vraiment passé à côté de quelque chose de ...surprenant, étonnant, prenant et envoutant à la fois.

Oui, envoûtant, tel est bien le mot approprié car pour vous plonger dans cette lecture, il va falloir que vous mettiez de côté tous vos a priori, toutes vos prétendues croyances, comme le fait l'héroïne de ce roman. Glaciologue de métier, Cécile Serval est une scientifique qui a largement passé l'âge de croire encore aux contes pour enfants. Aussi, lorsqu'elle est prise en otage par Zak Ikabi, elle ne sait pas encore qu'en réalité, ce dernier vient de lui sauver la vie, à elle, et au professeur Arsène Parella. Tous deux ont le malheur de trop en savoir, ou pas assez justement. Leur erreur ? Avoir rédigé un rapport pour le Parlement mondial des religions. Ils auraient vu quelque chose qu'ils n'auraient jamais du voir, même s'ils ne savent pas l'interpréter, du moins pas encore mais ce fait, si il venait à être divulgué à grande échelle, réduirait à néant toutes les convictions des croyants du monde entier, de quelque religion qu'ils soient. Bref, le monde tel que nous le connaissons plongerait alors dans d'interminables guerres de religion comme nous n'en avons jamais connu et le monde scientifique serait lui aussi mis à mal. Bref, ce serait le chaos total. Il y a d'un côté ceux qui veulent savoir et ce, à n'importe quel prix, quitte à tuer des centaines de personnes pour cela, c'est la camp dans lequel se placent celui qui se fait appeler Cortès et ses hommes de main, ceux qui savent et tentent de protéger le secret au péril de leur vie et il y a tous les autres.
L'auteur nous transporte ici aux quatre coins du monde à la recherche d'une fable : la célèbre arche de Noé. Mais justement, si ce n'était pas une fable ou un récit évangélique mais bel et bien une histoire vraie et que nous pourrions en démontrer l'existence ? Que se passerait-il alors ?

Je ne veux pas trop rentrer dans les détails de peur de trop en dire voire même d'y ajouter des convictions qui ne se trouvent pas présentées ici mais sachez chers lecteurs qu'en vous plongeant dans cette lecture, toutes vos croyances ou connaissances seront mises à rude épreuve. de plus, vous vous engagez dans quelques nuits d'insomnie tant vous ne pourrez plus lâcher cet ouvrage des mains...Prêts à relever le défi ? S je ne l'avais pas déjà fait, je crois que c'est ce que je ferais si j'étais vous...Bonne lecture ! Une écriture fluide, parfois complexe en raison de certaines références théologiques mais sans trop de dérangements en ce qui concerne la lecture. de plus, notre ami Zak se fait un malin plaisir de l'expliquer à notre jeune athée et scientifique Cécile alors pourquoi ne pas profiter de la leçon ?
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Tout d'abord merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir choisie pour lire ce livre.
Lorsque j'ai été contactée pour le Masse Critique spécial d'un thriller ésotérique portant sur la légende du déluge universel intitulé "La dernière licorne", je me suis dit pourquoi pas. J'aime beaucoup les romans policiers en général et je suis toujours très curieuses des théories engendrées par les croyances établies.
J'ai été impressionnée par l'épaisseur du livre, près de 600 pages, mais ça se lit très bien: reçu lundi soir, terminé mercredi soir. L'écriture glisse, c'est facile à lire, assez accrocheur, on a envie de savoir si nos héros vont s'en sortir. Les chapitres s'enchaînent rapidement, nous faisant voyager par bonds de l'Arménie à l'Australie, de la France à Hong-Kong... J'ai même découvert des petits pays que je ne connaissais pas, au pied de l'Ararat, Turquie, Iran, Arménie, Nakhitchevan... le point de de convergence : le mont légendaire où se serait échouée l'Arche de Noé.C'est dans cette région hautement explosive, avec le peuple kurde comme boucle émissaire que la quête de l'Arche nous entraîne.
Plus Indiana Jones que Robert Langdon, Zak entraîne contre son gré Cécile Serval, glaciologue, dans une course mortelle pour la protection d'un secret pluri-millénaire sur lequel se sont constituées les grandes religions et même la justification de l'esclavage.
Notre groupe improbable tente d'échapper aux Néphilim, farouches protecteurs du secret, aux autorités ecclésiastiques, à la police de tous pays et à une mafia azérie. Dans ce livre, personne n'est réellement ce qu'il semble être et l'introduction sporadique d'un chapitre se déroulant 5000 ans avant notre ère apporte un éclairage différent à l'histoire.
Ce livre mérite bien son qualificatif de thriller, en effet les morts pleuvent... j'ai recensé une moyenne d'un mort toutes les 10 pages. Ce n'est qu'une moyenne globale, et très incertaine, le nombre des victimes est parfois indéfinissable. Les mafias de ces régions n'étant pas réputées pour faire de la dentelle, meurtres gratuits, rituels, tortures, ne pas laisser de témoins ou se défendre, tous les prétextes sont bons pour sortir son arme. Parfois même si il n'y a aucune rapport avec l'intrigue. J'ai trouvé qu'à ce niveau, le passage sur les jeunes filles kurdes aux yeux verts était inutile pour l'histoire et ne servait que dans un but voyeuriste à faire monter l'horreur que nous inspire le personnage qui en est responsable.
C'est également une aventure trépidante avec infiltration dans l'enfer de la bibliothèque du Vatican, musée, université, parc d'attraction religieux, ainsi que les visites des grands sites touristiques bien que l'on soit traqué par Interpol. Cela nous entraîne parfois dans des situations un peu "tirées par les cheveux" et des exfiltrations par des moyen qui "tombent à pic ".
De nombreuses versions du mythe du déluge sont abordées, la version biblique, bien sûr, est la plus répandue avec de nombreuses représentations très connues. Seulement si ces oeuvres nous sont présentées parce qu'elles contiennent des éléments propres à étayer la thèse de Zak, on ne sait pas pourquoi ils sont représentés. Rien ne vient confirmer qu'il s'agit bien d'indices laissés par des initiés et non de simples éléments de décor. Même si j'ai beaucoup apprécié me retrouver dans la salle des tapisseries de la dame à la licorne du musée de Cluny, je ne comprends pas pourquoi elles interviennent dans l'enquête. Pourquoi le créateur de l'oeuvre a-t-il représenté la licorne avec un bouc et des sabots de chèvre? Rien n'indique qu'il y ait eu une raison pour cela plus que pour lui avoir fait une tête de cheval et et une corne de narval. Il s'agit à priori d'une chimère comme de nombreuses autres ont été élaborées durant cette période, mais rien ne vient prouver un lien entre les créateurs de l'oeuvre et les licornes "réelles". du coup, il devient assez improbable que Cécile Serval, scientifique cartésienne et laïque affirmée se convertisse à la thèse de Zak après le récit de quelques légendes et l'observation de quelques peintures qui ne sont pas du tout contemporaines de l'histoire évoquée.
Il reste de tout cela une formidable construction autour des différentes recherches scientifiques menées sur "l'anomalie d'Ararat" même si la révélation tant attendue ne me parait pas si exceptionnelle que cela et déjà plus ou moins entendues, et un complot mondial ourdi par le parlement mondial des religions, pour un livre très divertissant.
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Ce livre ma laire très chouette !!!! j ai atte de lire se livre !!!
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