AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 1189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Entre hier et aujourd'hui, entre les mythiques 'Noé & son Arche' et des scientifiques athées du XXIe siècle...

Un thriller ésotérique qui, comme Da Vinci Code - que j'avais adoré - nous apprend beaucoup sur l'histoire des religions, l'écriture des textes religieux et leurs interprétations.
On voyage beaucoup (trop ?) et on rencontre pléthore de personnages dans ces six cent pages. Pas de temps mort, la magie du 'cliffhanger' opère, on tourne les pages avidement.
Peut-être un peu trop d'action pour moi ? Mais l'humour et la précision de ce thriller documenté en rendent la lecture très agréable.

• Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
Commenter  J’apprécie          550
L'intrigue de ce livre est riche, dense et on ne s'ennuie pas une seconde! Quel travail de recherches époustouflant de la part de Michel Bussi sur les lieux, les faits... Ce sont 768 pages de course folle sur notre planète, vous allez passer par mille lieux différents, de la France à l'Arménie en passant par le Vatican et Hong Kong. On parcourt le monde dans une histoire pleine de secrets, ceux qu'essayent de préserver certains Hommes afin qu'ils restent dans L Histoire et les protéger des personnes malveillantes. Oubliez tout ce que vous avez pu lire de Michel Bussi, ce livre est un virage complet, un tout autre univers.(...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          370
Je remercie très chaleureusement Babelio et les éditions Presses de la cité pour l'envoi en avant première de ce thriller qui fut une lecture passionnante!
Pourtant au début je me méfiais. le roman affichait avec évidence son ésotérisme, la recherche de l'arche de Noé, les licornes... Est ce que tout ça n'allait pas tourner au bizarre religieux incompréhensible? Et bien pas du tout! Ce fut une lecture accrocheuse du début à la fin! Il mérite son petit bandeau rouge "thriller de l'été".

Dès le début, on est plongé dans le vif du sujet, sans préliminaires. Différents groupes au quatre coins du monde s'emparent de reliques tournant autour de l'arche de Noé : fragment de poutres trouvées sur le mont Ararat, textes religieux interdits, rapports sur la fonte des neiges... Et dans leur sillage des morts. L'action s'enchaine très vite sans temps mort dans une course poursuite effrénée, rythmée par les dangers et les révélations.
Très vite on se concentre sur un noyau dur qu'est Zak, celui qui détient le secret, Cécile et Arsène, deux scientifiques embarqués malgré eux dans ce périple et ce secret bien gardé de l'arche de Noé. On apprend à connaitre les personnages au fur et à mesure des pages, dans le feu de l'action. Les autres personnages, des méchants aux témoins qui ne sont présents que quelques pages, sont également travaillés bien que parfois un peu stéréotypés. J'ai aimé le fait que l'auteur nous donne quelques éléments sur ces hommes et femmes qui traversent pourtant le récit à l'allure d'une étoile filante. Nous forçant presque à trouver de l'empathie pour des gens qu'il sacrifie pour le bien du roman.

L'écriture est très fluide, agréable. L'auteur sait bien maitriser la tension du récit et ne la laisse retomber à aucun moment. le suspense également avec des révélations au compte goutte et quelques retournements de situations. J'avais deviné comment se profilait les révélations finales, mais elles n'en n'étaient pas moins bien amenées pour autant.
Il y a juste 2 ou 3 détails qui se contredisent mais que des choses plutôt insignifiantes dans l'histoire.

Bien que le livre fasse quand même 600 pages, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, ayant du mal à le lâcher. Et plus on approchait de la fin, plus l'envie de continuer la lecture se faisait dévorante.
Bref une excellente lecture qui mérite son titre de thriller ésotérique de l'été!
Commenter  J’apprécie          272
C'est avec ce thriller ésotérique de Michel Bussi que je clos mes lectures de vacances. Je crois que l'été, je suis bon public car j'ai vraiment été emportée par ce roman, contrairement à un certain nombre de critiques plus sévères que moi. Premièrement, le thème avait déjà tout pour me plaire car je suis intéressée par tout ce qui touche aux origines de l'humanité, aux croyances primitives qui trouvent des échos dans nos civilisations modernes, et surtout aux mystères qui entourent les religions.
Pourtant, je l'avoue, je n'avais jamais entendu parler non pas de l'histoire de Noé, que chacun j'imagine connait, mais de son lien avec le mont Ararat. Il n'en faut pas plus pour que j'aille chercher des informations et des photos sur ce sujet.
Michel Bussi développe donc son roman autour d'un mystère réel: l'arche de Noé se serait échouée sur le Mont Ararat: réalité? pur délire? mensonge? mise en scène? Toutes les théories vont bon train mais ici, au fil des pages, des personnages se livrent une véritable guerre aussi bien pour préserver ce secret que d'autres pour avoir le fin mot de l'histoire.
Autant dire que les "méchants" ne font pas dans la dentelle: véritables terroristes qui tirent à la kalachnikov plus vite que leur ombre, ils sont à l'origine de plusieurs scènes assez choquantes car très violentes.
Les autres personnages sont un tantinet clichés, c'est vrai: Cécile l'universitaire coincée mais finalement pas si coincée que ça, Zak le mystérieux et ténébreux (preux chevalier) héros, Yalin la tête brûlée... de rebondissements en rebondissements, j'ai parfois été choquée, j'ai souri, j'ai haussé les sourcils, j'ai été surprise, je me suis interrogée, bref, certaines scènes sont, il est vrai, invraisemblables - vous savez, ce truc qui m'énerve, même dans les films : un événement tragique est sur le point de se produire, le doigt commence à appuyer sur la gâchette, et pile à ce moment-là, à la seconde précise, un secours tombé du ciel vient sauver la situation!
Bon, hormis ces éléments et même si je suis quelque peu frustrée par la fin car je voulais la vérité sur ce mystère, moi! (ok, j'attendrai la fonte des glace comme tout le monde...hum...), bref, j'ai aimé cette lecture qui en plus m'a appris plusieurs choses.
Commenter  J’apprécie          180
Il y a à la fois du Jules Verne et du Dan Brown dans ce premier roman étonnant à plus d'un titre. À commencer par cette déclaration liminaire qui nous explique que tout est vrai dans ce récit, « qu'il s'agisse des témoignages des chercheurs d'arche, de l'énigme scientifique posée par l'anomalie d'Ararat, des révélations sur les animaux unicornes, sur le déluge universel, sur le Livre d'Enoch et les anges. Bien que peu croyables, ces thèses sont défendues en dehors de ce livre, par les scientifiques les plus sérieux jusqu'aux blogueurs les plus farfelus. »
Tobby Rolland ne s'est toutefois pas contenté de rassembler une solide documentation, il a su la mettre au service d'une mise en scène épique, riche de rebondissements et d'épisodes qui vont se dérouler sur tout le globe, entraînant le lecteur dans une course-poursuite sanglante. Car il ne s'agit rien de moins que de sauver l'humanité! du moins, si l'on s'en tient aux aspirations les plus nobles. Car un groupe de truands de haut-vol va lui aussi se mettre à la recherche des preuves scientifiques, des fragments d'arche, de témoignages et documents.
Dès les premières pages les pièces du puzzle vont se mettre en place. Un voleur intrépide va réussir à s'infiltrer dans la bibliothèque secrète du Vatican et photographier les pages d'ouvrages restés secrets à ce jour. Quelques jours plus tard, on le retrouve dans un musée de Bordeaux où il s'intéresse à un vestige bien particulier. Mais avant même que la police n'arrive sur les lieux, il est pris en chasse par des tueurs qui n'ont eux aucun scrupule à éliminer tous ceux qui entraveraient leurs noirs desseins.
À Melbourne, le Parlement mondial des religions suit l'affaire avec autant de crainte que d'intérêt. Grâce à son réseau international, il espère lui aussi pouvoir arrêter cette quête susceptible de mettre à mal toutes les croyances. La prochaine pièce du dossier est du reste une étude initiée par le parlement et confiée à une glaciologue toulousaine. Bien entendu, notre Arsène Lupin, qui répond au doux nom de Zak Ikabi, va faire irruption dans son bureau. Mais Cécile Serval, la scientifique qui a réalisé l'étude, va refuser de lui transmettre le précieux document. Toujours traqué par la bande de tueurs, il choisit de fuir en prenant la jeune femme ainsi qu'un professeur en otage.
Après de nouvelles péripéties – tout aussi distrayantes – le dossier se complète jusqu'à l'ultime étape qui va mener notre trio au pied du Mont Ararat. Bien entendu, je ne dirais rien de l'épilogue, ni même du titre énigmatique de cet excellent suspense. Disons tout simplement que ce périple nous permettra de découvrir un pan essentiel de l'histoire des religions et, cerise sur le gâteau, à nous faire réfléchir sur la manière dont les théologiens s'en sont emparés. C'est distrayant et passionnant. C'est une belle réussite!

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          150
Amateurs de thriller ésotérique, vous serez conquis. Pour les moins adeptes, n'ayez crainte, il y a de quoi profiter de la lecture.

Difficile de ne pas penser au Da Vinci code lorsque le livre débute au Vatican. Cette évocation, aurait pu, je l'avoue me faire rebrousser chemin, mais, sans qu'il s'agisse de pastiche évidemment, l'humour omniprésent dans l'aventure en raison, notamment, d'un héros qui n'est que difficilement pris au sérieux par ses acolytes, m'a permis de me plonger pleinement dans le roman.
J'ai apprécié les détails fournis sur l'arche et la licorne évidemment, qui s'appuient sur des éléments plus ou moins concrets. J'ai beaucoup moins aimé les changement géographiques intempestifs et les maintiens en haleine systématiques de fin de chapitre façon "to be continued".
Par ailleurs, j'aurais apprécié que l'aspect psychologique des personnages soit davantage étayé, mais je comprends que l'auteur ait du faire des choix, et qu'il ait préféré s'arrêter sur les aspects ésotériques.
Une lecture agréable pour les vacances, qui vous fera voyager (peut être à outrance) si vous êtes punis au bureau.
SP
Commenter  J’apprécie          151
Tout d'abord merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir choisie pour lire ce livre.
Lorsque j'ai été contactée pour le Masse Critique spécial d'un thriller ésotérique portant sur la légende du déluge universel intitulé "La dernière licorne", je me suis dit pourquoi pas. J'aime beaucoup les romans policiers en général et je suis toujours très curieuses des théories engendrées par les croyances établies.
J'ai été impressionnée par l'épaisseur du livre, près de 600 pages, mais ça se lit très bien: reçu lundi soir, terminé mercredi soir. L'écriture glisse, c'est facile à lire, assez accrocheur, on a envie de savoir si nos héros vont s'en sortir. Les chapitres s'enchaînent rapidement, nous faisant voyager par bonds de l'Arménie à l'Australie, de la France à Hong-Kong... J'ai même découvert des petits pays que je ne connaissais pas, au pied de l'Ararat, Turquie, Iran, Arménie, Nakhitchevan... le point de de convergence : le mont légendaire où se serait échouée l'Arche de Noé.C'est dans cette région hautement explosive, avec le peuple kurde comme boucle émissaire que la quête de l'Arche nous entraîne.
Plus Indiana Jones que Robert Langdon, Zak entraîne contre son gré Cécile Serval, glaciologue, dans une course mortelle pour la protection d'un secret pluri-millénaire sur lequel se sont constituées les grandes religions et même la justification de l'esclavage.
Notre groupe improbable tente d'échapper aux Néphilim, farouches protecteurs du secret, aux autorités ecclésiastiques, à la police de tous pays et à une mafia azérie. Dans ce livre, personne n'est réellement ce qu'il semble être et l'introduction sporadique d'un chapitre se déroulant 5000 ans avant notre ère apporte un éclairage différent à l'histoire.
Ce livre mérite bien son qualificatif de thriller, en effet les morts pleuvent... j'ai recensé une moyenne d'un mort toutes les 10 pages. Ce n'est qu'une moyenne globale, et très incertaine, le nombre des victimes est parfois indéfinissable. Les mafias de ces régions n'étant pas réputées pour faire de la dentelle, meurtres gratuits, rituels, tortures, ne pas laisser de témoins ou se défendre, tous les prétextes sont bons pour sortir son arme. Parfois même si il n'y a aucune rapport avec l'intrigue. J'ai trouvé qu'à ce niveau, le passage sur les jeunes filles kurdes aux yeux verts était inutile pour l'histoire et ne servait que dans un but voyeuriste à faire monter l'horreur que nous inspire le personnage qui en est responsable.
C'est également une aventure trépidante avec infiltration dans l'enfer de la bibliothèque du Vatican, musée, université, parc d'attraction religieux, ainsi que les visites des grands sites touristiques bien que l'on soit traqué par Interpol. Cela nous entraîne parfois dans des situations un peu "tirées par les cheveux" et des exfiltrations par des moyen qui "tombent à pic ".
De nombreuses versions du mythe du déluge sont abordées, la version biblique, bien sûr, est la plus répandue avec de nombreuses représentations très connues. Seulement si ces oeuvres nous sont présentées parce qu'elles contiennent des éléments propres à étayer la thèse de Zak, on ne sait pas pourquoi ils sont représentés. Rien ne vient confirmer qu'il s'agit bien d'indices laissés par des initiés et non de simples éléments de décor. Même si j'ai beaucoup apprécié me retrouver dans la salle des tapisseries de la dame à la licorne du musée de Cluny, je ne comprends pas pourquoi elles interviennent dans l'enquête. Pourquoi le créateur de l'oeuvre a-t-il représenté la licorne avec un bouc et des sabots de chèvre? Rien n'indique qu'il y ait eu une raison pour cela plus que pour lui avoir fait une tête de cheval et et une corne de narval. Il s'agit à priori d'une chimère comme de nombreuses autres ont été élaborées durant cette période, mais rien ne vient prouver un lien entre les créateurs de l'oeuvre et les licornes "réelles". du coup, il devient assez improbable que Cécile Serval, scientifique cartésienne et laïque affirmée se convertisse à la thèse de Zak après le récit de quelques légendes et l'observation de quelques peintures qui ne sont pas du tout contemporaines de l'histoire évoquée.
Il reste de tout cela une formidable construction autour des différentes recherches scientifiques menées sur "l'anomalie d'Ararat" même si la révélation tant attendue ne me parait pas si exceptionnelle que cela et déjà plus ou moins entendues, et un complot mondial ourdi par le parlement mondial des religions, pour un livre très divertissant.
Commenter  J’apprécie          154
Après le très décevant "J'ai dû rêver trop fort" (car écoeurant par excès de "guimauve"), quelle surprise et quel bonheur de retrouver Michel Bussi dans un thriller ésotérique qui propulse le lecteur aux quatre coins de la planète dans un univers mêlant habilement légendes et réalités. Dan Brown et son "Da Vinci Code" n'ont qu'à bien se tenir.

Je salue le travail colossal de recherche fait en amont de l'écriture mais rien n'est impossible à notre géographe de métier. Il assure en prologue que la plupart des lieux cités, et leur nombre donne le tournis, sont exacts. Quant aux thèses qui servent de base au roman, libre à vous de croire aux licornes...ou pas.
J'ai été happée par cette course-poursuite qui demande du souffle, mais la cause était juste : protéger un secret, je devrais dire "the secret", situé au sommet du Mont Ararat, et dont la révélation mettrait à mal l'ordre mondial (ou ce qu'il en reste...), sachant également que les hauts dignitaires de toutes les religions verraient alors leur pouvoir fondre comme neige au soleil. J'ai aimé la confrontation de deux univers, celui de la science incarné par le personnage de Cécile et celui du mysticisme à travers les différentes religions. J'ai personnellement beaucoup appris notamment sur celui de l'Arche de Noé. J'arrive à excuser la psychologie un peu caricaturale des deux protagonistes principaux, parce qu'elle apporte un peu d'humour et donc de légèreté dans une ambiance très violente. La beauté et la sagesse de ces bergers kurdes chargés depuis la nuit des temps de protéger le secret restera une belle image. Je ne mettrai pourtant pas la note maximale car je reconnais que la fin m'a paru assez nébuleuse comme si le brouillard sur le sommet du Mont Ararat avait englué mon cerveau.

Un thriller ésotérique de haute volée auquel j'accorde un 16/20 car malgré un scénario complexe, il a eu la magie de me faire croire à l'existence des licornes. Je préfère largement quand Michel Bussi se la joue version "Dan Brown" plutôt que "Guillaume Musso".
Commenter  J’apprécie          130
Je commencerai cette critique en remerciant Babelio et les Presses de la Cité pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique.
L'histoire commence au Vatican, où un dénommé Zak tente de pénétrer dans l'Enfer, bibliothèque dans laquelle l'église catholique conserve les livres interdits par l'église et dont seul le pape a accès. Ensuite, nous nous retrouvons en Arménie, où des mafieux commandés par Kyrill, alias Cortés, vont piller une cathédrale pour y dérober un soit-disant morceau de l'arche de Noé. Nous retrouvons Zak en France qui veut s'emparer du rapport sur le glacier du mont Ararat, situé en Turquie sur lequel se serait échoué l'arche. Les mêmes tueurs d'Arménie le veulent aussi, c'est alors que Zak n'a pas d'autre choix que d'enlever le professeur en climatologie, Cécile Serval et son mentor, le professeur Arsène Parella. La suite de l'histoire sera une course poursuite entre Zak et ses deux otages et le cruel Cortés et ses hommes de mains autour du mythe de Noé…
La couverture nous annonce : « LE THRILLER DE VOTRE ETE » et l'auteur, sans prétention que tout est vrai dans ce récit. Libre à vous de le croire. Ce livre à tous les ingrédients du best-seller. Une histoire divisée en courts chapitres, bousculant le lecteur dans une course frénétique, un style simple, efficace, une trame qui, même si la fin sera téléphonée, trimbalera le lecteur dans tous les sens et sera pleine de rebondissements. Le fond pourrait être qualifié de fantastique. L'auteur fait preuve d'une grande culture biblique mais aussi archéologique, mythologique et historique. Ces nombreuses références donnent de la crédibilité au récit qui au final est assez fantasmagorique. On y découvre du suspens, une course délirante contre la mort, de l'amour, de la passion, de l'ethnologie, de la géopolitique et aussi un constat sur les religions qui sauraient s'allier pour protéger leur fond de commerce. Les méchants sont vraiment méchants et les gentils sont vraiment gentils. L'auteur, un peu comme c'est maintenant à la mode dans les nouvelles séries télévisées, n'hésite pas à créer des personnages attachants que les tueurs sans scrupule dézinguent sans remord, nous apportant ainsi de fortes émotions. Bref, c'est un gros bouquin, découpé en courts chapitres qui nous permettent de ne pas tomber dans la lassitude, qui rythment le récit en le rendant palpitant, même quand celui-ci ne peut éviter le piège de quelques longueurs ou de passages qui nous paraîtront inutiles. Le résultat final est convainquant, palpitant et même si ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, je dois avouer que j'ai passé un bon moment de lecture. Je ne vous en dirai pas plus, peur de vous dévoiler trop de choses et vous invite à découvrir ce thriller, qui sera assurément un bon moment de détente lors de vos vacances d'été.
Commenter  J’apprécie          120
Un Michel Bussi qui donne dans l'ésotérisme.

L'auteur nous entraîne sur les traces de Noé et se son arche. le mythe d'un déluge se retrouve dans les trois grandes religions monothéistes et présente bien des similitudes, et des complémentarités.

Dieu aurait voulu punir les hommes et leur aurait infliger ce déluge, cette montée des eaux. Seul un couple d'animaux par espèce sera sauvé.

Depuis des millénaires des hommes se demandent si cette histoire est vraie et si oui, où pourraient être les restes de l'arche de Noé. Comme pour la Sainte Croix, des morceaux de l'Arche sont conservées comme reliques mais est-ce que ce sont des morceaux de bois vieux de 5000 ans ?

L'Arche de Noé aurait échoué au sommet du Mont Ararat. Michel Bussi s'appuie sur des recherches plus ou moins sérieuses sur le thème, comme des études de photos aériennes.

Michel Bussi nous propose une aventure à la Indiana Jones, surtout l'épisode Indiana Jones et la dernière croisade. Il reprend le mythe d'un peuple gardant le secret de l'arche comme les chevaliers celui du saint Graal. Mais le récit n'a pas la même vergne ni la même audace que celui de Steven Spielberg.

J'ai eu un peu de mal avec la structure du récit au début, ayant du mal à recoller les informations entre elles. J'ai alors essayé d'enchaîner des temps de lecture plus longs pour faciliter ma compréhension et le texte m'est alors apparu plus fluide.

J'ai apprécié l'approche de la légende des licornes et l'interprétation donnée.

Pour conclure, ce fut un moment de lecture assez agréable mais ce n'est pas le meilleur roman de Michel Bussi pour moi.

Commenter  J’apprécie          111





Lecteurs (3313) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière licorne - Qu'avez vous retenu ?

Combien y-a-t-il de "courses" ?

3
6
9
12

11 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Tout ce qui est sur terre doit périr - La dernière licorne de Michel BussiCréer un quiz sur ce livre

{* *}