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Citations sur Retour à Little Wing (85)

Dans la vie, certaines personnes sont des anges. Qui prennent le téléphone au bon moment pour vous appeler, parce qu'ils se font du souci pour vous ou parce qu'ils ont envie d'entendre votre voix. Qui vous disent que ça vous fera du bien de pleurer, ou qu'il est l'heure de passer à autre chose. Qui vous disent que vous êtes belles, qu'ils n'en demandent pas plus, qu'ils vous aiment.
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On pense que l'univers est stable, qu'il se déploie dans l'espace sous nos pieds, jour et nuit, au grand soleil ou sous la pluie. Puis un jour, on décroche de la planète et on part à la dérive dans le cosmos, où tout ce qu'on croyait vrai - toutes les lois qui régissaient nos vies avant, toutes les règles et les normes qui cimentaient les choses et qui nous tenaient en place–, tout a disparu. Plus rien n' a de sens. L'apesanteur a disparu. L'amour a disparu.
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Chantez comme si vous n’aviez aucun public, chantez comme si les critiques n’existaient pas, chantez votre ville natale, chantez le grand bal du lycée, chantez les cerfs, chantez les saisons, chantez votre mère, chantez les tronçonneuses, chantez le dégel, chantez les rivières, chantez les forêts, chantez les prairies. Mais quoi que vous fassiez, commencez à chanter tôt le matin, même si ce n’est que pour vous réchauffer. Et si par hasard vous vivez dans un beau pays au doux climat…
Déménagez dans le Winconsin. Achetez un poêle et passez une semaine à débiter du bois. Ça a marché pour moi.
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Parce qu'à la télé, on montre toujours les mêmes grosses merdes. De vieilles infos recyclées en nouvelles infos et les vieux problèmes ressassés sans arrêt comme si ça devait me toucher ou m'énerver. Voilà ce que j'en ai glané, moi : de plus en plus de gens, de moins en moins de planète, et le tout qui se réchauffe de plus en plus.
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Nous étions unis par le sentiment d'être différents de notre milieu et aussi peut-être par un sentiment de supériorité par rapport à l'endroit qui nous avait formés. En même temps, nous en étions épris. Epris d'être les rois d'une petite ville, perchés sur ces tours abandonnées, dominant notre avenir, en quête de quelque chose - du bonheur peut-être, de l'amour, ou de la gloire.
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Leur musique était comme un seau d’eau géant déversé sur un grand arbre, plein de feuilles, et les notes se répandaient imperturbablement, s’écoulaient en un flot joyeux, tombaient en bondissant d’une feuille à l’autre, de plus en plus bas, de feuille en feuille, comme prise dans une course folle.
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Je dis toujours à mes enfants : " Quand on vous surprend à mentir ou à faire une bêtise, contentez-vous d'arrêter. Ne cherchez pas d'excuses. Taisez-vous. N'essayer pas de vous justifier. Contentez-vous de reconnaître vos torts. Dès que vous faîtes ça, tout s'arrange. Vous faites meilleure impression et vous vous sentez mieux. Il y a aussi de grandes chances pour que vous preniez les gens au dépourvu."
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Avec les enfants, les bébés, il est possible d’attendre trop longtemps. Mon père disait toujours : « A trop hésiter, on se perd. » Pour les hommes, ça n’a pas d’importance. On peut être roi à quatre-vingts ans, baver sur le trône, a peine capable de garder la couronne sur la tête : ça n’empêche pas de faire un enfant a une belle jeune femme. Mais pour les femmes, c’est différent. Toute cette histoire d’horloge… c’est vrai. Réfléchissez-y. Une fois par mois, l’ovule effectue sa descente, comme accroché a un petit parachute, et il atterrit dans une vallée de sang. Encore faut-il savoir que l’œuf est là, espérer que les conditions soient parfaites, que l’ovule soit bel et bien arrivé, qu’il y ait des ovules. Et que le parachute se soit bien ouvert exactement au bon moment. Tout cela relève d’une précision d’horloger, comme le mécanisme d’un système complexe et délicat. Et lors des nuits passées au côté de Felicia, j’entendais son tic-tac et ça me foutait une trouille d’enfer.
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Y a rien de plus déplaisant que les fanfarons. Mon premier mari en était un. Capable de passer la journée à vous expliquer que ses pets ne puaient pas.
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Quand je n’avais nulle part d’autre où aller, je revenais ici. Quand je n’avais rien, je revenais ici. Je revenais ici et je créais quelque chose à partir de rien. Je pouvais vivre pour trois fois rien ; il n’y avait rien où dépenser de l’argent, personne à impressionner. Les gens d’ici s’intéressent uniquement à ta conscience professionnelle, ton amabilité et tes compétences. J’étais revenu ici et j’y avais trouvé ma voix, comme un truc qui serait tombé de ma poche, comme un souvenir depuis longtemps oublié. Et chaque fois que je revenais, j’étais entouré de gens qui m’aimaient, qui tenaient à moi, qui me protégeaient sous une espèce de cloche de tendresse. C’est ici que j’entends tout : le monde qui palpite différemment, le silence qui raisonne comme un accord joué il y a une éternité, la musique dans les trembles, les sapins, les chênes et même les champs de maïs desséchés. p.77.
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