Ce roman nous décrit la vie de Nelson, d'abord petit scout sans cesse harcelé au camp Chippewa devenu soldat charpenté pour la guerre mais toujours fidèle aux valeurs du scoutisme et à l'amitié.
Je suis peut-être passée un peu à côté de ce roman qui aborde de nombreux thèmes - la guerre, les armes à feu, la vulnérabilité des femmes face à certaines situations, l'amitié et le deuil aussi - puisque j'ai surtout été marquée par l'écriture de
Nickolas Butler et par la relation mère-fils qu'il nous décrit au fil des pages.
L'écriture de
Nickolas Butler est très simple mais pas simpliste et elle est surtout, ce qui m'a séduite, empreinte de tendresse et d'humanité pour ses semblables et en particulier pour les femmes.
À travers l'histoire de Nelson, l'auteur s'intéresse au rapport mère-fils et nous propose une vision un peu idéalisée, forte et chaleureuse de cette relation. Ces mamans sont douces et aimantes, souvent seules et toujours admirables. La relation avec le père est souvent difficile, maladroite, chaotique, parfois absente, la mère reste le pilier, l'îlot de tendresse et de sécurité dans un monde où tout n'est que folie, dans un monde où l'on rencontre beaucoup trop d' "hommes de peu de foi".
Au final une impression un peu mitigée pour cette lecture que j'ai tout de même appréciée. C'est sans aucun doute une ode à l'amitié, une histoire d'amour entre mères et fils, un constat sans fioritures sur la société américaine des années 60 à nos jours mais je ne peux pas dire que, pour moi, cela ait été beaucoup plus qu'une histoire bien écrite.