La nuit est tombée. Je cours aveugle dans une rue sombre. Je ne vois plus d'ombre, les maisons sont vides. Il n'y a plus d'enfants, il ne reste plus que les chiens errants. Je cours sans fin dans les rues vides à travers la nuit. Je ne le vois plus. Mon pauvre Noa n'est plus de ce monde... Jusqu'à la fin de mes jours, mon regard n'aura de cesse que de le chercher.