Un sentiment de calme émanait des lieux et on entendait un murmure de voix psalmodier une mélodie gutturale qui rappela à Akhil les chants que son grand-père entonnait lorsqu’ils sortaient ensemble pêcher, tôt le matin, ou encore lorsqu’il se reposait au couchant, assis sur sa chaise devant la porte de leur maison, ne s’arrêtant que pour discuter avec un voisin venu leur rendre visite.
Elle était la meilleure élève de sa classe. Enfin, pas toujours en math, mais pour le reste, elle était, de loin, la meilleure. De toute façon, dans son quartier, c’était pas vraiment difficile d’être la meilleure ! Elle avait deux ou trois copines qui étaient elles aussi de bonnes élèves, mais c’était presque toujours Mélyssa qui obtenait les meilleures notes.
La vie bruissait dans cet endroit pourtant par nature inhospitalier et ils se sentirent conquis par la beauté du lieu. Ils laissèrent avec plaisir l'air frais et boisé emplir leurs poumons et avancèrent vers les arbres. Un chemin s'ouvrait devant eux, et ils marchèrent un moment, profitant de ce moment de paix.
Le tourisme faisait vivre pas mal de familles dans le coin et il ne serait venu à l’esprit de personne sur l'île de contester cette exploitation sans scrupules de leurs ressources naturelles.
« Soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas.
L'une comme l'autre sont des possibilités terrifiantes »
Arthur. C. Clarke