Des poignards dans les sourires

Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Un père de famille détestable à souhait disparaît, sa femme ne déclare pas sa disparition, trop heureuse de cette aubaine. Elle va enfin profiter de la vie, changer de look et c'est ce qui va déranger les bien-pensants locaux …
Un corps sans tête et démembré est retrouvé au milieu de nulle part, l'enquête est confiée à un tout nouveau duo d'enquêteurs de Clermont-Ferrand, qui s'apprivoise en peinant à identifier le corps…
Il n'y a que le lecteur pour y voir des convergences. Mais si le lecteur se trompait …
Des fausses pistes comme s'il en pleuvait, de la malversation politico-économique et l'immersion dans les milieux libertins, des trahisons à l'usurpation d'héritage, de bons vieux secrets de famille à vous légitimer n'importe quel mobile, bref une profusion de mensonges…
480 pages pour une intrigue dense et une enquête qui piétine … le lecteur peut parfois s'impatienter car pour partie, il sait lui. Mais il sera récompensé par le dénouement assez inattendu quoique …
En même temps c'est une chronique rurale, dans les environs de Clermont-Ferrand, en hiver donc il faut prendre des précautions pour ne pas déraper sur les pistes de l'assassin !
Lu en version numérique. epub 13.99 €

« Là où nous sommes, il y a des poignards dans les sourires des hommes, proche du sang, plus proche du sanglant. »
Macbeth, 1623, William Shakespeare. »
Pour en savoir plus sur ce polar vous pouvez cliquez ci-dessous. 😉

Lien : https://collectifpolar.wordp..

Un très bon roman policier.

L'histoire ?
En Auvergne, François Renon disparaît. Visiblement, Catherine, sa femme, absente au moment de sa disparition, n'a pas l'air de s'en émouvoir... Seule la mère du disparu semble s'inquiéter. le lecteur, lui, dès les premières pages passées, se doute qu'il ne reverra pas vivant le disparu car le roman s'ouvre sur une scène de meurtre...
Virginie Sevran, nouvelle au SRPJ de Clermont-Ferrand, va mener l'enquête avec sa nouvelle équipe car un corps démembré et partiellement brûlé a été retrouvé... S'agit-il de François ? Si oui, pourquoi aurait-il été tué et par qui ?

Mon avis : J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge des Louves du polar qui me permet de découvrir Cécile Cabanac. Ce roman est un très bon roman, avec une excellente intrigue, dont la fin ne déçoit pas. L'écriture est fluide, agréable. La force de ce roman tient surtout, je trouve, dans la peinture psychologique des personnages. L'autrice nous permet de suivre les différents proches du disparu, qui ont tous plus ou moins des raisons de lui en vouloir, et tous semblent avoir leur zone d'ombre. le rythme est assez lent, ce n'est pas un page-turner, avec de multiples rebondissements mais plutôt une intrigue classique, dense, qui prend son temps pour se dévoiler.

Une belle découverte.

Je découvre enfin Cécile Cabanac avec son tout premier thriller. Il n'est jamais trop tard hein !

Eh bien, j'ai énormément aimé ma lecture. Les personnages sont bien travaillés, il y en a que j'ai aimé, d'autres un peu moins. le comportement de certains m'ont fait réfléchir. C'était tellement inadapté... En tout cas, ils ne laissent pas indifférent.
Et j'ai été complètement prise par l'intrigue. On sait d'emblée ce qui se passe. Mais qui doit-on rechercher ? Il y a tellement de personnes à soupçonner ! Tout est absolument bien ficelé. Entre les non-dits, le déchirement d'une famille, et François qui disparaît mystérieusement, il y avait de quoi faire !

J'ai passé un excellent moment. J'enchaîne d'ailleurs avec le suivant : Requiem pour un diamant.

● L'auteure, le livre (480 pages, 2019) :
Cécile Cabanac appartient à la meute des Louves du polar, le collectif qui entend promouvoir les plumes féminines du polar français. Une excellente initiative !
Des poignards dans les sourires est la première enquête de Virginie Sevran, une fliquette qui a délaissé le Quai des Orfèvres parisien (c'est très tendance !) pour s'exiler dans l'Auvergne de Clermont-Ferrand.
Avec un titre, emprunté au Macbeth de Shakespeare, qui laisse deviner ce que l'on va découvrir derrière la façade bourgeoise d'une famille de province ...

● On aime beaucoup :
❤️ On aime l'ambiance tendue et féroce qui règne au sein de la famille du disparu, entre la mère, les soeurs, l'épouse et même les enfants : plus dysfonctionnelle, tu meurs.
❤️ le lecteur sait déjà que le soi-disant disparu est bel et bien mort, poignardé mais on aime découvrir en même temps que le duo de flics, l'entourage du mort/disparu : avec de plus en plus de personnages, la famille proche on l'a dit, mais aussi des pièces rapportées, des associés, des maîtresses (les "caillettes") et même des fils illégitimes, ...
De plus en plus de témoins qui vont faire autant de suspects potentiels : les témoignages sont accablants et dressent le portrait d'un sacré salopard, ivrogne, coureur de jupons, escroc, ...
❤️ On aime le rythme lent de cette enquête provinciale, presque simenonienne, qui laisse à l'auteure tout le temps d'installer des personnages complexes, tiraillés par leurs contradictions, fragilisés par leurs failles, tourmentés par leurs secrets.
❤️ On ne peut pas parler de page-turner au rythme trépident, mais c'est pourtant un bouquin très prenant qu'on a du mal à lâcher, avide de découvrir ce qui se cache derrière chacun des personnages.
Et puis quand même, d'accord on n'est pas pressé, mais qui donc a bien pu faire le coup et réussir à débarrasser l'Auvergne du salaud ?

● L'intrigue :
Sans détours, Cécile Cabanac nous plonge au sein d'une famille dysfonctionnelle : la mère est veuve, ses deux filles souffrent d'une enfance maltraitée et leur frère ... a disparu.
Le fils a disparu mais son épouse semble s'accommoder un peu facilement de ce qui ressemble à une fuite.
On prend plaisir à suivre patiemment cette sympathique fliquette et son coéquipier, à découvrir peu à peu ce que cache chacun des membres de cette famille.
Et puis on se laissera surprendre par un sombre et beau dénouement.
On est tout près du coup de coeur : cela viendra sans doute avec la suite des enquêtes de Virginie Sevran.
Pour celles et ceux qui aiment les histoires de famille.
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C'est lors de la dernière foire du livre de Brive que j'ai acquis Des poignards dans les sourires, sur les conseils d'Elsa qui avait beaucoup aimé un roman avec le même duo d'enquêteurs Servan/Biolet. Ma maman, qui partait en voyage en décembre, me l'a emprunté pour le trajet et me l'a rendu en disant qu'il était très bien. C'est donc avec une immense confiance que je me suis plongée dans les pages de cette première enquête de Virginie Sevran en Auvergne.

Des poignards dans les sourires se lit très très vite tant il est immersif. L'écriture de Cécile Cabanac est prenante et quasi chirurgicale : elle va droit au but, tout en décortiquant les comportements des personnages. Ces phrases sont concises, rythmées et entrainent sans mal le lecteur dans une course à la vérité.

Chaque partie nous situe géographiquement et nous donne date et heure. Elles nous baladent de personnage en personnage, chacun suivant son propre but : retrouver un père ou un fils disparu, continuer à avancer malgré tout ou encore se réconcilier avec le passé. Si la police, comme le lecteur et certains membres de la famille de François Renon savent qu'il a été assassiné, d'autres sont laissés dans l'ignorance, supposant une simple disparition. On découvre ainsi les différentes réactions, et surtout les secrets que tous semblent cacher. Il faut dire que les actions de la famille Renon ne sont pas toutes jolies jolies et que plus d'une personne aurait pu en vouloir à François.

Les personnages sont nombreux et entretiennent des relations compliquées, parfois conflictuelles. le François que l'on découvre à travers les différents témoignages et grâce au périple de son fils n'est pas un père ou mari ou même un homme exemplaire, bien au contraire. J'ai aimé le fait que son fils de 16 ans, prompt à condamner le comportement de sa mère dans un premier temps, découvre le vrai visage de son père et les précautions prises par sa mère pour protéger les enfants de cette face de son mari. J'ai énormément apprécié Catherine qui reprend sa vie en mains et fait tout ce qu'elle peut pour sortir sa famille de l'impasse dans laquelle elle se trouve. Seule contre tous. Car tous ont le jugement hâtif, quand bien même ils auraient eu la prétention de se faire appeler "ami".

Le duo d'enquêteurs n'en est qu'aux prémices de leur histoire puisque Virginie Sevran débarque tout juste dans la région. Une façon pour elle de prendre un nouveau départ et, malgré des magistrats/responsables un peu mal embouchés, elle est plutôt bien accueillie. le fait de découvrir des éléments de leur vie personnelle nous les rends plus humains. le rapprochement Virginie/Sophie Brun, la chef du service médico-légal amène une touche girl power à l'intrigue.

L'enquête est bien ficelée, des fausses pistes, certaines plus faciles que d'autres, se dessinent. Les langues se délient et les positions se prennent. Au final, même ceux qui semblent les plus fragiles ont un côté sombre, un ressentiment inavoué. Parfois, j'ai été surprise des choix opérés par les personnages.

Au final j'ai passé un agréable moment de lecture mais j'avoue avoir été moins emballée par la dernière partie du roman où certains dialogues / scènes m'ont semblés un peu moins aboutis / crédibles que ce qu'on avait pu lire jusque là.
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Catherine Renon n'a plus vu son mari François Renon a disparu sans donner signe de vie depuis quelques jours déjà. Pourtant, Catherine, sa femme, semble ne pas s'en préoccuper outre mesure… Ce qui n'est pas le cas de la mère de ce dernier, une veuve désoeuvrée qui ne voit que par François.
Virginie Sevran, fraichement débarquée de Paris pour rejoindre la PJ de Clermont-Ferrand, accompagnée de son nouveau coéquipier, Pierre Biolet, intervient quant à elle sur une scène de crime particulièrement macabre : un corps démembré et incendié… le corps de François Renon, apparemment… Qui a pu commettre un tel massacre ???

Face aux divers articles de blogs et publications sur « le chaos dans les veines », il fallait bien que je succombe… Par contre, j'ai préféré débuter comme il se doit, avec les premières aventures du duo Sevran/Biolet.
J'ai eu, je l'avoue, des difficultés à rentrer dans ma lecture, probablement du fait d'une installation lente de l'intrigue, de personnages dont il fallait intégrer le nombre et la psychologie complexe, et d'une construction en alternance un peu différente de celle dont je peux avoir l'habitude sur d'autres polars/thrillers. Tout cela manque donc un peu de rythme, à mon goût. Néanmoins, l'auteure a su éveiller mon intérêt, grâce, notamment, à ses deux héros, que j'ai trouvés parfaitement justes et accordés, grâce aussi aux thèmes qu'elle aborde, et à l'atmosphère qu'elle installe. Donc un bon premier roman, qui m'a conduite à lire, d'emblée, le suivant…

Un été placé sous le signe du polar cet année 🔪🩸💀
Un thrilleur psychologique plein de faux semblants .
Deuxième lecture de cette autrice pour moi et second coup de coeur.
Un tronc est retrouvé démarre alors une enquête dans une famille plus que dysfonctionnelle où les apparences sont les plus importantes.
Jusqu'à la fin je n'ai pas condamné la bonne personne 😅 .
Aucun temps mort qui permet une lecture fluide et qui donne envie de continuer !
⚠️ lecture addictive ⚠️

Après son divorce, la jeune inspectrice Sevran demande sa mutation du prestigieux 36 pour se retrouver a Clermont Ferrand.
A son arrivée on retrouve un corps démembré, qui est il ?
D'un autre côté, on à Catherine Renon qui cherche son mari, mais elle n'a pas vraiment envie de signaler sa disparition…
Mais sa belle mère s'inquiète beaucoup et c'est celle ci qui obligera l'épouse à se rendre à la gendarmerie.

J'adore ce genre de scénario à l'a Chabrol, ces histoires de familles de bourgeois qui peuvent paraître bien sous tout rapport mais qui cachent les secrets les plus sombres.
Et le dénouement m'a vraiment surprise 👌 nouvelle auteure à suivre !

« Des poignards dans les sourires » de Cécile Cabanac est la chronique d'une petite bourgeoisie de province où le paraître prend le pas sur la réalité : rien n'est grave tant que cela ne sort pas de nos murs !
Le premier chapitre pose le décor puisqu'on assiste à un meurtre en direct… et le lecteur connait d'emblée la victime…
Ce ne sera pas le cas des enquêteurs : seul le tronc est retrouvé, démembré et sans tête… !
S'en suit une enquête longue et délicate où les chapitres lèvent peu à peu le voile sur les secrets inavouables de cette famille « bien sous tout rapport »…
Beaucoup de descriptions : des lieux, de l'atmosphère, du ressenti des personnages, de leurs réflexions
Peu de dialogues dans la première moitié du roman mais le récit n'est pas lourd ; ces évocations permettent une immersion dans l'univers décrit par l'auteure : une impression d'évoluer dans cette région, aussi clairement que si nous étions devant un écran au cinéma
Cécile prend le temps de nous dresser les portraits de chaque protagoniste avec leur quotidien, leur passé et leurs failles
Un polar « à l'ancienne » avec des techniques d'investigation qui ont fait leurs preuves, des flics « normaux » sans outrance, des « gentils » perturbés et des « méchants » plein de nuances…
Ce polar est le 1° roman écrit par Cécile Cabanac ; en relisant mes chroniques d'autres oeuvres de cette auteure, je me rends compte que son style s'est modifié et que les éléments que j'avais relevés comme « gênants » sur ces livres suivants n'étaient pas présents sur celui-ci…
Là où « La petite ritournelle de l'horreur » évoquait peu les lieux ou les sentiments des personnages, démarrait sur les chapeaux de roue dans un rythme effrénée d'actions successives, nous avons ici un roman très bien écrit et prenant malgré son rythme lent, comme une véritable quête de vérité, aussi bien pour les flics que pour la famille concernée.
Il me reste encore un roman de Cécile à découvrir pour finir d'explorer l'ensemble de sa biblio… (Requiem pour un diamant). Je suis impatiente de parfaire ma connaissance de son univers pour affiner un ressenti inégal mais irrésistiblement attiré par l'oeuvre de cette Louve 😊

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de polars, et si je n'en lis pas souvent, c'est un genre littéraire que j'aime beaucoup. J'aime me creuser la cervelle avec les enquêteurs et essayer de deviner le plot-twist final. Cécile Cabanac nous livre un récit passionnant et prenant, axé sur la psychologie et un suspense haletant. Qu'est-il arrivé à François Renon ? Qui était-il vraiment ? Au fil des pages, à travers les yeux des différents personnages, un portrait se dresse, ainsi que celui de ses proches pour essayer de comprendre comment un tel drame a pu se produire. Secrets, non-dits et rancoeurs sont au coeur de cette famille auvergnate. Sevran et Biollet laissent les choses mariner, pour mieux découvrir la vérité. Jusqu'au bout, l'autrice m'a mené par le bout du nez. La seule chose que j'avais deviné était bonne, mais je n'ai pas réussi à deviner l'identité du tueur. Elle sème de fausses pistes mais difficile de démêler le faux du vrai. Chaque personnage a son importance, tout comme leurs paroles. J'ai été tenue en haleine tout du long, et rien que ça, démontre que c'est un thriller réussi. Je compte bien découvrir tous les romans de cette autrice prometteuse.
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