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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De ses excès de la veille, François Renon peine à s'en remettre. Encore groggy, c'est glacé et encore chancelant qu'il quitte la chambre conjugale et descend au rez-de-chaussée. Alors qu'il tente de se préparer à manger, une ombre surgit derrière lui. La peur l'étreint, une douleur vive et piquante dans son dos le paralyse. Incapable de se défendre. Il ne perçoit même plus la souffrance qui le parcourt et lentement, la vie l'abandonne...
Après avoir passé le week-end, en région parisienne, chez sa soeur, avec ses enfants, Catherine Renon est sur la route du retour. Alors qu'elle approche de Ceyrat, l'appréhension monte. Son couple en crise, François devenu ingérable, veut reprendre les choses en main, ne serait-ce que pour leurs trois enfants. Souhaitant se retrouver seule avec son mari, elle laisse ces derniers chez son amie. Mais, en rentrant chez elle, elle trouve la maison vide ainsi que la penderie et le tiroir de François. Abasourdie, elle ne s'attendait pas à cela...
Trois jours plus tard, un joggeur appelle la police : il vient de tomber sur un cadavre calciné, les membres et la tête découpés, au col des Goules. La capitaine Sevran, fraîchement débarquée de Paris, et son équipier, Pierre Biolet, se rendent sur les lieux. Qui a bien pu s'acharner à ce point sur l'individu ? L'enquête s'annonce compliquée au vu du peu d'éléments que les agents retrouvent sur place...

Un meurtre dès les toutes premières pages, un cadavre "anonyme" et raccourci retrouvé quelques feuillets plus loin... Sans nul doute que ces deux sombres événements sont liés. Sauf que tout n'est pas si simple pour la capitaine Virginie Sevran puisque de François Renon, sa femme ne semble guère attristé de sa disparition. Bien au contraire... Cécile Cabanac nous entraîne en plein huis clos auvergnat où l'on suit cette tragédie familiale. La capitaine Sevran, tout juste mutée du 36 après son divorce et chargée de l'enquête, va peu à peu découvrir cette famille Renon. Un beau tableau familial qui va peu à peu s'abîmer et perdre de ses couleurs car, tour à tour, nous découvrons les sombres secrets, ressentiments et non-dits qui ternissent ce semblant de famille. L'auteure, en effet, s'attarde sur les failles de certains (enfance douloureuse, tromperie, alcool, chantages, violence...) et dresse, au final, un tableau peu reluisant de cette famille bourgeoise d'apparence fort respectable. Ce roman policier offre une intrigue solide, des personnages foisonnants et complexes, un dénouement inattendu et une fresque peu reluisante de la bourgeoisie provinciale.
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L'expression "Il vaut mieux être seul que mal accompagné" ne pouvait pas mieux être employée!
Alors que Catherine Renon rentre avec ses trois enfants d'un week-end chez sa soeur, elle va avoir une agréable surprise: La maison familiale est vide! Tout laisse penser que son mari, François un chef d'entreprise véreux, alcoolique et violent a enfin levé les voiles. Catherine va enfin pouvoir reprendre sa vie en main... Alors que la mère de famille va se voir pousser des ailes, les Renon et les proches vont s'inquiéter de cette étrange disparition... Est-ce que la douce Catherine ne serait-elle pas à l'origine de celle-ci? Derrière tous ces faux-semblants, est-ce que François sera -t-il réellement regretté? Est-ce que la vérité concernant cette étrange disparition ne va t-elle pas ouvrir une boîte de Pandore fermée depuis de nombreuses années?

Après deux ans à dormir dans ma bibliothèque, je sors enfin le premier roman de Cécile Cabanac et je dois dire que, comme le bon vin, il s'est très bien conservé et s'est bonifié avec le temps.

J'ai vraiment apprécié la plume de l'autrice qui arrive par son jeu d'écriture à centrer le récit plus sur la vie des proches et des enquêteurs que sur celle de François, notre disparu. J'ai beaucoup aimé cette particularité que je n'ai pas retrouvé chez un autre auteur.
"Des poignards dans les sourires" est un polar agréable à lire qui nous tient en haleine tout au long de sa lecture. Je me suis régalée à parcourir les routes et les cols du Massif central pour tenter d'élucider le mystère de cette disparition... J'espère que vous prendrez vous aussi beaucoup de plaisir à vous plonger dans ce polar français!
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On dit que tout le monde a des secrets. Derrière les portes, les couples ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent.

Loin des clichés, loin des effets excessifs de certains romans sur ce thème, Cécile Cabanac signe un premier polar totalement crédible.

Son métier de journaliste explique sans doute beaucoup des qualités de cet excellent roman. Elle a, en autre, réalisé plusieurs numéros de « Faites entrer l'accusé ».

Des poignards dans les sourires est un vrai polar, dont l'enquête très minutieuse s'inspire de ce qui pourrait être un fait divers. Consciencieusement, l'auteure développe son intrigue autour de la descente aux enfers d'une famille qui semblait bien sous tous rapports.

Voilà un premier roman réussi, par cette volonté de réalisme mais aussi par la belle caractérisation des personnages.

On y rencontre des femmes de caractère, des flics loin de l'image du super héros ou de la caricature du dépressif alcoolique. Des protagonistes qui sonnent juste, qui pourraient exister, auxquels on s'attache.

Et puis il y a l'ambiance. Celle de l'Auvergne, loin de la capitale. Celle de la classe moyenne. Et le choix de placer l'enquête dans les années 2000, avec pour conséquence de devoir utiliser des méthodes où la technologie n'a encore que peu de place.

Qui dit polar, dit investigation prenante et suspects à foison. C'est le cas ici. C'est aussi l'occasion de dépeindre des relations humaines complexes, et de mettre dans le jeu des policiers qui font face à leurs doutes. de la belle ouvrage.

Si vous cherchez un bon polar, intelligemment construit, réaliste et sans surenchère, Des poignards dans les sourires est fait pour vous. Cécile Cabanac trouve sa voix, dès son premier roman. Et je suis certain que vous vous demandez ce qui se cache derrière ce titre de livre.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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« Des poignards dans les sourires » de Cécile Cabanac est la chronique d'une petite bourgeoisie de province où le paraître prend le pas sur la réalité : rien n'est grave tant que cela ne sort pas de nos murs !
Le premier chapitre pose le décor puisqu'on assiste à un meurtre en direct… et le lecteur connait d'emblée la victime…
Ce ne sera pas le cas des enquêteurs : seul le tronc est retrouvé, démembré et sans tête… !
S'en suit une enquête longue et délicate où les chapitres lèvent peu à peu le voile sur les secrets inavouables de cette famille « bien sous tout rapport »…
Beaucoup de descriptions : des lieux, de l'atmosphère, du ressenti des personnages, de leurs réflexions
Peu de dialogues dans la première moitié du roman mais le récit n'est pas lourd ; ces évocations permettent une immersion dans l'univers décrit par l'auteure : une impression d'évoluer dans cette région, aussi clairement que si nous étions devant un écran au cinéma
Cécile prend le temps de nous dresser les portraits de chaque protagoniste avec leur quotidien, leur passé et leurs failles
Un polar « à l'ancienne » avec des techniques d'investigation qui ont fait leurs preuves, des flics « normaux » sans outrance, des « gentils » perturbés et des « méchants » plein de nuances…
Ce polar est le 1° roman écrit par Cécile Cabanac ; en relisant mes chroniques d'autres oeuvres de cette auteure, je me rends compte que son style s'est modifié et que les éléments que j'avais relevés comme « gênants » sur ces livres suivants n'étaient pas présents sur celui-ci…
Là où « La petite ritournelle de l'horreur » évoquait peu les lieux ou les sentiments des personnages, démarrait sur les chapeaux de roue dans un rythme effrénée d'actions successives, nous avons ici un roman très bien écrit et prenant malgré son rythme lent, comme une véritable quête de vérité, aussi bien pour les flics que pour la famille concernée.
Il me reste encore un roman de Cécile à découvrir pour finir d'explorer l'ensemble de sa biblio… (Requiem pour un diamant). Je suis impatiente de parfaire ma connaissance de son univers pour affiner un ressenti inégal mais irrésistiblement attiré par l'oeuvre de cette Louve 😊
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Un polar très sympathique
qui s'accroche à vous , et
vous laisserait facilement...
en pyjama toute la journée .
Bien construit, bien ficelé et rythmé.
L'écriture plaisante vous emporte.
Ses enquêteurs ne sont pas
des caricatures de meurtris à tout jamais.
Les personnages valent le détour,:
des bourgeois de province
enrichis par le négoce et les magouilles.
Du Chabrol dans l'air...
Une réussite, un grand plaisir de lecture.
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Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Un père de famille détestable à souhait disparaît, sa femme ne déclare pas sa disparition, trop heureuse de cette aubaine. Elle va enfin profiter de la vie, changer de look et c'est ce qui va déranger les bien-pensants locaux …
Un corps sans tête et démembré est retrouvé au milieu de nulle part, l'enquête est confiée à un tout nouveau duo d'enquêteurs de Clermont-Ferrand, qui s'apprivoise en peinant à identifier le corps…
Il n'y a que le lecteur pour y voir des convergences. Mais si le lecteur se trompait …
Des fausses pistes comme s'il en pleuvait, de la malversation politico-économique et l'immersion dans les milieux libertins, des trahisons à l'usurpation d'héritage, de bons vieux secrets de famille à vous légitimer n'importe quel mobile, bref une profusion de mensonges…
480 pages pour une intrigue dense et une enquête qui piétine … le lecteur peut parfois s'impatienter car pour partie, il sait lui. Mais il sera récompensé par le dénouement assez inattendu quoique …
En même temps c'est une chronique rurale, dans les environs de Clermont-Ferrand, en hiver donc il faut prendre des précautions pour ne pas déraper sur les pistes de l'assassin !
Lu en version numérique. epub 13.99 €

« Là où nous sommes, il y a des poignards dans les sourires des hommes, proche du sang, plus proche du sanglant. »
Macbeth, 1623, William Shakespeare. »
Pour en savoir plus sur ce polar vous pouvez cliquez ci-dessous. 😉

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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François Renon est assassiné alors qu'il est seul chez lui.
Lorsque son épouse et ses deux enfants rentrent chez eux, François n'est plus là. Seule une odeur désagréable règne dans la cuisine.
L'épouse, qui ne sait pas encore qu'elle est veuve, ne semble pas perturbée par cette absence, au contraire.
Les jours passent et Catherine décide de reprendre sa vie en main.

Au premier abord, on plaint ce pauvre homme. dont l'absence ne pèse à personne sauf à sa mère.

Lorsque le corps est retrouvé et que l'enquête débute, la victime apparaît sous un jour nettement peu sympathique.
Plongée dans une bourgeoisie où tout semble rose mais rien ne l'est.

Le rythme est bien mené, les chapitres s'enchaînent avec intensité jusqu'à un final impitoyable.

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Le tronc d'un homme démembré et brûlé est retrouvé au Col des Goules. Il lui manque la tête, les membres, et son attribut sexuel. Virginie Sevran fraîchement débarquée de Paris a demandé sa mutation dans cette région auvergnate et c'est avec cette affaire qu'elle va faire ses armes en terre « hostile ». Bien loin du 36, c'est un milieu très rural qui l'attend, avec ses petits commérages, ses rumeurs, à la rencontre de gens étranges qui ne sont pas ce qu'ils paraissent être. Parallèlement à la découverte de ce corps, François Renon disparaît.

Découvrez donc la famille Renon, une famille tout à fait charmante sous bien des aspects. Au jeu des 7 familles, je demande le grand-père, à la tête de l'entreprise familiale, décédé. La grand-mère, a élevé 3 enfants en oubliant de les aimer, et en leur filant des baffes, surtout aux filles. le fils, François, beaucoup de défauts, très peu de qualités : il trompe sa femme et le clame haut et fort, se rend régulièrement dans des bordels, boit comme un trou et coule l'entreprise familiale. La belle-fille, femme de François, Catherine, sous l'emprise de son mari est totalement m'en-foutiste sur ce qui peut bien lui arriver (et on la comprend). Les soeurs, Jeanne et Marie ont fichu le camp dès qu'elles le pouvaient pour revenir une fois par semaine rendre visite à la mégère qui leur tient lieu de mère. Les petits-enfants enfin, dont Maxime, ado en pleine crise d'adolescence qui en veut à la terre entière et pas pour les bonnes raisons. Enfin, la soeur de Catherine, Aline bouffée par un cancer. le roman s'articule autour de la disparition de François puis autour de l'identification du corps démembré : est-ce François ? Qui est son meurtrier ?



Dans la petite bourgeoisie de Clermont-Ferrand, la famille Renon est une famille bien sous tout rapport. Pas un instant, on ne peut se douter des drames qui s'y trament et du poison qui coule dans ses veines. Tous les personnages sont détestables et n'y voyez là aucune connotation péjorative sur la qualité du roman, bien au contraire. le lecteur a envie de tous les frapper (enfin moi surtout !) Je les ai tous profondément haïs. Sans exception. le portrait des personnages féminins est insoutenable. La grand-mère, sorte de Tati Danielle, la violence en sus, est une chieuse absolue, aigrie, laide intérieurement, tout juste bonne à coller à l'hospice. Catherine, sa belle-fille est une carpette qui laisse passer toutes les humiliations y compris les histoires que son mari raconte à table sur ses frasques avec ses maîtresses. Les soeurs, Jeanne et Marie qui ont bien des raisons de détester leur mère, continuent à s'aplatir devant cette folle en allant lui tenir la main toutes les semaines, se prenant au passage des réflexions bien senties. Il n'y a réellement que la flic, Virginie qui sauve les meubles, au milieu de ce champ de ruine de l'espèce humaine en voie de perdition. Vive la famille en résumé, à vous dégoutter pour toujours d'en avoir une.

Le point fort du roman et certainement le but de Cécile Cabanac est le suivant : TOUS les personnages sont potentiellement coupables. Ils ont TOUS de petits secrets cachés, des squelettes dans leurs placards, des raisons précises de vouloir tuer ou d'avoir tué François Renon. L'auteur brouille sans cesse les pistes. Au fur et à mesure de l'intrigue, des personnages dont on n'avait pas vraiment anticipé l'existence font leur apparition. Cécile Cabanac noie le poisson. On finit par avoir tellement de coupables potentiels en tête, qu'on n'a plus vraiment de certitude. de révélation en révélation, le petit manège des fautifs tourne, et tourne encore, à vous en donner le vertige.

C'est un polar un peu old school, dans le style d'écriture, mais aussi à cause du lieu dans lequel se situe l'intrigue. La vie semble marcher au ralenti, nous sommes très loin des trépidations citadines, et j'ai apprécié cette sorte de lenteur du temps qui passe.

J'ai aussi particulièrement aimé la différence entre perception et réalité. L'auteur démontre fort habilement, par l'intermédiaire de la mère de François notamment, à quel point l'intériorité d'une personne peut être diamétralement opposée de l'image qu'elle renvoie. L'aveuglement de la mère dû à une forme de dévotion qu'elle porte à son fils est d'anthologie !

Enfin, il y a plusieurs thématiques qui m'ont interpellée : « quelle est la capacité d'une épouse aimante et soucieuse du bien-être de ses enfants, à encaisser les humiliations répétées ? » Je suppose que notre curseur personnel est à chacune différent, le mien est proche de zéro. Ensuite, la descente du piédestal d'un père pour son fils. Les découvertes de Maxime en font de très beaux passages, profonds, détaillés, et très réels. J'aurais aimé que l'aspect de l'hérédité soit également exploité, mais je ne peux vous dire pourquoi. Enfin, merci à l'auteur d'avoir autorisé un personnage à se révolter !! Nom d'un chien !!! Je me demandais si cela allait finir par arriver tant mes nerfs ont été mis à rude épreuve!

Cécile Cabanac montre avec brio comment une disparition peut mettre en péril un équilibre familial déjà précaire parce que fondé sur des non-dits ou des mensonges et menacer tout l'édifice de s'écrouler. Vous savez quoi ? J'ai pris un plaisir intense à voir tout ça se casser la gueule ! Par le prisme de Virginie qui les « regarde se positionner sur l'échiquier », le lecteur contemple la bâtisse s'écrouler, avec un certain sadisme et beaucoup de délectation. « Ils sont étranges dans cette famille, hein ? Imprévisibles surtout… »

Et la vôtre de famille, elle est comment ?


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Un père de famille détestable à souhait disparaît, sa femme ne déclare pas sa disparition, trop heureuse de cette aubaine. Elle va enfin profiter de la vie, changer de look et c'est ce qui va déranger les bien-pensants locaux …
Un corps sans tête et démembré est retrouvé au milieu de nulle part, l'enquête est confiée à un tout nouveau duo d'enquêteurs de Clermont-Ferrand, qui s'apprivoise en peinant à identifier le corps…
Il n'y a que le lecteur pour y voir des convergences. Mais si le lecteur se trompait …
Des fausses pistes comme s'il en pleuvait, de la malversation politico-économique et l'immersion dans les milieux libertins, des trahisons à l'usurpation d'héritage, de bons vieux secrets de famille à vous légitimer n'importe quel mobile, bref une profusion de mensonges…
480 pages pour une intrigue dense et une enquête qui piétine … le lecteur peut parfois s'impatienter car pour partie, il sait lui. Mais il sera récompensé par le dénouement assez inattendu quoique …
En même temps c'est une chronique rurale, dans les environs de Clermont-Ferrand, en hiver donc il faut prendre des précautions pour ne pas déraper sur les pistes de l'assassin !

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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L'enquêtrice tout juste débarquée de Paris mène l'enquête en Auvergne. C'est aussi le portrait d'une famille marquée par la maltraitance de la mère et le comportement du père qui se reporte sur les enfants. Un roman prenant à lire.
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