Les hommes qui croient que l’argent est la chose la plus importante au monde sont des imbéciles. Posséder ne rend pas heureux.
Ce qui rend heureux, c’est la capacité de créer.
C'était une belle façon de recommencer, se dit Tomaso. La meilleure. La seule qui valait vraiment la peine qu'on se batte. Être aux côtés de la personne que l'on aime, régler son pas sur le sien, ralentir et puis courir.
C'était le secret de la joie.
page 369.
Comprenez-moi bien, vous ne trouverez pas les solutions que vous cherchez dans ce livre si elles ne sont pas déjà en vous. Les livres ont beau être formidables, et parfois capables de vous apportez des solutions, ma chère amie, ils ne sont jamais que des étincelles. Et pour que le feu prenne, il faut du bois, si vous voyez ce que je veux dire.
Rien ne peut te rendre plus libre qu’un livre. Entre ses pages, il y aura toujours une place pour toi. Et c’est toi ensuite qui décideras quoi en faire.
- L'humanité n'existe pas, pas plus que la rédemption. Même ceux qui dirigent notre société ne sont que des menteurs. Le bien commun n'existe pas, chacun poursuit son propre intérêt. Je m berce d'illusions. (p 296)
Personne ne le savait mieux qu'elle, car, dans le passé, elle avait soigneusement évité toute possibilité de changement, dans l'unique but de ne pas perdre ce qu'elle croyait posséder.
Je connais toutes les facettes du regret, jusqu'à sa couleur. Le regret est gris. Il n'a pas la force du noir, ni la grâce du blanc. Il n'a pas de nuances. Le regret n'est qu'une infinie tristesse. Il est stérile. Il ne possède même pas la qualité de préparer l'âme à quelque chose de plus grand.
Les hommes qui croient que l'argent est la chose la plus importante au monde sont des imbéciles. Posséder ne rend pas heureux. Ce qui rend heureux c'est la capacité de créer.
Les livres l'avaient toujours fascinée. Ils étaient une possibilité, de nouvelles occasions. Ils étaient des réponses. En prendre soin, les offrir à ceux qui les cherchaient, c'était bien plus qu'un simple métier.
Sofia avait toujours aimé l'idée que les livres étaient des lieux. En réalité, elle trouvait qu'ils ressemblaient aux miroirs que collectionnait Thérèse, sa grand-mère. Parce que, en fin de compte, il revenait entièrement au lecteur de réussir à se retrouver entre les pages, de les comprendre intimement, de s'identifier et donc de se refléter en elles comme dans un miroir. (p 180)