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Citations sur Mariage (en douce) à l'italienne (10)

La machine à coudre que je lui ai offerte pour la Saint-Valentin a été une vraie pomme de discorde. Elle aurait préféré recevoir un bracelet de force avec diamants en guise de clous. Moi, je m'étais dit qu'une machine à coudre était un cadeau drôlement pratique, vu le fric qu'elle claquait dans ses fringues...
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je sais, bien sûr, que les félicités du mariage, ça n'existe pas, qu'il faut bosser dur pour qu'une union marche, et que l'âme soeur, c'est un mythe aussi. Il faut juste dégoter le type qui vous énervera le moins (enfin, d'après le docteur Phil) ou, plutôt, celui qui vous énervera à des doses que vous êtes à même de tolérer.
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De : Holly Caputo
À : Jane Harris
Sujet : T’as vu ça ?

- ?????????? (Holly)

- Dis donc, ma vieille, je te rappelle que tu te maries après-demain. Alors, arrête de mater les torses nus des mecs qui ne sont pas ton futur mari. (J.)

- Ce n’est pas parce que je me marie demain que je suis MORTE. Ômondieu ! Qui se serait douté que sous cette chemise efféminée se cachaient des pectoraux aux proportions aussi tentantes ? Et t’as visé les abdos ? (Holly)

- Difficile de les louper. Tu ne crois pas qu’il roulait UN PEU des mécaniques, en ouvrant sa chemise d’un seul coup avant de plonger dans la piscine ? PLONGER ! Je rêve, là ! (J.)

- Ben, il bossait pendant que nous autres lézardions. Il a dû en avoir sa claque, a éteint son Blackberry et a plongé. Ça ne m’a pas semblé spécialement frimer. Oh, bon sang ! Regarde-moi ça comme il nage ! Un vrai fou furieux. Quelque chose – ou quelqu’un – a vraiment dû lui taper sur le système pour qu’il se défoule ainsi. (Holly)

- Il me gâche l’après-midi. Comment veux-tu que je me détende quand ce type fait de l’exercice sous mes yeux ? Il me culpabilise d’avoir bouffé autant de pâtes à midi. (J.)

- Il va bien finir par s’arrêter. Tiens ! Qui avait raison ? Oh, comme c’est mignon ! Il vient s’asseoir à côté de TOI, Janie. Je t’avais DIT que tu lui plaisais. Avec un peu de chance, presque autant que tu plais à PETER. (Holly)

- Je te hais. (J.)
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Cal : Disons que j’ai eu l’opportunité de me voir à travers les yeux de quelqu’un d’autre, et ce que j’ai découvert ne m’a pas vraiment plu. Et maintenant, voudrais-tu, s’il te plaît, poser ce cahier et danser avec moi ? C’est notre chanson qui passe. Allez, bouge-toi. Donne-moi une chance de te prouver que j’en ai un.

Moi : Un quoi ?

Cal : Un cœur.
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Cal (l’air embarrassé, ce qui est charmant – je ne vais pas mentir, quoi !) : Voyons Frau Schumacher, pas de fausse modestie. Nous savons tous que vous avez dû sacrément courir les bals, autrefois.

F.S. (avec un geste de la main) : Eh pien, oui, naturellement, mais z’était il y a longtemps. Si fouf afiez fu quelles fêtes ils donnaient au quartier général du Führer ! Zelle-ci me les rappelle un peu. Le champagne coulait à flots, comme maintenant.

Cal et moi échangeons un regard ahuri.

Moi : Pardonnez-moi, Frau Schumacher. Vous avez bien parlé du… quartier général du Führer ?

F.S. (l’innocence incarnée) : Oui. Z’est là que che fais danser comme cheune fille. Puis je trafaillais pour les S.S.

Cal (ahuri) : Vous avez travaillez pour les S.S., Frau Schumacher ?

F.S. (agitant de nouveau la main) : Bien zûr, bien zûr. Nous l’afons tous fait. Z’était l’époque qui foulait ça. Il y a d’autre champagne ?

Cal s’empresse de remplir le verre de la vieille dame. Soudain, Under Pressure résonne dans l’appareil de Peter, et son arrière-grand-mère saute sur ses pieds en déclarant que c’est sa chanson préférée avant de foncer de nouveau sur la piste de danse (alias la terrasse et le pourtour de la piscine). Cal et moi nous nous dévisageons longuement. « Nous ne pourrons jamais révéler à Mark et Holly que leur petit-déjeuner nuptial a été préparé par quelqu’un ayant travaillé pour les S.S. » cal hausse les épaules en répliquant : « Quelle importanz, Chane ? Nous l’afons tous fait. » C’est une imitation parfaite de Frau Schumacher.
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Rhonda : Oh, vous allez vous marier ? Ici, en Italie ? Pourquoi ? Si je puis me permettre, bien sûr. Que reprochez-vous à Vegas ?

Cal : On ne pouvait pas attendre, Rhonda. J’aime tellement cette femme que je veux l’épouser tout de suite. Je n’attendrai pas une minute de plus ! Il faut qu’elle devienne Mme Mark Levine sitôt que ce sera humainement possible.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Qu’est-ce qu’il est drôle !
Je ne l’aurai jamais cru !

Rhonda : Oh, qu’est-ce que je vous comprends ! Paolo et moi, c’est pareil ! Vous connaissez mon futur mari ? Paolo ? Il ne parle pas anglais, et moi je suis nulle en italien. On s’est rencontrés il y a trois jours. Ma croisière faisait escale ici, j’ai décidé de louer un de ces charmants scooters, il était là, et… ben, je ne suis pas remontée sur le bateau. Mes parents sont furieux. C’était un voyage destiné à célébrer leurs trente-cinq ans de mariage. Mais qu’est-ce que j’y peux, moi, hein ? Notre désir physique est tel ! Au lit, Paolo est une vrai bête.

Moi (en tapotant le genou de Cal) : C’est exactement la même chose avec ce petit gars.

Cal (en passant son bras autour de mes épaules) : Voyons, chérie, pas de fausse modestie. Tu n’es pas malhabile non plus, au pieu.

Moi (l’air modeste) : Eh bien… nous avons fait l’amour… combien de fois, hier, chéri ?

Cal : Sept, je crois.

Moi (en essayant d’ignorer que Cal Langdon sent très, très bon) : Oui, mais seulement parce que tu t’étais blessé en faisant du sport.

Cal : Certes. Hier n’était pas un de mes bons jours.

Rhonda (toute contente) : Un jour, Paolo m’a prise neuf fois de suite !

Nous regardons Paolo avec le respect qui s’impose. La bête de sexe cligne des yeux – rien n’indique qu’il comprenne de quoi nous parlons. Je ne remarque pas non plus la moindre lueur d’intelligence dans ces prunelles. Cal n’a pas retiré son bras, qui me tient chaud et me distrait.

Moi : Très impressionnant. Pas étonnant que vous souhaitiez l’épouser.
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- Allôôôô ? Holly ? a répondu la gouvernante.

- Non, je suis Jane, une amie de Holly. Elle ne peut pas vous parler pour l’instant parce qu’elle est au volant. Mais elle me demande de vous dire que nous n’en n’avons plus pour longtemps.

- Où êtes-fous ?

Pour rendre service, j’ai regardé par la fenêtre de la voiture, à travers laquelle j’ai aperçu un de ces panneaux vert et blanc annonçant le nom de la prochaine ville. « À hauteur de Carabinieri », ai-je annoncé. Ce qui a déclenché l’hilarité de Cal. Alors que, à ma connaissance, je n’avais rien dit de drôle.

- Qfoi ? » s’est écriée Frau Schumacher, apparemment perdue, même si c’était difficile de se rendre compte, à cause des HURLEMENTS de rire dans l’habitacle. « Où êtes-fous ?

- Nous venons de dépasser Carabinieri », ai-je répété. À présent, Holly aussi riait. Me penchant en avant, je lui ai donné une tape sur l’épaule, cependant que Mark demandait, paumé : « Qu’y a-t-il de si amusant ?

- Jane, a hoqueté Holly, entre deux rires, carabinieri n’est pas le nom d’une ville. Ça veut dire « police ». Nous venons juste de passer devant un poste de police. »

Franchement, je ne vois pas ce qui était si rigolo. Comment étais-je censée savoir ce que le mot carabinieri signifie, hein ? Moi, je m’étais arrêtée à si – oui et grazie – merci, et j’étais encore en train d’essayer de mémoriser buon giorno – bonjour et buona sera – bonsoir. Ainsi que non ho votato per lui – je n’ai pas voté pour lui, au cas où un quelconque cafard anti-américain aurait pointé sa vilaine tronche pour exiger des comptes.

- Fous êtes aux carabinieri ? s’est exlamée Frau Schumacher, paniquée cette fois. Ils fous suivent ?

- Non, non, ai-je expliqué. Désolée, c’est une erreur.

- Ils se croient les maitres de la route, ces carabinieri, a hurlé la gouvernante. En Allemagne, au moins, les poliziers restent à leur platz !

- Non, non, pas de carabinieri, ai-je insisté. C’était une erreur…

- Donne-moi ça ! a soudain ordonné le Coureur-de-podiums en essayant de m’arracher le téléphone des mains.

- Je m’en OCCUPE ! ai-je protesté, furieuse, en écartant l’appareil.

- Ça suffit, vous deux ! a braillé Holly en faisant une embardée.

- Je t’avais bien dit que tu ne savais pas conduire une voiture non automatique », en a profité pour insinuer Mark sur lequel est tombée la valise de sa promise.

Cal m’a lancé un tel regard – genre, parce que Mark venait de critiquer la façon de conduire de Holly, ils n’étaient pas destinés l’un à l’autre – que je lui jeté le mobile à la figure.

« Tiens, espèce de gros bébé ! » ai-je craché. J’avais surement l’air d’un bébé moi aussi, mais je m’en fichais.
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Mademoiselle Harris ! Quelle surprise ! Voilà que vous m’envoyez des mails. Du siège arrière de la voiture, qui plus est.
Cal
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C’est insupportable. Je suis en Italie, par une soirée tiède et agréable, près d’une piscine dans laquelle la lune se reflète en mille éclats cristallins, sous des palmiers qu’agite doucement la brise, devant une assiette d’olives et de parmesan accompagnée d’une bouteille d’excellent vin, en compagnie d’une femme qui irradie une très saine sensualité… et je joue à la bataille avec elle. Trouvez la faille dans cette scène.
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Cal : Serais-tu par hasard, en train de retranscrire cette conversation dans ton journal ?

Moi : Hum. En quelque sorte.
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