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3,9

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Malgré mes premières craintes devant une héroïne qui enchaîne les bourdes et une intrigue très classique, je me suis très vite laissée emporter par l'écriture de Marie Caillet, par ses personnages, notamment la relation entre My et Orest, mais aussi par la féérie qui se dégage de l'histoire. J'ai beaucoup apprécié que My ne détienne qu'un pouvoir insignifiant au premier abord. Et même si les épreuves qu'elle traversent sont surmontées parfois trop facilement, tout n'est pas si simple dans la quête de My, et la fin n'est pas le happy end auquel je m'attendais.

Un premier roman maîtrisé qui a réussi à me convaincre par ses qualités, malgré ma réticence du début.
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En Résumé : Finalement je suis bien content d'avoir passé outre mes préjugés sur ce livre car, même si tout n'est pas parfait, j'ai passé un bon moment avec ce livre. La quête se révèle sur le fond certes classique, et un peu jeunesse, mais elle est très bien maîtrisée par l'auteur et amener de façon poétique et haletante. Les personnages principaux ne manquent pas de complexité et de profondeurs malgré un départ difficile avec My, dommage par contre que les personnages secondaire soient si peu travaillés. le style de l'auteur est vraiment simple, touchant et captivant et la conclusion m'a agréablement surpris. Je lirai la suite avec plaisir.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Depuis la sortie de ce premier tome en grand format j'avais très envie de le lire. Elle avait gagné le concours Michel Lafon et j'éprouvais une forte curiosité à découvrir ce récit pour lequel je n'avais pas voté au moment du concours. Les quelques chapitres mis en ligne ne m'avaient pas assez piquée. Erreur fatale, car ce premier opus est clairement un pur régal, typiquement le genre de récit que j'apprécie.
Une chasse au trésor longue à débuter, parfois un peu long dans les phases descriptives, mais perdurer vaut la chandelle. La plume est très jolie, avec de belles métaphores, une bonne d'imagination et d'action. Je me suis facilement imaginé les lieux, les scènes de combats sont bien décrites, pareil pour l'évolution du personnage principal Mydria ou pour sa relation épique avec Orest.
Le monde d'Edrilion, sa mythologie, sa politique sont super bien esquissés et développés, la famille Darcer avec ce trésor à retrouver m'a beaucoup enchantée. J'ai adoré faire connaissance avec Mydria, avec la guilde de Krud. Orest est absolument génial, fascinant à souhait, avec des répliques cinglantes très amusantes, j'ai également eu un petit coup de coeur pour Allian, très intelligent et drôle, mystérieux quelque part.
Les personnages sont bien travaillés, Mydria évolue avec justesse, elle ne se montre ni trop emballée par cet héritage, ni trop courageuse une fois le nez dehors, elle reste humaine, une adolescente de seize ans. Elle m'a plu dans son côté inventif et débrouillard, elle est surprenante, en somme, c'est une héroïne principale captivante.
L'intrigue pourrait paraître être qu'une simple chasse au trésor sur fond de politique et de romance, mais Marie Caillet sait très bien mener sa barque. La simplicité a du bon entre ses mains, c'est bien écrit, chaque avancée dans Edrilion amène son lot de surprises et d'aventures. Il y a de bons ingrédients, de l'émotion, de l'action, une pointe de romance, tout pour ne pas s'ennuyer et nous faire oublier que nous courrons vers un vieux trésor avec peu d'indices.
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Parmi les genres littéraires que j'affectionne, on compte la fantasy. Seulement voilà, si je dévore de YA sans soucis, je lis beaucoup moins de fantasy (entre 3 et 4 livres par an). Mais, j'avoue que ces lectures se révèlent toujours très plaisantes. C'est le cas, ici, de l'Héritage des Darcer.

Cela faisait trois ans que le tome 1 traînait dans ma PAL. Et c'est en attendant Divergente tome 2, après avoir abandonné le très décevant le Cueilleur de Fraises, que j'ai décidé d'entamer ce livre à la couverture enchanteresse. Quel bien m'en a pris !

Ne vous laissez pas surprendre par le rythme lent de ce premier tome. Afin de bien poser l'histoire, les lieux et les personnages, l'action se révèle peu présente dans cet opus. Mais pas inexistante. C'est un point qui en dérangera certainement plus d'un, mais pas moi.

Découvrir cette guilde de gens, disons-le, pas commodes du tout, voir ses liens évolués en même temps que leur quête avançait, c'est voyager avec eux. Vivre ce qu'ils vivent, se sentir personnage soi-même.

Cette chronique ne serait d'ailleurs pas complète si je ne vous parlais pas de Mydria. Je ne le cacherais pas, j'ai très peu apprécié cette jeune fille pleurnicharde, précieuse, au tempérament exécrable Au début du moins. Car My évolue, mûrit, prend conscience des choses de la vie, de l'importance de sa quête et du nom qu'elle porte. Au moment où j'écris ces lignes, je lis le troisième et dernier volume. Et My est devenue, presque une amie. Un personnage que j'apprécie, que je comprends, dont les aventures me prennent aux tripes. J'ai peur pour elle, avec elle. J'ai de l'espoir pour son avenir et partage les mêmes désirs qu'elle.

Connaître son Don, la créature qu'elle devient, m'a vraiment déçu au début. Je m'attendais, un peu comme elle, à une créature de poids, avec un certain panache, comme Madael en tant que Dragon. Mais Papillon, voilà bien une forme inattendue. Un vrai challenge, mais un choix judicieux. Car en effet, quoi de plus faible qu'un papillon ? Quoi de plus discret également ? My me surprend toujours à chaque nouvelle transformation par l'utilisation de ses Ailes. D'une faiblesse innée, My a su en tirer une véritable force.

L'Héritage des Darcer est le premier roman de Marie Caillet. La jeune femme l'a présentée pour le concours du nouvel auteur jeunesse organisé par Michel Lafon en 2009. Elle avait tout juste 18 ans. C'est remarquable.

Une fois ce premier tome fini, j'ai directement enchaîné avec la suite et je ne regrette pas. Cela m'a donné l'impression de vivre les aventures de Mydria à ses côtés. Et j'ai peine à finir le troisième tome parce que tout cela se terminera (bien je l'espère !). Fans de fantasy, je vous conseille ce premier tome de l'Héritage des Darcer. Une jolie plongée dans un univers fabuleux. A lire, sans modération. Merci à Marie Caillet et Michel Lafon pour cette histoire si prenante.
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J'attaque direct par ce qui m'a le plus marqué dans ce livre, l'introduction. Ayant pour habitude de bien intégré le personnage principal, je me suis retrouvé fort dépourvu quand celui-ci a changé pendant 30 pages.
A chaque nouveau nom, à chaque nouvelle histoire décrite de manière plus ou moins poussé, je me disais "ah voilà celui qu'on va suivre !" Que nenni !
J'avoue que ça m'a perturbé et un peu réfréné. A quoi bon me forcer à faire attention à un caractère si c'est pour le voir disparaître 5 pages plus loin ? Heureusement, cela ne dure pas indéfiniment.

Une fois passé l'ellipse du temps, on découvre enfin l'univers de My jeune fille naïve et innocente. Marie Caillet nous enfonce bien dans la tête que non, elle n'a rien d'un héros en devenir, à force de dînette, d'inconfort et de décision stupide. Et c'est peut-être ça qui fait la force de la lecture, ce qui à première vue m'a irrité devient un point d'orgue. La force de caractérisation des personnages, leurs humeurs, leurs passés, chacun est très travaillé et évolue avec continuité.

L'intrigue quand à elle est sommaire, une quête, un syndrome de Stockholm, une échappée plutôt folle qui arrive toujours comme de par hasard au bon moment. Néanmoins, on accroche bien en ce demandant toujours par quel exploit la troupe va s'en sortir. La fragilité de My y joue pour beaucoup et nous laisse avec cette impression de conte fantastique quand on referme le livre.

En soit, ce premier tome est bien exécuté et nous donne à applaudir l'empathie de l'auteur tout en lui souhaitant une longue vie littéraire.
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Marie Caillet, dix-huit ans, et une plume qui envoûte dès les premières pages. La qualité de la rédaction, le soin apporté aux descriptions, le vocabulaire, les images qui se dégagent de la narration, tout est méticuleux sans en devenir pour autant indigeste. Les personnages sont complexes et efficaces. Ils ont chacun leurs propres démons, leurs raisons d'agir ainsi et pas autrement. Certains sont plus attachants que d'autres comme dans tout roman et le duo infernal Mydria-Orest est plein d'énergie, de réparties et d'intérêt grandissant. L'auteure nous transporte dans un univers qui lui est propre, répondant aux piliers du genre de la Fantasy sans en perdre son originalité. On découvre ainsi le royaume d'Edrilion tombé aux mains de l'ennemi, sa magie ancienne s'éteignant lentement avec lui.

Mydria est l'unique héritière de la prestigieuse lignée des Darcer qui était à la tête du royaume deux siècles auparavant. Si elle venait à mourir, la dynastie légitime serait définitivement réduite à néant. Elle n'apprend ses véritables origines que tardivement, et en cherchant à échapper à son destin, elle s'y précipite finalement tête la première. Comme toute jeune fille de bonne fille (ses parents adoptifs appartiennent à l'une des familles les plus nanties du pays), elle est trop sûre d'elle, un brin arrogante, capricieuse et naïve à la fois. Elle ne supporte pas la critique, la résistance, elle pense toujours avoir raison et la crise d'adolescence dans laquelle elle semble encore être plongée n'arrange guère le phénomène. Pourtant, elle n'est pas bête. Elle élabore elle aussi des intrigues, pour aller toujours plus loin, grimper toujours plus haut dans la hiérarchie du pouvoir. Elle a soif de tout, même si l'on peut alors se demander les raisons d'une si haute ambition chez une jeune fille d'à peine seize ans.

Quand son univers bascule, elle se retrouve directement confrontée à la réalité du monde, loin du cocon l'ayant bercée depuis sa plus tendre enfance. Elle ne va pourtant pas perdre sa morgue, une fois les premiers clashs affrontés entre sa place au manoir des Siartt et celle que le « petit peuple » semble lui accorder. À jouer aux ingrates rebelles, elle va se retrouver dans la pire des situations, prisonnière d'une Guilde de voleurs et d'assassins qui en ont après le trésor de ses ancêtres… et sûrement plus encore ! Méprisée, malmenée, invectivée, contrainte d'agir sous la menace, elle va vivre un long cauchemar avant de développer un certain syndrome de Stockholm et s'attacher petit à petit à certains membres de leur groupe parti à l'aventure.

L'ensemble est toutefois bien géré. On évite ainsi les grosses caricatures puisque My est souvent elle-même agacée par ces liens qu'elle semble vouloir développer. Elle tient à imposer son indépendance, à crier son refus de coopérer, tout en cherchant désespérément leur compagnie, un moyen de s'attirer leurs bonnes grâces. Elle cherche à s'enfuir quand elle n'a aucune chance de réussite, reste lorsque la porte est grande ouverte. Elle est pétrie de contradictions, un peu perdue dans tout ce qui lui arrive. On lui mettrait bien parfois quelques claques, quand elle laisse transparaître sa suffisance, ses caprices et ses comportements impulsifs, mais Orest est toujours là pour la remettre froidement à sa place.

La petite troupe va ainsi affronter des territoires inexplorés et dangereux, aller aux devants de mystères et de monstres ancestraux, d'une magie qu'elle connaît mal et aborde donc d'un mauvais angle, en en payant bien souvent de lourdes conséquences. le périple s'étire un peu en longueur vers la fin, cela commençait à légèrement me lasser. Mais heureusement, le final s'est alors mis en place et a relancé tout mon intérêt pour la quête de Mydria aux ailes de papillon.

Malgré le travail de relecture et de correction dont a dû bénéficier l'ouvrage, j'ai été un peu fâchée de voir à plusieurs reprises un personnage intervenant dans les dialogues de la seconde partie alors qu'il n'était plus de ce monde depuis plusieurs chapitres.

La conclusion de ce premier tome se fait magistrale et angoissante à souhait. Je ne savais pas du tout quel tournant allait prendre l'histoire, sur quelle note allait s'éteindre le dénouement, et j'ai été soulagée de constater que Marie Caillet était parvenue à éviter les écueils d'un happy end trop flagrant après de telles péripéties.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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- Première chose à souligner, la couverture. Je ne peux pas ne pas parler de la couverture. Elle est vraiment belle, colorée, très bien illustrée par rapport au livre, des rappels subtiles et discrets.

Ensuite, passons à l'histoire. le point fort du livre c'est indiscutablement l'originalité de l'histoire. Elle ne ressemble à rien de connu, impossible de devenir les évènements, on plonge dans un tout nouvel univers, frais, original, bien recherché, pour ça, je pense que l'auteur mérite un énorme bravo, il fallait l'imaginer !

Le synopsis est clair et résume très bien ce à quoi il faut s'attendre. Mydria découvre qu'elle est l'unique héritière d'une dynastie éteinte depuis deux siècles et doit se mettre en quête d'un trésor perdu avec pour seul indice son Don et un sifflet. Elle va rencontrer une bande de voleurs et d'assassins sur son chemin alors qu'elle fuit ce destin qu'elle refuse et qu'elle va devoir prendre en main malgré elle. Nous la suivons donc dans cette quête et comme je le disais ci-dessus, impossible de prédire les évènements, ce qui est indéniablement un point positif.

Seule remarque négative, les descriptions. le livre croule sous les descriptions à un point que ça en devient parfois pénible. le récit serait fortement raccourci si l'on ôtait tous ces détails qui étouffent le récit par moment. Oui, on en arrive là et plus souvent que je ne l'aurais voulu bien je suis friande de belles descriptions qui ponctuent le récit mais là, il y en avait vraiment trop à mon goût.

- Les personnages sont vraiment intéressants et bien développés. Les personnages principaux sont bien présentés, on distingue qui est qui et on se fait une idée générale de chacun. Plus encore, ce que j'ai aimé c'est leur évolution, car au fil du récit, les personnages évoluent en fonction des épreuves qu'ils traversent, les relations se nouent et restent toujours crédibles. La relation entre My et Orest est particulière et atypique. Loin des histoires d'amour qui flambent dès les premières pages, c'est un tout autre chemin qu'ils vont prendre et j'ai aimé cette innovation bien qu'elle ait été un rien trop peu effacée à mon goût (mais ça, c'est mon côté fleur bleue qui parle).

- le style de l'auteur est agréable, un langage soutenu, une richesse et une diversité de vocabulaire à souligner, peut-être parfois un peu trop recherché pour une classification "jeunesse" mais c'est le contexte du roman qui veut ça. Mis à part les longueurs des descriptions comme cité ci-dessus, c'est tout à fait délicieux à lire.

en somme, j'ai vraiment beaucoup aimé ! J'ai cru comprendre qu'il y aurait une suite et il est certain que je la lirai avec plaisir ! Je suis curieuse de connaitre la suite des évènements et l'évolution du tandem "My - Orest".
Lien : http://aucoindeden.blogspot...
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En bref, malgré mes appréhensions finalement totalement illégitimes, ce premier tome de fantasy jeunesse est une bonne surprise. Les personnages masculins permettent une évolution de l'héroïne très positive, rendant l'histoire intéressante et rythmée. L'intrigue de départ est terminée lors du dénouement mais les conséquences induites défendent le tome suivant.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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... Marie Caillet m'a baladé dans son univers du début jusqu'à la fin en particulier sur la conclusion de la quête. Je me suis laissée surprendre car je ne m'attendais absolument pas à cette résolution. Agréable surprise car cela amène des pistes pour la suite. Il me tarde sincèrement de m'y plonger car je vous avouerai que je suis impatiente de retrouver Orest ainsi que Mydria. Outre la couverture du tome 1 où je suis ravie d'en connaître la signification, la seconde titille grandement ma curiosité. On y retrouve des éléments de la première, ainsi qu'une nouvelle créature. Je me demande ce que cette jeune auteure a prévu pour son lectorat...

Chronique en vidéo : http://youtu.be/0X5Mc85AqPw
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On se laisse vite entraîner dans cette histoire avec quête, aventures, magie et romance, le tout dans un univers fantasy. La plume de Marie Caillet est soignée et précise, un vrai plaisir à lire !
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