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Citations sur Hinterland (7)

J'avais du temps devant moi. La contrainte d'assister à cette cérémonie, désormais levée, je me suis senti plein de force, ; libre. J'ai obliqué par le boulevard en songeant : « Bah ! qu'importe ce que penseront les gens. Être absent à l'enterrement de sa mère n'est pas un crime. »
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Il se détruit pour leur complaire, et le souvenir de ses hontes répétées empoisonne sa solitude.
Page 194
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[…] Les circonstances ont dû, en grande partie, le pousser à ce poste. Ce doit être un homme bon.
Il feuillette une dernière fois le dossier me concernant, le referme et, sans me regarder, articule à voix basse :
-Je vais requérir contre vous la peine de mort.
Page 123
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Au bout

Nous arrivâmes à la nuit tombée.
Ce lieu était celui où nos porteurs devaient nous quitter, s'étant refusés, malgré notre insistance et notre offre de primes alléchantes, à poursuivre le lendemain avec nous.
Depuis, nous errons dans une plaine aride, sans espoir de retrouver jamais le chemin qui nous amena ici.
Page 56
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Je ne me suis pas rendu compte qu'on m'enlevait mon pyjama pour le remplacer par mon vieux costume beige.
En l'abaissant sur le col, la pointe de mon menton rencontre l'enflure relâchée du nœud de cravate. Mes mains maladroitement croisées ont été ramenées sur mon abdomen.
Je suis allongé, les pieds joints, un coussin sous la tête.
Je n'ai pas froid. Je déplore seulement une espèce d'empesage, d'ankylose des muscles de mon visage ; la peau ne coulisse plus sur l'os du crâne. J'ai l'impression de ressentir l'implantation de chacun de mes cheveux, comme autant de minuscules échardes, et je n'ai plus le sentiment de ma pesanteur. J'ai conscience encore de ma dimension, de mon volume, de ma forme générale, mais plus de leur densité.
J'aimerais essayer ma voix, gémir : je n'ose pas.
Page 110
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Par nature, je suis porté aux choses de l'esprit, les seules qui aient pour moi du prix.C'est d'elles que j'ai toujours retiré mes satisfactions intimes, même au temps de ma jeunesse pauvre; à elles que, certains jours de grand épuisement moral, j'ai dû de ne pas renoncer à ma vie mesquine.

( Denoël,1971)
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Les rues sont si inextricablement entrelacées qu'il ne peut être question, par exemple, de retrouver son domicile lorsqu’on a eu l'imprudence de s'en éloigner trop.
Cela explique la présence de ces foules errantes qui emplissent les places, les squares publics, compliquent la circulation jusqu'à la rendre presque impossible.
L'excitation collective n'a pas d'autre origine, qui occasionne périodiquement des massacres au cours desquels la barbarie de chacun s'exerce sans retenue.
Ensuite, épouvantés par leurs propres atrocité, ces foules fatiguées, s'asseyent, dorment à même les trottoirs, la chaussée.
On a renoncé à remédier à la situation ? La nuit tombe sur ce spectacle d'une multitude de créatures en quête d'un hypothétique foyer qui, cependant, existe quelque part.
Page 26
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