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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais lu il y a deux ans Haïku du même auteur.
Je suis donc la personne idéale pour répondre à la question :
« Faut-il avoir lu Haïku avant de lire Munera ? »
Non — ce n'est pas nécessaire. L'intrigue de l'un ne se fond pas dans le suivant ce sont deux histoires distinctes.
Oui — vous manquez un excellent polar ! Ce serait dommage. Et vous connaitrez l'histoire, la personnalité des personnages les plus importants de cette histoire-ci.

Ne trouvez-vous pas qu'il y a un manque de séries, de films policiers français ayant de l'ambition, des personnages solides, une action dans le monde entier… ?
Vous pouvez vous rabattre sur Jason Bourne ou autre. Mais j'ai mieux : Munera

Vous serez un peu perdu au début : les personnages sont multiples, les lieux aussi.
Comme pour Haïku, la scène est mondiale dans des lieux judicieusement choisis par l'auteur.

Ce roman est une partie de chasse mondiale. Les rôles de proies et chasseurs s'inversent, se retournent.
Mais quelle partie de chasse ?
Celle du capitaine Raphaël Larcher et du commandant Ugo Lucchi qui vont croiser le chemin d'organisateurs de jeux du cirque modernes. Organisateurs portés par une idéologie que je vous laisse découvrir.
Je peux vous dire que les thèmes sont multiples et s'insèrent parfaitement dans notre époque.

Je retrouve avec Munera la plume d'Éric qui n'a pas sa pareille pour mêler musique classique, opéra, littérature et combats (en plus d'une enquête prenante).
Le mélange vous semble improbable ? Il semble que « combats » soit l'intrus de la liste n'est-ce pas ?
Et bien non. Les combats sont plutôt des ballets parfois mortels, très souvent dangereux et toujours bien écrits.
Les situations sont à la fois incroyables et crédibles tout comme les réactions des protagonistes

En conclusion

C'est donc un sombre polar contemporain bien dosé en suspens, en actions, en décors, en personnages, en opéra et en citation latine.
Le tout lié par un style qui donne une cohérence que l'on ne pourrait pas trouver sans la plume d'Éric Calatraba.

Lisez « Haïku » ET « Munera »

Merci aux Éditions du Caïman et à Babelio pour le roman !
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Déjà "Haïku" emmenait le lecteur dans un monde de violence et d'arts martiaux, domaines qui ne me tentent pas normalement. Mais je m'y suis sentie à l'aise parce que j'ai appris beaucoup de choses, découvert des milieux que je n'avais même pas imaginés et parce que la violence était bien dosée.
En parallèle, les policiers semblent juste "normaux", même s'ils ont de fortes personnalités et des vies un peu spéciales.
En résumé, là encore on voit des combattants rudes et violents s'affronter, mais cela ne fait pas toute l'histoire, c'est entrecoupé de découvertes de lieux et de coutumes, et l'histoire est bien ficelée.
J'ai tourné les pages sans m'en apercevoir et je sors de ce deuxième opus encore plus convaincue par Éric Calatraba, un auteur à découvrir.
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Nice - le capitaine Raphaël Larcher et son acolyte Ugo Lucchi sont embarqués dans une enquête des plus tordues.
En effet, un cadavre est repêché dans un sac contenant plusieurs animaux.
Pendant ce temps, aux quatre coins du globe, des assassinats hors du commun ont lieu.
Dans le village indien de Old Crow, des hommes disparaissent, en Asie et en Afrique, des syndicalistes de sociétés minières trépassent......
Quel est le lien entre tous ces crimes?

Eric Calatraba a mis la barre très haut avec "Munera", détrônant l'excellent "Haïku".
On y retrouve Larcher, passionné de moto, de musique classique et d'arts martiaux.
Dans cette affaire, il devra se donner corps (c'est le moins que l'on puisse dire) et âme pour dénouer l'écheveau.
Avec une écriture cinématographique, l'auteur vous remémorera certains films dont je tairai le nom pour ne pas déflorer l'histoire.
Une certitude, vous ne risquez pas de vous endormir pendant la lecture tant ce roman noir est percutant et prenant.
Le romancier met en exergue les instincts les plus primitifs de certains protagonistes pour qui une vie n'a aucune valeur si ce n'est une valeur marchande.
Sans oublier des hommes de pouvoir aux loisirs légèrement immoraux ce qui est un euphémisme!
Inutile de palabrer, si vous souhaitez passer un excellent moment, jetez-vous sur ce récit.
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Roman reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE en partenariat avec l'éditeur Éditions du caïman. Merci à eux.

Ce roman est le deuxième (après haïkus) mettant en scène le duo Larcher / Lucchi, officiers de police à Nice. N'ayant pas lu le premier, je n'étais pas familier avec ces deux flics. de ce fait, comme toujours dans le cas de séries de roman avec héros récurrents, les détails de leur vie non essentiels ne sont pas repris à chaque fois, et le lecteur qui prend la série en cours connais moins en détail les personnages. Ce n'est pas forcément gênant, mais me procure toujours un sentiment de manque pour m'attacher aux personnages.

Donc Larcher est un pratiquant d'Aïkido, veuf, une fille, passionné d'opéra et de moto. Lucchi est un ancien légionnaire corse, tireur d'élite... et cela va peu leur servir dans cette histoire, en fait.

Il ne faut pas s'attendre à un roman d'action (où les arts martiaux et le tir de précision seraient nécessaires à la survie) ni à une résolution d'un mystère (pas de chasse aux indices et réflexion intense pour démasquer le coupable). Plutôt une affaire où les enquêteurs vont devoir trouver le coupable en jouant les infiltrés. Dommage, lors de cette phase ils auraient pu utiliser un peu plus leurs talents particuliers, qui seront mis à contribution au minimum.

Les meurtres évoquent des supplices antiques, les méchants organisent des combats ou des chasses à l'homme en référence à la mythologie nordique et aux combats de gladiateurs (d'où le titre). Larcher et Lucchi vont bien sur devoir mettre fin à tout ça, mais l'histoire ne va pas suivre que leur enquête.

En fait, l'auteur va raconter l'histoire de plein de personnages qui se trouvent tous embarqués dans cette histoire aux quatre coins du monde. le roman est donc très diversifié, chaque protagoniste étant suivi, qui en Australie, qui à Rio, qui chez les indiens du Yukon. Mais cela implique que personne n'est particulièrement mis en avant non plus, y compris les deux personnages principaux.

Une histoire découpée en petits paragraphes semblables à des scènes cinématographiques, regroupés en parties titrées par des expression romaines des arènes antiques (Vae Victis, Morituri te salutant...). Un puzzle de destins qui va converger à la fin pour le dénouement de l'aventure.

J'ai apprécié cette lecture, mais il m'a manqué la connaissance du passé des deux flics puisque pendant l'enquête on comprend que chacun a une histoire personnelle en évolution et un passé difficile (évoqué dans le roman précédent je crois). Et j'ai eu mon attention un peu éparpillée au début entre tous les personnages avançant en parallèle sans savoir encore vers quoi ils allaient tous. La succession de petits paragraphes par scènes est un découpage cinématographique et dynamique, mais il a l'inconvénient de morceler l'histoire par petites séquences, de ce fait on passe vite d'un bout d'histoire à l'autre et au départ cela morcelle l'intrigue avant que le lecteur n'ait une vue d'ensemble lui permettant de comprendre ce qu'il se passe. Ensuite, cet inconvénient disparait et permet de suivre les histoires de chaque personnage en parallèle.


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