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Haïku tome 1 sur 1
EAN : 978B008RNP192
Numeriklivres (01/08/2012)
3.58/5   6 notes
Résumé :
Raphaël Larcher est un flic presque ordinaire, à qui l’existence n'a pas fait de cadeaux. Prématurément veuf, il a vu sa femme mourir à petit feu, de trop attendre une greffe qui n'est jamais venue. Alors, quand il obtient sa mutation dans le sud de la France, son pays d'origine, c’est pour lui l'occasion de reconstruire un semblant de vie de famille avec sa fille, qui vit pour l'instant chez ses grand-parents. Hélas, il n'a pas posé un pied dans son nouveau commiss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Éric Calatraba est un auteur dont je ne vous dirai pas grand-chose pour la bonne raison que je ne trouve aucun renseignement sur lui si ce n'est que « Haïku » est son premier roman et qu'avant d'écrire des livres, il en lisait à des déficients mentaux (me semble-t-il) et qu'il écrivait des chansons.

Haïku est un roman numérique (je crois qu'il est sorti, depuis peu, sous format papier) édité par les éditions NUMÉRIKLIVRES.

C'est tout d'abord la couverture du livre, que je trouve très belle, qui m'a attiré. Ensuite, avouons-le, le prix, 0.99 euro. Évidemment, je ne suis pas dupe, ce prix n'est qu'une façon d'attirer le client puisque, à cette somme très abordable, il faudra rajouter celle du second tome indissociable, 3.49 euros.

Bon, vous me direz, l'avantage, c'est que si le tome 1 ne vous plait pas, vous n'avez pas à acheter le tome 2, mais, à moins que le roman soit très mauvais, on a toujours envie de connaître la fin d'une histoire. J'ai donc également acheté le tome 2 dont je vous parlerai plus tard bien que les deux tomes ne forment qu'une seule et même histoire coupée en deux afin de pouvoir proposer un prix d'appel inférieur à un euro plutôt que de proposer un roman complet à 4.49 euros.

La troisième chose qui m'a attiré, c'est la quatrième de couverture et les quelques critiques plutôt dithyrambiques.
Il faut bien avouer que ce résumé est plutôt alléchant pour quelqu'un qui aime le cinéma asiatique et le polar.

Alors, que dire de ce premier tome ?
Déjà, il est à noter toutes les bonnes intentions de l'auteur. L'homme a envie de proposer une histoire rythmée, un livre qui se lit bien, qui se lit vite, bref, un bon divertissement.

Pour se faire, il use d'une écriture très cinématographique, peut-être un peu trop cinématographique et a quelques problèmes à intégrer les informations que ne peuvent véhiculer les personnages. On sent ainsi, parfois, un grand défaut de jeunesse (de la plume), ce qui est, somme toute, assez normal pour un premier roman.

Pourtant, Éric Calatraba s'attache à dépayser le lecteur en le faisant voyager de France en Suisse, de Suisse en Russie, de Russie au Japon.

La bonne idée du roman est de synchroniser la plume avec de la musique, ici de l'opéra.

Malheureusement, l'histoire possède un double défaut.

Le premier étant l'usage de stéréotypes (flic dur à cuire, mais brisé par la vie, mais qui tombe, en plus sans le faire exprès, la belle de l'histoire, le tueur sadique et très intelligent...).

Le second défaut et, après tout, le principal, est d'avoir fait du héros et du méchant, deux personnages extrêmement proches, trop proches.

Car, les deux personnages sont des durs à cuire, des experts en arts martiaux, des amateurs d'opéra et de grosses cylindrées. Tout cela fait déjà beaucoup, mais, si on rajoute le fait que les deux sont détruits de l'intérieur par la mort de proches, qu'ils vont partager le même Senseï et, probablement, d'autres choses (je n'ai pas encore terminé ma lecture du tome 2), voilà qui fait réellement trop.

Autre défaut, la perspicacité un peu étrange du héros. Si Sherlock Holmes avait au moins la décence de nous expliquer le cheminement de sa réflexion, ici, le flic ne nous en révèle que le résultat qui semble plus découler d'une illumination que d'une réflexion.

Ensuite, les scènes de combat sont quelque peu floues, la retranscription n'étant pas très lisible, on a du mal à visualiser les affrontements.

Enfin, il manque un petit travail sur les répétitions qui sont, parfois, très nombreuses et qui peuvent nuire légèrement au plaisir de lecture.

Bien sûr, tel qu'énoncé ci-dessus, on pourrait penser que le roman possède plus de défauts que de qualités et qu'il est indigeste à la lecture. Je vous rassure, ce n'est pas le cas, car l'auteur s'attèle à utiliser des phrases courtes pour dynamiser son histoire et qu'il parvient tout de même à mettre en place une histoire intéressante et dépaysante.

De plus, j'ai plongé dans ce roman alors que j'étais débordé d'un autre côté et du coup, j'ai eu un peu de mal à trouver du temps pour lire et cela n'aide pas à entrer dans une histoire.

En tout cas, une chose certaine, c'est la qualité du fichier ePub. Un code propre, une mise en page agréable, de belles lettrines en début de chapitre, une police de caractères spécifique pour les titres de chapitres... Bref ! Un excellent codage, ce qui n'est pas si fréquent que cela.

Voilà, ce tome 1 se termine en plein milieu de l'histoire, juste au moment où l'on commence à savoir qui est le meurtrier et quelles sont ses motivations (ce qui sera l'objet d'un autre défaut).
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J'ai découvert l'écriture d'Eric Calatraba au travers du trophée Anonym'us. Sa nouvelle qui a fini en troisième position n'a laissé aucun membre du jury indifférent. J'ai été intriguée par son écriture et me suis penchée sur son roman Haïku. Je ne le regrette pas. Cela fait déjà plusieurs semaines que j'ai terminé ce livre et il laisse dans mon esprit son empreinte.

Contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, Haïku n'est pas un roman contemplatif, nous invitant à la méditation. Il n'est pas non plus un recueil de poèmes japonais, odes à la nature. Non… Haïku sent le cuir, l'odeur du caoutchouc brûlé et du moteur encore chaud de l‘Hayabusa. On y entend le crissement des pneux, le bruit des coups et des balles, ou celui plus discret, mais tout aussi efficace du Katana…

Si Haïku est un roman dense, riche en actions, qu'on y trouve des personnages bien campés, avec une solide intrigue, il est loin de n'être que cela. Il nous fait voyager au travers des continents, entre l'Europe, la Russie et le Japon. Il nous invite à apprécier la philosophie que portent les arts martiaux, et notamment celle de l'aïkido. Mais ce qui, pour moi, le distingue de tant de romans d'action et de suspense qui eux aussi sont riches de ces ingrédients, c'est la place des arts dans ce livre. Ils apportent au récit un surcroit de profondeur. Bien évidemment, il y a les haïkus, qui ont donné au récit son titre, mais plus encore la musique. La musique classique, les airs d'opéra qui ne sont pas là en fond, comme faire-valoir du roman, mais qui jouent dans ce roman un rôle essentiel.

Au final, j'ai eu souvent la sensation, non pas de lire un livre, mais d'être plongée dans un film riche en rebondissements. Un film avec son décor et avec sa bande son. Un livre qu'une fois commencé je n'ai pu lâcher avant la fin. Haïku est un livre haletant et j'espère qu'un jour il sera porté à l'écran.


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Haiku c'est un polar : un gentil flic qui a souffert dans sa vie, face à un méchant qui cache lui aussi de nombreuses blessures. Ils se ressemblent ces deux là on le découvre rapidement dans le roman et vont finir par s'opposer pour de la vraie. Haiku c'est aussi une ballade dans différents pays avec une précision et une recherche impressionnante de la part de l'auteur, il maitrise son sujet aussi bien sur les arts martiaux, la musique classique que les cylindrées, parfois cela peut prend des allures de cours magistral mais on sort renseigné et éveillé sur le sujet.
Je me suis laissé bercer par Haiku j'ai laissé l'auteur me raconter son histoire mais à la fin j'ai été surprise : accélération du rythme et je me suis mise à tourner les pages plus vite.
A découvrir en tous les cas
Je vais de ce pas lire Ghosfather pour comparer.
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Excellent, rapide, sophistique, se lit d'une traite.
Une réalité a coupe le souffle.
es amateurs d'art martiaux, de (très grosses) motos et de musique classique s'y délecterons particulièrement.
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Un polar entre Nice, Genève, Vladivostok et le Japon.
L'intrigue est efficace.
Je trouvais que tout allait trop vite au début mais grâce aux deux tomes on apprend à mieux connaitre les personnages.

Le héros blessé souffre du syndrome du super héros : il a des capacités visiblement incroyables qui lui permettent de résoudre parfois légitimement (car il pense et vis en dehors du système par sa culture personnelle)et parfois ses dons dépassent de loin les capacités d'un policier normal même entraîné. J'aime les personnages plus ambigus.

L'enquête nous ballade d'Ouest en est depuis Nice vers le Japon en passant par Genève et Vladivostok.

Genève : l'auteur est visiblement documenté et si vous y habitez vous ne serez pas surpris par la description qui en est faite (il y a même des bouchons sur le pont du mont blanc : surprenant non ?)

Les thèmes sont modernes : le crime est international ; les ramifications multiples ; drogue business et trafic sont entre mêlés. Certains protagonistes sont des citoyens du mondes aux attaches et cultures multiples (ça fait du bien).

En résumé :

bon polar moderne, contemporain d'un rythme très cinématographique
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
On aurait dit des maths : une démonstration logique avec une conclusion imparable. L’énergie, le ki, est comme l’eau. Elle passe par où c’est possible, sans forcer, en harmonie. L’aïkido se base sur la connaissance de l’équilibre et de l’anatomie. Tout l’art de l’aïkidoka consiste à retourner la force de l’adversaire contre celui-ci, les mouvements reposent sur les lois du cercle et de la spirale. Des techniques de torsion et de projection permettent de maîtriser l’adversaire.
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C'est un haïku, un poème japonais… Il évoque généralement les saisons, car la nature est son domaine. On l'écrit le plus souvent au présent. C'est un poème sans rime. Il faut écrire la nature telle qu'elle est. On peut l’appeler haïkaï ou hokku. Les trois lignes doivent être composées de dix-sept syllabes. Sous sa forme japonaise, le rythme est 5, 7, puis 5 syllabes. Mais on peut s'en détacher. La vraie qualité du haïku est de refléter la vie, non de montrer la beauté.
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Les livrets des grands opéras racontent la vie, parlent d’amour et de mort, d’amitié et de trahison, de lâcheté et de courage, d’esclavage et de liberté, des dieux qui se jouent des hommes, des tyrans qui abusent de leur pouvoir, d’amants que le destin sépare, de crimes, passionnels ou prémédités, de ces gestes conduits par le désespoir, de la duplicité humaine et de sa grandeur parfois.
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Ces hommes d'affaires avaient commencé petitement, puis avaient ensuite amassé des fortunes colossales lorsque l'Union Soviétique s'était effondrée. Pétrole, minerais, métallurgie, énergie, communications, industries de pointe : l'état russe exsangue avait vendu à bas prix ses grandes entreprises nationalisées. Ceux qui avaient su en profiter avaient décroché le jackpot.
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Il n’avait pas vraiment connu la douce insouciance de l’enfance. Il ne s’était pas non plus amusé comme les autres à l’adolescence. Toujours cette épée de Damoclès.
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