Les plus grands exploits, ai-je pensé, c'est ceux dont on parle jamais, c'est les gestes d'amour qu'on voit pas, mais on est dans une époque où plus personne trouve ça intéressant, les actes désintéressés.
La joie se révèle toujours un peu communicative, c'est pour ça que tant de gens s'en méfient.
C'est fou comme le passé est présent partout chez les gens qui ont peur de l'avenir.
On se méfiera jamais assez de la publicité. On sait que c'est des conneries, mais à force de nous le répéter un milliard de fois, eh bien on finit par y croire un peu. C'est du lavage de cerveau en bande organisée, ça devrait être puni par les droits de l'homme, genre prison avec sursis qui nuit à notre liberté inconditionnelle.
Avec Pauline, on parle de plein de sujets, on refait le monde, faut bien qu'il y ait des gens comme nous qui s'en chargent, il y en a tellement d'autres qui le massacrent.
Le monde est tellement incertain, c'est pour ça que les compagnies d'assurance sont milliardaires.
Les mots sur du papier, c'est du silence qui parle, c'est le début de la poésie.
Tant qu'il y aura pas d'arbitrage vidéo, ce sera toujours le royaume de l'injustice, cette vie.
À force de s'éviter, on finit par se rentrer dedans, les uns dans les autres.
C'est fou quand on y réfléchit le nombre de choses qui se passent en même temps, à chaque instant, ça donne le tournis.