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Lecture n°21 de 2024

📖 Seuls les enfants savent aimer
✒️ @caliofficiel
🏠 @lecherchemidi (papier) et @editions_pocket (poche)
📆 18 Janvier 2018
📱Papier
Lu dans le cadre d'une lecture commune organisée par @lire1x sur @lecturecommune (avec du retard...)

Ce roman s'ouvre de manière très forte puisque c'est l'enterrement d'une femme. Et cette femme, c'est la maman de Bruno, 6 ans. Et la famille de Bruno a décidé qu'il n'assisterait pas aux obsèques. Il va alors suivre l'évènement à travers les autres.

Ce roman est poignant, très émouvant avec une écriture à la fois très poétique et très enfantine. Les mots utilisés par Cali pour décrire le deuil et l'absence de sa maman m'ont parfois troublée et beaucoup émue.

Je découvre avec ce roman la plume de Cali, que j'ai beaucoup apprécié.

Dans ce récit, on parle deuil, souffrance, reconstruction, amitié et Amour avec un grand A avec beaucoup de pudeur et beaucoup de douceur.
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Un récit très poétique, qui nous bouleverse, qui nous affecte. Un long cri de désespoir, de souffrance de la part d'un enfant de 6 ans…. de l'auteur face a la mort de sa mère.

Un court roman qui se lit délicieusement, qui nous donne la boule au ventre et les yeux qui brillent. L'écriture est tellement belle que nous ressentons chaque sentiment. On ne peut pas y rester insensible.
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Le démarrage est terriblement triste puisque les premières lignes relatent l'enterrement d'une jeune trentenaire, vu par son fils de 6 ans, interdit de cérémonie car trop jeune... Ce sera donc un livre sur le deuil, celui qui brise une famille, qui casse une enfance trop tôt.

L'écriture est poétique et rythmée : des phrases courtes, des mots bien choisis, on reconnaît bien là l'auteur de chansons. Cali s'adresse à sa maman et lui raconte sa vie après sa mort.

Trop émotive, trop touchée par l'histoire et la sensibilité qui s'en dégage, je préfère abandonner (p57) cette lecture pour quelques temps. J'y reviendrai à un meilleur moment...
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Un petit garçon de six ans perd sa maman et son monde s'écroule. Sa vie bascule.
Ce petit garçon, c'est Bruno, du moins dans le livre. Dans la vraie vie, c'est l'auteur.

Cali a su exprimer avec des mots simples la profondeur de la blessure, l'intensité de la détresse.
Il arrive à nous faire sentir, voire ressentir, tout le désarroi de ce petit garçon.
Au-delà de cette faille qui l'engloutit, Cali nous parle de l'enfance, et j'ai trouvé qu'il en parlait plutôt bien.
L'enfance, cette période de grande fragilité où ce qui apparaît parfois sans importance aux yeux des adultes prend des proportions gigantesques. Où tout se vit très intensément, en positif comme en négatif.

Une maman, c'est important pour traverser ces années tourbillonnantes et pour bien grandir. Bruno n'a plus la sienne, alors il se débrouille avec ce (et ceux) qu'il a sous la main.

Ce texte, écrit très simplement, n'est pas de la grande littérature, mais Cali a gardé son âme d'enfant et se glisse parfaitement dans la peau de Bruno.
La justesse de Cali rend Bruno extrêmement touchant et ce court roman bien émouvant.
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Alors qu'il a 6 ans, le jeune Bruno voit sa vie basculer avec la mort de sa mère, une jeune femme de trente-trois ans. Bien sûr, il y avait des semaines qu'elle luttait contre la maladie, qu'elle était partie à l'hôpital, mais elle était revenue à la maison.
« Tu es revenue. Pour partir à jamais. »

Une plaie ouverte qui ne se refermera pas. Il n'a pas été autorisé à accompagner à son enterrement celle qu'il aime par-dessus tout, qui compte tant pour lui, trop jeune, trop fragile. C'est dans une pièce obscure de la maison qu'il va deviner, inventer, la mise en terre, les adieux, pourtant passage quasi obligé pour la plupart des vivants pour arriver à faire son deuil de celui qui part. Un amour filial dont personne dans la famille n'a su prendre la mesure.

Des années après, celui qui s'appelle pour nous tous Cali, va enfin écrire, avec les mots du petit garçon de cette époque, la perte, le chagrin, les évènements qui ont bouleversé son horizon, pendant les mois qui vont suivre le deuil.

Un père qui meurt peu à peu de l'absence et sera plus souvent au café qu'à la maison, une grande soeur qui tente tant bien que mal de pallier au manque en faisant les tâches ménagères de cette mère disparue, la famille qui ne trouve rien de mieux que de détruire toute trace de celle qui est décédée, en brulant tout, scène marquante du roman j'avoue. Puis il y a l'école, Carole, celle qui focalise tous les sentiments de Bruno, son amour sans retour, Alec, le meilleur ami, celui des secrets, des bêtises, des câlins aussi, enfin le départ en colonie, comme une punition suprême, un éloignement de plus du lieu où repose sa mère.

Des souvenirs forts pour l'enfant qui sont tantôt écrits avec le langage du petit garçon, tantôt avec celui du poète, mais qui du coup tiennent également le lecteur à distance de la douleur.

chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/05/21/seuls-les-enfants-savent-aimer-cali/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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C'est le premier roman de Cali publié en 2018, resté trop longtemps perdu dans ma gargantuseque pile à lire.

Un texte en majeure partie autobiographique, touchant, émouvant.

Bruno a 6 ans lorsque Mireille sa maman disparaît beaucoup trop tôt - à peine 33 ans - emportée par la maladie. Jugé trop jeune, il n'assistera pas à l'enterrement de la maîtresse d'école de Vernet les Bains.

Ce récit, c'est un cri d'amour, de manque d'un petit garçon qui pendant huit mois va s'adresser à celle trop tôt disparue, il va lui raconter sa vie, son quotidien et exprimer son manque, sa colère.

C'est beau, émouvant, ça remue les tripes. L'écriture est touchante, poétique, sensible.

Comment est-il possible de vivre sans amour maternel, sans pouvoir s'accrocher à ses souvenirs matériels car au lendemain de son enterrement tout, absolument tout a été réduit en cendres.

Oh l'amour il est là bien entendu, il a sa famille, son frère, ses soeurs, ses grands-parents mais il ne reverra plus jamais la robe jaune à carrés orange et le sourire de sa maman.

Comment se reconstruire ?

Dans ce roman il raconte le vide, la peur de perdre ses proches, la peur de la mort.

Heureusement la vie est faite de rencontres et il y a un nouveau qui arrive à l'école; Alexandre Jolly, Alex, celui qui devient son ami pour la vie... c'est plus qu'un frère , ils sont liés par un serment.

A la maison, c'est Sandra, sa soeur âgée de 12 ans qui s'occupe de tout, son père se terrant dans le travail et au bistrot pour chasser son chagrin. Bruno ressent cette infinie tristesse.

La vie reprend vaille que vaille, il y a Carol à l'école, Mémé Pilar. Les séparations sont difficiles pour la colo de l'été, c'est toujours la peur au ventre, celle de l'abandon, de la mort.

Un texte que j'ai dévoré, sensible, à fleur de peau, des mots sur les maux de l'enfance. C'est beau.

Ma note : 9.5/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Un récit qui commençait vraiment très bien mais qui s'est malheureusement dégonflé comme un soufflé au fur à mesure de ma lecture.
On passe d'un sentiment de tristesse justifié parce que Cali raconte la mort de sa mère lorsqu'il a six ans et la douleur qu'il ressent. Dans "Seuls les enfants savent aimer" il tente de se remettre à hauteur d'enfant avec un ton adapté.
J'ai opté pour une version audio de ce récit lu par l'auteur qui a une voix plaintive qui s'accorde avec ses souvenirs d'enfance.
Malheureusement il devient larmoyant et va jusqu'à être méprisant lorsqu'il passe l'été en colonie de vacances. Il en fait un peu trop à ce moment-là jusqu'à exagérer sa colère envers Dieu. Je ne suis pas certaine qu'à six ou sept ans on a cette conscience-là.
Et puis son amour pour Carol et Alec ne m'a pas convaincue en écho à un titre avec lequel je ne suis pas d'accord.
Ceci-dit, je pense que Cali est quelqu'un de sincère bien qu'on retrouve son état dépressif comme dans ses chansons mais c'est peut-être aussi pour cela qu'il reste attachant.


Challenge Riquiqui 2022
Challenge Multi-défis 2022
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Bruno n'a que 6 ans quand sa mère meurt. le monde s'écroule pour lui. La vie n'a plus de sens pour l'auteur qui raconte ses premières années d'enfance un livre autobiographique court mais dense où le thème central et récurrent est la mort. Il va se lier d'une grande et belle amitié avec Alexandre dit Alec Jolly. Mais malheureusement, la mort se poursuit jusqu'aux dernières phrases de l'auteur, qui est aussi chanteur le célèbre Cali.
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J'adore Cali, je trouve que c'est un chanteur exceptionnel, sa voix est tout simplement sublime et ses textes qui parlent principalement de rupture sentimentale sont magnifiques. J'ai eu l'occasion de le voir en concert et de le rencontrer sur un salon du livre, c'est quelqu'un avec qui on se sent bien grâce à sa sympathie naturelle.
Seuls les enfants savent aimer parle de l'année des 6 ans de Bruno, qui deviendra Cali en tant qu'artiste, année pendant laquelle sa mère meurt d'une maladie à l'âge de 33 ans. Les proches de l'enfant pensant le protéger, ne le font pas assister aux funérailles de sa mère, ils n'en parlent même pas, et le sujet va malheureusement devenir très vite tabou dans la famille. Bruno va vivre dans une famille aimante entouré de son frère, ses soeurs, son père et ses grands-parents, ils vont tous lui apporter beaucoup d'amour, mais être malheureusement être très maladroits concernant le travail de deuil de l'enfant. Bruno va donc se contenter d'imaginer la mort, il va essayer de vivre sa vie d'enfant mais beaucoup d'interrogations vont le freiner dans son évolution.
L'écriture de l'auteur est à l'image du chanteur, poétique, douce et entraînante. Je ne peux pas dire que j'ai passé un agréable moment de lecture car on aimerait que ce genre de livres n'existe pas et que tous les enfants du monde soient heureux, mais on le dit tout simplement c'est la vie, et elle n'est malheureusement pas toujours tendre.
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