Montalbano a 56 ans, un récent infarctus et une liaison orageuse avec Livia. Dans ce contexte, il doit enquêter sur la mort d'une jeune femme retrouvée nue et défigurée par une balle de révolver, impossible à identifier bien qu'elle porte le tatouage d'un papillon sur l'épaule. La piste emmène Montalbano et ses hommes sur les traces d'un groupe de jeunes
femmes russes employées comme bonnes dans la région de Vigatà, recommandées par une association catholique.
Quel plaisir de retrouver Salvo Montalbano et la joie de la langue de Camilleri, dont les particularités sont bien rendues par
Quadruppani, son traducteur. Pendant les jours qui suivent ma lecture d'un nouvel épisode des enquêtes du célèbre commissaire silicien, je m'aréveille, il m'arrive d'avoir mal à la coucourde quand mes pinsées tournent en rond, et je dis "Ché fut ?" à mon entourage. Alors l'enquête peut bien souffrir de rebondissements plus ou moins crédibles, sa résolution est davantage due à des éclairs de génie de Montalbano, Catarella peut bien claquer toutes les portes qu'il veut et continuer à déformer tous les noms de famille, le plaisir reste intact et j'en redemande.
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