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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Dottor Montalbano, commissaire de police de sa bonne ville de Vigatà, est confronté à un double crime, perpétré sur une seule victime. Certes le mort, Cosimo Barletta, est un ignoble salopard qui a su se doter, sa vie durant, d'une collection d'ennemis, dont certains ont porféré des menaces de mort … de là à l'avoir proprement empoisonné puis abattu à coup de révolver … C'est une énigme.
Barletta est un homme d'affaires particulièrement odieux : il pratique l'usure et ruine sans vergogne une foule de victimes, et surtout, il collectionne les jeunes femmes, souvent obligées de subir ses assauts pour rembourser une dette. Et en plus, il a installé dans l'armoire devant laquelle se déroulent ses ébats des appareils photo manoeuvrables à distance et fait chanter ses victimes à l'aide de ces clichés compulsivement conservés.
Tandis que Salvo Montalbano doit subir les incessantes querelles de sa compagne Livia qui vient le déranger dans sa Sicile adorée, il se penche sur les affaires de famille du défunt. le fils Arturo a de sérieux griefs contre son père qui avait, à la veille de sa mort, l'intention de modifier son testament, déjà bien déséquilibré en faveur de sa soeur Giovanna. Mais on ne retrouve aucun testament, ce qui lui serait favorable, puisqu'en cette circonstance, l'important héritage serait partagé en deux parts égales …
Quant à Giovanna, bien plus à l'aise financièrement que son frère qui vient de perdre son emploi, elle s'attache d'un peu trop près au commissaire qui a le plus grand mal à résister à ses avances. Pourtant, il va se rendre compte qu'elle cherche surtout à le manipuler. Aidé de sa fine équipe – Catarella, Mimi Augello, Fazio, et l'irascible docteur Pasquano, médecin légiste, il découvrira les ressorts de cette sordide famille qu'il compare avec dégoût à un noeud de vipères.
Avec, comme toujours, une intrigue bien charpentée, une progression dans l'action qui laisse à entrevoir le fin mot de l'affaire, et la couleur locale de la traduction – ou transposition – de Serge Quadruppani, voici encore un délicieux épisode des enquêtes du commissaire Montalban … écrit en 2008 mais seulement publié dix ans après, en raison du caractère particulièrement odieux du crime évoqué.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Une histoire dérangeante, très bien amenée et résolue par un policier délicat et à l'écoute car l'atmosphère de secret, de non-dits ne lui permet pas de comprendre vite cette affaire de meurtre à double détente, pour ainsi dire. Une histoire de famille, ici dévoilée après la mort d'un homme, qui se mêle à l'histoire amoureuse du commissaire lui-même, et qui permettent de souffler avant le dénouement.
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Double meurtre d'une pourriture à plus d'un titre, pour la vingt-cinquième enquête, un peu essoufflée, du commissaire sicilien Salvo Montalbano.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/07/19/note-de-lecture-nid-de-viperes-montalbano-25-andrea-camilleri/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Nid de vipères de Andrea Camilleri

Résumé :
Malgré sa longue expérience en terre sicilienne, le commissaire Montalbano doit reconnaître que jamais il n'a été confronté à telle affaire: un homme tué deux fois.
Barletta, affairiste détesté, usurier qui a ruiné bien des malheureux, don Juan compulsif qui n'hésite pas à recourir au chantage pour parvenir à ses fins libidineuses, à d'abord été empoisonné par une femme qui a passé la nuit avec lui, puis a reçu une balle dans la tête par quelqu'un qui le croyait encore vivant.
En plongeant dans le passé fâcheux de Barletta, le commissaire va se trouver face à ses deux enfants, Arturo, que l'usurier voulait déshérité, et la très belle Giovanna.
Aidé non seulement par la fine équipe du commissariat de Vigàta, mais aussi par un mystérieux vagabond qui siffle comme un rossignol, Montalbano découvrira que l'amour et la vilenie peuvent avoir le même visage.

Mon avis:
Nous avons beau avoir une note du traducteur au début du livre.... la traduction est VRAIMENT perturbante. En effet, par soucis de respect de la traduction du patois Sicilien qui semble être une langue bien particulière et hyper compliqué à traduire, le traducteur a tenu à bien nous le faire sentir à travers les dialogues mais aussi... à travers le récit ! Et mon problème est bien là ! Dans les dialogues, c'est rigolo... dans le récit c'est lourd! Au final, je me suis amusée à relever toutes les traductions " dérangeantes ". Mais croyez-moi... il faut réussir à passer au delà de ce point négatif ( à mes yeux bien entendu) car l'histoire est vraiment addictive,tout s'enchaîne merveilleusement bien puisque je l'ai lu en une journée ! Les personnages.... Je les autant aimés que détestés et la fin est juste géniale...
Le thème troublant, triste mais aussi malheureusement bien réel.
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