Et le mal viendra

Je n'arrive pas enlever ma gêne dans le fait, qu'un terroriste qui a tué des centaines, voir plus, de personnes, que l'auteur nous entraîne à le voir s'apitoyer sur des gorilles et l'appeler par son prénom. Époques différentes, une multitude de personnages. Je patauge dans la semoule et en arrête la cuisson à la page 80.

Page 200, j'abandonne. Lisant essentiellement le soir par petits bouts, je ne comprends rien: trop de noms, trop d'allusions aux ouvrages précédents (que j'ai tous lus, pourtant), trop d'aller-retours dans le temps, je m'y perds. OK, c'est fort bien formulé comme toujours. Or, cette tendance au fouillis, entamée avec Islanova, prend ici un veritable envol qui - pour moi - manque d'intérêt. Je vais plutôt relire Malhorne.

J'ai reçu ce livre en participant à la masse critique Babelio. Il me faisait de l'oeil depuis un bon moment et j'en avais lu de chouettes critiques.
Malheureusement, je l'ai abandonné après 177 pages. le sujet m'a pourtant plus ainsi que le style d'écriture. Les personnages sont intéressants mais le hic est qu'il y a beaucoup trop de personnages, des allers retours temporels, des lieux différents, les histoires des personnages s'entremêlent et rien n'était clair pour moi. Sachant que mon contexte de lecture n'était pas particulièrement idéal (confinement), j'ai vraiment persévéré en me disant que je n'arrivais peut-être pas à me concentrer suffisamment. C'est en allant lire les critiques Babelio que je me suis alors rendue compte qu'il y a avait eu d'autres livres en lien avec celui-ci et qu'il eût été judicieux de les lire avant pour mieux comprendre l'histoire. Je vais donc reprendre lecture dans l'ordre des livres car je sens qu'il y a une densité et une réflexion très intéressantes qui ressort de ce livre et dont j'aimerais profiter pleinement !

Impossibe d'avoir envie de le finir. Aîe !