Nos âmes au diable

Malgré les avis dithyrambiques qui pleuvent sur ce thriller, je suis de mon côté restée sur ma faim.

L'histoire est celle d'une petite fille de dix ans, Sixtine qui disparaît du jour au lendemain. On suit alors en parallèle le quotidien de la mère Jeanne et le calvaire de Sixtine. le temps passe et la fillette reste introuvable.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous spolier l'histoire qui au deuxième tiers relève enfin d'un ton plus psychologique.

Ma note est sévère car le personnage de la mère m'a ennuyée et énervée. L'écriture est dépourvue d'émotions, la mère semble plus obnubilée par ses pulsions sexuelles que la disparition de sa fille. Lorsque sa fille disparaît, elle s'envoie en l'air avec son mari pour le jeter comme si de rien n'était. Pulsions sexuelles, homosexualité et ménage à plusieurs, les auteurs semblent prisé par l'amour charnel sous toutes les formes. Qui aurait donc envie de s'envoyer au septième ciel quand son enfant disparaît laissant présager du pire ?

Tout le livre m'a enfin semblé trop plat, linéaire, placide et sans substance. Il manque cruellement d'émotions. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n'ai ressenti aucune empathie. le dernier tiers relève légèrement le niveau en nous amenant à découvrir toute la perversité humaine.

Dommage que ce thriller manque cruellement de forme, j'aime quand les violons tintent pour nous soulever le coeur, j'aime quand les émotions font écho et nous bouleversent. Ici, je suis restée totalement de marbre.

À vous de vous faire votre propre avis. Certainement que ce livre trouvera son public.

Nos âmes au diable est un thriller dont l'amorce est plutôt classique. Sixtine, une jeune fille de 10 ans, est enlevée et une enquête est lancée.
C'est le genre d'histoire qui ne m'emballe pas trop, c'est du vu et revu, mais j'ai choisi de le lire car les retours lecteurs étaient dithyrambiques.
Écrit à deux mains, Jérome Camut et Nathalie Hug complexifient l'intrigue de base et nous invitent à découvrir la suite. Sans vous spoiler le roman, j'ai trouvé deux rebondissements assez intéressants. Ils permettent de maintenir l'intérêt et de semer le lecteur. On sort du classique enlèvement pour une histoire plus alambiquée. Mais, parce qu'il y a un mais, l'histoire devient de moins en moins plausible et pour ma part, lorsque je ne peux plus m'identifier, je suis déçue.
Certains diront ce sont des « malades » et donc tout est possible…

J'ai lu d'autres livres de ces auteurs, et là, je suis resté sur ma faim...
Quoi de plus affreux que d'apprendre que sa petite fille de dix ans a disparu ? C'est ce qui arrive à Jeanne ; un (bon ) début de polar.
Ensuite, ça se délite un peu...
Un gros rebondissement quand on croit que tout est rentré dans l'ordre, mais cela est invraisemblable, et je n'aime pas !
La fin est sujette à rebondissements -plusieurs twist (s ?), diraient nos femmes savantes actuelles.

J'ai trouvé que les auteurs prenaient leurs lecteurs pour des demeurés, et qu'ils pensaient qu'ils étaient prêts à gober n'importe quoi, et ça, je n'ai pas aimé; mais ceci n'est que mon jugement et mon ressenti.
Cependant, ce livre peut plaire, si j'en juge par de nombreuses critiques; c'est pour cela que je lui attribue la moyenne. A vous maintenant d'établir votre jugement !

Sixtine disparaît à l'âge de 10 ans, morte, enlevée ? Personne ne sait. On la retrouve des années plus tard. Jeanne, sa mère, supporte un calvaire, passé et présent. Un début de roman addictif avec un bon suspens. Mais page 152, le charme se brise. Une mère nombriliste, des rebondissements et une enquête farfelue, des figurants entrevus, sans personnalité. Je m'y suis profondément ennuyée.

Thriller avec disparition d'enfants. J'ai beaucoup aimé l'histoire ainsi que les personnages principaux et secondaires ... Je pense surtout aux membres de l'association "La guilde des emmerdeurs". Cependant, deux petites choses qui m'ont gâchés le plaisir de lecture : Premièrement la plume des auteurs !!! Je l'ai trouvée beaucoup trop "facile", beaucoup trop simple ... Bon ok, je sais qu'en ouvrant un thriller je ne vais pas retrouver une plume blanche mais quand même ^^ Un peu de profondeur dans l'écriture ne lui aurait pas fait de mal !!! au contraire ! Et deuxièmement la fin. Elle ne m'a pas convaincue du tout ! trop invraisemblante à mon goût mais bon je ne peux pas en parler sinon c'est Alert spoil !! Donc voilà, un petit peu déçue de cette lecture mais tant pis ça reste un chouette moment tout de même

Les auteurs nous nourrissaient depuis longtemps de polars sous forme de tri- voire tétralogies avec un arrière-plan politique. Ils sont revenus avec un unitaire "à l'ancienne" comme ils en ont coécrits quelques-uns.
Une histoire de disparition d'enfant, sujet un peu trop rebattu ces derniers temps dans les romans comme les séries mais celui-ci se distingue (un peu). La première partie est consacrée non à l'enquête classique mais aux conséquences sur la mère, sa descente aux enfers et sa chute au rez-de-chaussée de l'ascenseur social. La publiciste devient employée de supermarché. le père lui, s'en sort mieux. Cynique ? Peut-être pas. La mère poursuit son graal, retrouver sa fille, avec obstination. Et elle sera exaucée, peut-être pour son plus grand malheur. le roman d'une déconstruction personnelle (ou d'une révélation bénéfique, pourquoi pas) retourne sur les sentiers balisés du polar, avec enlèvement séquestration arrestation... jusqu'à la case tribunal. Pour retomber sur une thématique déjà explorée par les auteurs dans Rémanence, la fin de leur premier cycle policier (Les Voies de l'Ombre), celle de la naissance du mal. Inné, acquis ? Et doit-on à toute force placer l'amour filial au-dessus de tout ?
On passe donc par plusieurs genres dans ce roman, et plusieurs états d'esprit mais on reste sur sa faim, avec une sensation globale de déjà-vu.
merci à #Netgalley

Une intrigue diabolique qui vous happe dès le début du livre. Les auteurs ont concocté une histoire d'enlèvement glaçante dont on ne comprend le fin mot que dans les dernières pages.

Sixtine, une petite fille, disparaît. Tout au long du récit, on va accompagner principalement Jeanne, sa mère, complètement terrassée par la disparition de son enfant.

Je déconseille cet ouvrage aux âmes sensibles, c'est sordide et parfois (trop ?) glauque. Je n'avais pas lu d'ouvrage des Camhug avant celui-ci. Je suis certaine de ne pas en lire un autre avant quelque temps, j'ai lu suffisamment de noirceur pour l'instant. Heureusement, le récit est coupé en chapitres assez courts qui permettent de reprendre son souffle.

Avec " Nos âmes au diable", je retrouve la plume de Jérôme Camut et Nathalie Hug. Une plume aussi efficace qu' addictive. Avec ce roman, nous retrouvons des personnages de la trilogie "W3", sans pour autant être une suite. Et si vous n' avez pas lu les précédents romans des auteurs, ca n' empêchera en rien la lecture et la compréhension de cette histoire. Cela dit, je reste pourtant sur une lecture mitigée. J' ai beaucoup apprécié la noirceur du roman. Et j' ai réussi à m' attacher aux personnages. Mais pour ma part, nous sommes beaucoup trop dans la réflexion et la contemplation. J' aurais aimé plus d' action et surtout une vrai intrigue. Une enquête policière. Ici nous avons plus les interrogations et les états d' âme de l' héroïne. Donc même si ce fut une lecture agréable, il n' est pas dans mes meilleures de l' année.

Un résumé pourtant prometteur auquel je n'ai pas accroché...
Je dois admettre que j'ai trouvé le rythme de l'histoire assez lent au début. Puis à partir de la page 150, il y a un dénouement soudain qui m'a replongée dans l'histoire.
Je n'ai malheureusement pas trouvé les personnages attachants et j'ai du mal à comprendre la motivation de certains personnages pour commettre tel ou tel acte, pour moi, ce sont des motivations déconnectées de la réalité et de la raison.

de manière générale, j'ai trouvé que les auteurs ont voulu tourner leur histoire autour de l'atroce, du gore et de la monstruosité. Et d'autant plus lorsque les monstres, ce sont les enfants. Jeanne, la mère de Sixtine, se trouve alors dans une dualité : rendre justice ou protéger sa fille ? Sixtine n'a pourtant pas eu une enfance malheureuse, elle n'a pas été maltraitée, elle n'est pas mal entourée et pourtant, elle représente le mal incarné sans aucune raison...

L'intrigue parfaitement construite, sans pour autant être originale, recèle de bonnes idées. le drame vécu par Jeanne est criant de vérité et l'on suit son périple de manière addictive. Quelques bémols néanmoins, l'on a tendance à se perdre avec la multitude de personnages jalonnant l'existence de la narratrice (En outre pourquoi avoir réintégrer des personnages de la trilogie W3 ???) Certains aspects du récit frisent parfois l'incohérence. Quoi qu'il en soit, ce livre reste efficace et vous vous méfierez de l'approche faussement manichéenne adoptée par les auteurs en début de récit.