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4,24

sur 700 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sixtine Vigier, dix ans, disparaît sur l'île d'Oléron. Alors qu'un sentiment de culpabilité dévore son père Richard, supposé la surveiller, ainsi que sa mère Jeanne, trop accaparée par son métier pour être présente, la fillette demeure introuvable. L'absence de corps entretient cependant cette petite lueur d'espoir tellement cruelle… et si la mort n'était pas ce qui pouvait lui arriver de pire ?

« Nos âmes au diable » débute certes comme une affaire de kidnapping classique, mais au fil des pages le duo d'auteurs va progressivement proposer une intrigue plus complexe et machiavélique. Si certains lecteurs ne manqueront pas de la trouver légèrement trop capillo-tractée, j'ai pour ma part surtout eu les poils qui se dressaient régulièrement d'effroi tellement j'ai tremblé avec les personnages.

En invitant à suivre en parallèle le calvaire de la gamine et la descente aux enfers de sa mère, Jérôme Camut et Nathalie Hug, que j'avais découvert au détour d'une nouvelle en lisant « Ecouter le noir », livrent un véritable page turner qui m'a happé de la première à la dernière page.

Quand on écrit à quatre mains il devient certes plus facile d'en garder une de libre pour délivrer une belle claque et j'invite donc tous les amateurs de thrillers psychologiques à tendre la joue…

Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir… D. comme du tout bon polar !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Sixtine, une jeune fille de 10 ans disparaît un aprés-midi d'été sur l'île d'Oléron. Les parents sont dévastés, enfin surtout la mère qui travaillait alors dans sa boite de publicité en région parisienne. Pour eux, le cauchemar commence d'autant plus que les recherches n'aboutissent pas, le corps de la jeune fille n'étant pas retrouvé ... jusqu'au moment où un délinquant sexuel tout juste sorti de prison et taiseux devient le coupable idéal. Un coupable qui ne l'est pourtant pas ...
Qu'est-il donc arrivé à Sixtine ? Enlèvement ? Séquestration ? Meutre ? Qu'est-elle devenue ? Quel sort lui a t-on réservé ? Autant de questions que les parents n'ont de cesse de se poser sans avoir les réponses concluantes.

Sans vouloir "spoiler" davantage la suite du roman, dans laquelle la psychologie tient une grande place, le couple des Camhug revient sur les terres de ses précédents écrits (sur l'île d'Oléron en l'espèce) et nous fait retrouver le fameux Léon Castel et sa non moins célèbre Guilde, ainsi que son acolyte Hervé.

Alors que le roman s'ouvrait sur un kidnapping, on découvre que le scénario auquel on pouvait se fier en tout début du récit n'est pas celui que l'on pouvait espérer et que l'intrigue est pesante et intense.



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Le diable dans la maison...

Après avec apprécié l'écriture de Nathalie Hug, j'ai voulu découvrir celle réalisée à 4 mains avec Jérôme Camut !

Wouah ! J'en ai perdu le sommeil pour lire le journal de cette mère qui a perdu son enfant...

Enlevée, disparue ?
L'enquête menée par la gendarmerie est stérile.

Un pédophile multi récidiviste est jugé. Un enterrement est organisé... en l'absence de tout corps...

Comment survivre à pareil drame ?

Jeanne, la maman, après un divorce inéluctable, quitte son boulot et essaie de survivre ; elle rejoint un groupe de parole, le clubs des emmerdeurs !

Elle y côtoie des papas orphelins d'enfants dont Guillaume, dont le fils a disparu... Cet homme est déterminé à poursuivre l'enquête et déclare que les disparitions des 2 enfants sont liées...



Le style, bien imagé, qui traduit toutes les émotions, sans trop en faire, est parfait.

En plus des enquêtes, c'est un beau roman sur le miracle de la vie, la dureté de la mort, et l'illusion de laisser une trace sur terre…

Malgré quelques incohérences et des questions sans réponse, j'ai (peut-on le dire ?!) beaucoup aimé cette histoire très addictive.

Je lirai d'autres romans de ce couple d'auteurs... quand je me serais remise de mes émotions...


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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 354 pages sur ma liseuse. Une disparition qui m'a obsédé autant que la mère,j'ai bien aimé l'émotion des parents dont les enfants ont disparus également l'écriture est juste et percutante. Les chapitres sont courts et se lisent rapidement et on ne veut pas s'arrêter tant on veut savoir pourquoi et lorsqu'on le sait on comprend pourquoi nos âmes au diable!! Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Je me suis plongée dans l'intrigue de ce livre en n'imaginant pas que le déroulement et le dénouement seraient ceux-là.
L'histoire qui tourne autour de Jeanne, qui nous fait pleurer et espérer avec elle, mais également souffrir de tout ce qu'elle endure tout en gardant sa dignité et son honneur.
Le désespoir de cette mère à l'enlèvement de sa fille, sa volonté de vivre et survivre.
C'est une histoire abominable et magnifique, et je n'ai été rassasiée que lorsque j'ai tourné la dernière page.
C'est un thriller noir qui fait mal mais qui nous donne à réfléchir sur la force des sentiments.
On a du mal à imaginer que de telles choses aussi horribles puissent se dérouler.
C'est un livre dur et qui touche psychologiquement.
J'ai bien aimé...
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Tout commence par un début de thriller classique: Sixtine, une enfant de dix ans disparait sur une plage de l'île d'Oléron en plein été alors qu'elle est en vacances chez ses grands-parents. Jeanne, sa mère, ressasse sa douleur et sa colère, et se sent coupable de l'avoir délaissée au profit de son travail, tandis qu'elle reproche à son mari de ne pas l'avoir surveillée correctement en raison de ses infidélités. La police arrête un multirécidiviste déjà connu pour le viol de quatre fillettes, toutefois le corps de Sixtine n'est pas retrouvé. Un espoir subsiste de la revoir mais Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Une piste peut-être, celle d'une autre disparition dans un parc parisien quelques mois plus tôt qui avait bouleversé Sixtine : elle jouait avec d'autres enfants et l'un d'eux a été enlevé et tué non loin de là. La petite fille a t elle été témoin d'une chose qu'elle n'aurait pas dû voir ?

Un thriller classique ah! ah! Qui prend un virage inattendu, de ceux qui vous glacent et peuvent vous faire glisser sur une mauvaise pente. Evidemment les pages se tournent à toute vitesse pour ne cesser leur danse folle que lorsque l'on est au bord de la nausée. Parfois j'ai eu l'impression que les auteurs sautaient volontairement des étapes, que j'aurais aimé voir développer mais je comprend leur choix. On comprend après coup ce qu'il s'est passé, il faut donc être très attentif.

Nous avons d'une part les pensées de la mère qui se lamente, se révolte, cherche et tourne en rond en se demandant ce qu'est devenue sa fille. En tant que mère, évidemment je peux comprendre ce qu'elle ressent et rien ne nous est épargné. D'autre part, nous avons le point de vue de la petite fille et là, idem le récit est glaçant. La trame est donc diabolique, ne nous laissant aucun répit jusqu'à la moitié du roman où là, on se prend un revers que l'on attendait pas! Mais chut! C'est brut de décoffrage et ça prend aux tripes ! Sordide et diabolique, primitif et contre-nature, j'ai rarement lu cela auparavant. Une remise en question de la nature humaine comme savent le faire, dans leurs oeuvres fortes et violentes Karine Giebel ou Claire Favan !

J'ai mis un peu de temps pour digérer cette lecture dérangeante, perturbante et inattendue. Première lecture pour moi de ce duo, certainement pas la dernière, mais je me demande encore si je n'aurais pas dû commencer par un autre de leurs romans. Ces deux là nous emmènent là où on n'a pas envie d'aller et pourtant on y va quand même, il y a un plaisir malsain là-dedans, pas de doute!

Je remercie Fleuve Noir via Netgalley pour la lecture de ce roman !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Honnêtement, j'évite de lire ce genre de livre le plus possible: les enlèvements d'enfant, très peu pour moi, merci bien. J'ai juste commis une toute toute petite erreur: j'ai commencé à lire le premier chapitre. Mais il est court. J'ai donc lu le suivant pour me faire une idée. Puis encore un autre... Au trente-troisième chapitre, j'ai abandonné l'idée de me dire que j'allais juste le feuilleter et ai admis que je m'étais fait harponner. Il y a des prises de conscience parfois plus longues que d'autres.
Nos âmes au diable est un parfait accrolivre - il paraît que c'est le mot français pour page turner- où on suit l'évolution de la mère en deuil et des autres membres du "club des emmerdeurs" - à savoir les parents de disparus- mais aussi, au début, les conditions de captivité de Sixtine. J'ai trouvé le parcours de cette mère passionnant. "Il vaut mieux parfois ignorer la vérité..." dit la quatrième de couverture. Non. Jeanne avait le droit de savoir ce qui c'était passé et d'agir en conséquence.
Un bon thriller où la vérité n'est pas où on l'attend.
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Sixtine passe ses vacances sur l'île d'Oléron avec son père pendant que sa mère travaille à Paris et les rejoindra le week-end. En se rendant à son cours de voile, elle passe par le bois pour voir les bunkers et disparaît. Pour Jeanne, la mère, c'est la descente aux enfers.

Un thriller psychologique dans lequel je me suis plongée dans la vie de Jeanne, dans son désespoir, dans sa descente aux enfers après la disparition de son enfant. Est-elle une mauvaise mère ? Comment se reconstruire après une disparition ? Et je m'interroge : où m'emmènent les auteurs, que va-t-il se passer dans les pages suivantes ? Et ……. Je ne peux en dire plus car je dévoilerais la substantifique moelle. Les auteurs nous emmènent dans la noirceur de l'être humain.
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J'ai rarement lu un roman aussi dérangeant que Nos âmes au diable, de Jérôme Camut et Nathalie Hug. Leurs thrillers sont pourtant souvent sans concession, mais là, on atteint des sommets. Peut-être parce que je suis moi-même maman et que la détresse de cette mère à qui on a arraché son enfant a su me toucher au-delà de ce que je ne saurais exprimer. Ou alors parce que ce roman est dénué de lumière, pas la plus petite lueur d'espoir à laquelle se raccrocher.

Tout commence pourtant comme un thriller tout ce qu'il y a de plus classique : Sixtine, une petite fille de dix ans, est kidnappée sur l'île d'Oléron alors qu'elle séjourne pour l'été chez ses grands-parents avec son père. La police finit par arrêter un multirécidiviste connu pour le viol de quatre fillettes. On suit à la fois Sixtine lors de sa séquestration, et sa mère, en proie aux affres de la culpabilité et de l'incertitude face à l'absence de corps. Dès le départ, c'est une lecture pesante, difficile à cause des traitements infligés à cette gamine, mais aussi du désespoir de la mère, qui sonne terriblement juste.

Là s'arrête la comparaison avec un thriller classique, car l'intrigue prend deux virages inattendus, que je ne révélerai pas ici, ce serait spoiler d'éventuels lecteurs. Un temps, j'ai cru que les Camhug revenaient à l'une de leurs thématiques fétiches des années 2000, celle de la victime qui devient bourreau. Ils vont pourtant encore plus loin dans la noirceur qu'à l'époque, et c'est un peu sonnée que je referme ce livre. Je n'aime pas cette sensation, et pourtant je l'ai dévoré en trois jours, je n'arrivais plus à m'arrêter de lire tant j'avais envie de connaître le fin mot de cette histoire. Si j'avais su…

J'ai été immensément touchée par les émotions de Jeanne, la maman, par son cheminement qui va de la rage, la révolte à l'acceptation de ce qui paraît insoutenable, inacceptable. Les auteurs la dépeignent avec beaucoup d'humanité : le vide de sa vie après la disparition de sa fille, les petites lueurs d'espoir auprès d'amis indéfectibles, vite balayées par une réalité plus sombre que la mort elle-même. C'est un portrait touchant, qui prend aux trippes.

En revanche, j'ai détesté la noirceur qui suinte de ce bouquin une fois la dernière page tournée. Je sais déjà que c'est un roman que je ne conserverai pas. Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais il est trop dur, trop sordide pour que j'aie jamais envie de le relire, ou même de le prêter à qui que ce soit. Il va me falloir du temps pour le digérer et il va sans doute bousculer ma PAL de novembre, parce qu'après ça, j'ai besoin de légèreté ! A ne pas mettre entre toutes les mains.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Waouh ! Que de rebondissements ! La structure en de nombreux et très courts chapitres donne le rythme. Difficile de lâcher ce roman tant les auteurs nous emmènent d'un fait à un autre. le fait d'avoir deux points de vue est également appréciable.
Jusqu'au bout, on est pris de surprise. Un talent indéniable, bravo !
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