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3,99

sur 492 notes
Comment ais-je ou attendre si longtemps pour lire la suite de Prédation, alors que depuis que j'avais refermé ce livre , le sort de Rufus BAUDENUIT m'intriguait.

Me voilà renseignée, en suis-je heureuse ? oui , j'ai adoré ce 2ème Opus.

Le personnage de KURTZ est toujours aussi incroyable, tant de sang froid, mégalomanie, et conviction dans sa façon de voir notre monde force quelque part le respect.
Je ne rentrerai pas dans les détails( je ne le fais jamais), mais j'ai aimé que certains personnages réagissent "humainement" pas de pardon , ni de remise en question sur la vie. Une destruction psychologique qui ne se guérit pas à coup de grands et beaux sentiments.

J'ai juste regretté d'avoir attendu pour le lire, j'aurai été mieux armé pour cerner les personnages,du coup je vais m'empresser le lire le 3ème.

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"Les voies de l'ombre", tome 2, est bourré de qualités, passionnant de bout en bout, différent du premier tome et (à mon sens) meilleur.
La grande intelligence des 2 auteurs est de sortir des schémas habituels du polar (encore + à la lecture de celui-ci).
La lecture est déstabilisante, les acteurs principaux deviennent tour à tour secondaires et vice versa. Les auteurs malmènent leurs personnages comme rarement, écorchés vifs suite aux expériences vécues dans le premier livre.
Le tome est axé sur la psychologie des personnages, des victimes au monstre qui les manipule. La description de ce personnage est tout bonnement hallucinante, laissant parfois un gout âpre tant il est finement analysé psychologiquement.
On a l'impression de passer de la tête du psychopathe à celle des victimes, ce qui prouve la grande qualité de la narration.
Après 2 tomes, et 1 200 pages, toujours aucune longueur en vue.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Stigmate est le deuxième volet de la trilogie Les voies de l'ombre, écrit à quatre mains par Jérôme Camut et Nathalie Hug. On y retrouve les différents protagonistes de Prédation.

On retrouve avec bonheur les personnages de Prédation dans ce thriller efficace.
Les ingrédients ayant fait de Prédation un succès font toujours recette.
L'écriture est toujours aussi percutante, avec des phrases courtes, sans fioritures. Kurtz (le grand méchant) est toujours aussi machiavélique.
Cependant ce deuxième opus me paraît légèrement inférieur au premier, avec une intrigue moins complexe, et une histoire moins rythmée.
Félicitations à l'éditeur pour la couverture, que je trouve magnifique.

Stigmate est donc la suite logique de Prédation. Espérons que le prochain soit au moins aussi bon.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Moi et moi nous sommes parlés, d'homme à homme afin de comprendre pourquoi je n'avais pas trop apprécié le Tome 1...

Donc après une longue analyse de mon génie intellectuel, j'ai pu établir une théorie très intéressante :

Je suis vraiment un trou duc…

L'histoire n'est pas vraiment originale mais voilà on est entrainé par les auteurs dans une histoire divertissante, percutante, qui monte crescendo, un talent narratif qui fait de cette trilogie un ensemble plutôt réussi…

Mon scepticisme du premier Opus s'explique par un trop plein de polars dans un laps de temps très court, mais avec du recul on arrive à se mettre en condition pour une énième histoire de psychopathes hors norme…

Dans l'ordre de me préférences : 3, 2, 1


A plus les copains
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http://www.syannelle.blogspot.fr/2012/10/les-voies-de-lombre-tome-2-stigmate.html
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Dans cette suite les auteurs s'intéressent autant aux faits eux-mêmes qu'à la psychologie de leurs personnages, forcément le rythme du roman en subit les conséquences, non qu'on s'ennuie (Kurtz ne nous en laisse pas le temps) mais parfois l'aspect psy devient envahissant sans forcément apporter grand-chose au récit. Au final ce second tome n'en reste pas moins un thriller plus qu'honnête qui mérite un honorable 7/10 ne serait-ce que pour l'ambiance toujours aussi glauque.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Les voies de l'ombre.
Voilà ce que nous rappelle ce deuxième opus via le sous-titre de cette trilogie, après Prédation. Si ce premier opus était une enquête policière, cette suite s'attache plus à nous faire découvrir les voies qu'auront suivis chacun des personnages depuis que l'on avait tourné la dernière page du précédent roman de Nathalie Hug et Jérôme Camut. Comme si ce livre n'avait était qu'une sorte de shaker et que l'on découvrait désormais les cocktails détonants qui font désormais l'essence de ces personnages. Comme si nous n'avions eu qu'un aperçu des ingrédients affectés à chacun des personnages principaux tel que Rufus, Daza, Andréas, Kurtz, Michèle ou Thomas. Après il suffit de suivre la recette. Secouer bien fort. Remplir chaque verre. Déguster bien frais.

La surprise donc, de Stigmate, c'est les nouveaux parfums, ces nouveaux goûts, ces nouvelles saveurs à découvrir qui correspondent à des chemins de vie susceptibles d'être pris par chacun des acteurs du roman. Chaque destin peut être vu comme les différentes voies que pourra prendre individuellement chaque personnage. Des chemins de vie mais aussi, des chemins de mort. Amers ou doux, sucrés ou désespérément salés. Attendez-vous à passer du miel au vinaigre …

Le livre est donc composé de 108 chapitres à dévorer très vite !

Préface
Prologue
I. Tout le monde a le droit de disparaître
II. Ordre et désordre dans le chaos permanent du monde des hommes
III. le monde est bien trop petit pour s'y cacher longtemps.
Épilogue

Stigmate nous raconte le destin de quatre personnages à qui il est arrivé la même mésaventure et qui vont vivre quatre destins différents. Des accès devant lesquels chacun d'eux va se retrouver confronté, conduisant vers des veines de vie et de mort qu'ils vont être déterminés à suivre, à explorer, jusqu'au bout. Des êtres hantées par des démons, des tourments, déterminées à signer un pacte avec leurs propres démons. Quatre promesses, quatre souhaits. Avec au bout du compte, la rédemption ou la malédiction, le paradis ou l'enfer, le pardon ou la damnation. Des destins, des voies, des rayons qui nous dirigent vers les voies de l'ombre.

Des voies de l'ombre qui donnent aussi l'occasion aux auteurs de se prêter à un exercice de style via l'élaboration d'un livre dans le livre puisque les voies de l'ombre sont en fait le titre des mémoires d'Olivier Lavergne, que nous découvrons au gré des pages et qui nous prend à témoin. Voir le chapitre 95 où Kurtz s'en prend au lecteur :

« Comment nomme-t-on les chiens lancés aux basques du dresseur ? Des pantins. Comme vous êtes tous en ce moment à lire ces pages, des marionnettes entre les mains du manipulateur, des esprits entravés en appétit d'autonomie, de futures carcasses que l'on jettera au feu. »
Lecteur manipulé par Kurtz ou par Nathalie et Jérôme ? L'exercice de style devient vraiment intéressant quand un des personnages se retrouve en possession de ce manuscrit. Cela crée soudain une drôle d'interaction entre le lecteur, les auteurs et les personnages, puisqu'à ce moment là de l'histoire, il devient acteur de l'histoire, puisque lui aussi a lu ce manuscrit et devient donc témoins passifs de la folie de Lavergne.

SPOILERS ON


Stigmate nous met également face à un élément majeur de l'histoire de Prédation, dont les conséquences vont prendre forme dans ce deuxième opus. Comme je vous le disais plus haut, ce livre nous révèle les stigmates, les traces, les cicatrices de quatre personnes violées psychologiquement par un fou, dressées et enfermées contre leur grès. Et sur ces quatre personnes, l'une d'elle va faire l'objet d'une terrible lutte intérieur. Une lutte intestine et bien connue des psychologues qui mènent des thérapies sur d'anciens otages : le syndrome de Stockholm. Cette interaction qui va se créer entre le bourreau et sa victime, cette dépendance mutuelle qui va se nourrir de l'un et de l'autre, va complètement faire exploser le schéma habituel du genre d'histoire que nous sommes habitués à dévorer.

Quelques éléments glanés sur le wikipédia pour mieux comprendre :

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.
Au départ et dans n'importe quelle rencontre au hasard, il y a "sympathie" (du grec littéralement "même souffrance") dans la reconnaissance mutuelle d'un "alter ego" (l'autre moi différent ou altéré) chez l'autre. Ensuite arrive la reconnaissance mutuelle d'une concordance profonde des personnalités dans l'interaction "complémentaire" en "creux et relief" des grandes différences. Il y a "antipathie" dans l'interaction symétrique en "miroir" de la rivalité dans de grandes similitudes, comme l'escalade de la course aux armements où un bouclier plus épais répond à une flèche plus puissante et comme la surenchère des vantardises ou à un exploit imaginaire répond un exploit au moins égal et tout aussi imaginaire.
Le sociologue Amitai Etzioni a étudié la "compliance" qui est une interaction complémentaire du couple autorité-obéissance, comme dans celui de domination-subordination et celui de pourvoyeur-bénéficiaire, etc.


C'est de ça dont il s'agit dans Stigmate. Et j'aime bien ce mot, compliance, qui mêle la complicité à la complaisance, la complémentarité et l'alliance, la confrontation et l'obédience, la soumission et l'allégeance. Comme si la frontière entre la sympathie et l'antipathie était tel qu'elle nous permettait d'atteindre cette ligne de démarcation qui sépare le bien du mal, le blanc du noir, la vie de la mort, l'espoir du désespoir, sans jamais quitter un côté, sans jamais en explorer complètement l'autre. Une altération qui nous fait face dans ce miroir, une rivalité qui grossit tel un cancer mais qui au finale peut se transformer en complémentarité.
Une antipathie qui va devenir empathie. Une rébellion qui va devenir obéissance. Une haine qui va devenir respect. Une incompréhension qui va devenir interrogation, puis acceptation. Une opposition qui va devenir interaction. L'ombre qui dépend de sa lumière. La lumière qui découvre ses zones d'ombres. À l'image des lumières et des ombres qui électrisent l'âme humaine. Comme le précise l'article plus haut, c'est assez surprenant de voir, de lire, de découvrir dans Stigmate les liens qui se créaient tel un lierre qui cherche à progresser, une racine du mal qui cherche à se sustenter.

SPOILERS OFF

Belle claque que la lecture de ce deuxième opus. Bien dérangeant comme il faut, et surtout, une histoire qui nous hante bien après sa lecture. Tant mieux pour nous qui errons sur les forums, nous allons pouvoir en parler pendant de longs moments…
Quoiqu'il arrive, que l'on aime Stigmate ou qu'on le déteste, il ne laissera certainement pas indifférent. Vous allez l'adorer. Ou le détester ! le livre va vous surprendre, vous étonner, vous choquer, vous trahir, vous malmener. Mais bon, fallait s'y attendre. Il me tarde déjà de lire la suite. Rares sont les auteurs qui ont le courage de maltraiter à ce point leurs héros et qui ne laissent pas de place au compromis, au consensuel ou au « happy-ending ». Il y avait Stephen King. Il y a eu depuis en France Jean-Christophe Grangé, puis Franck Thilliez. Il faudra désormais compter sur Nathalie Hug et Jérôme Camut.

Lien : http://www.4decouv.com/2010/..
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Au début j'ai trouvé ce 2e tome moins bien que le premier mais la fin est une apothéose à ne pas dévoiler pour les futurs lecteurs. Difficile d'imaginer un tel machiavélisme.
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Obligée de lire le 2ème tome pour connaître la fin de l'histoire, je me retrouve dans une histoire tordue, inutilement saupoudrée de pseudo-surnaturel. Insupportable. le pire ? Je n'ai même pas la fin de l'histoire !!
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J'ai trouvé le Tome 2 bien moins bien que le Tome 1.

Points positifs :
- le roman reprend du souffle lorsqu'un nouvel élément apparait concernant le kidnapping de Michèle Mariek et les relations avec l'entreprise de son père.
- Ce tome montre bien l'évolution d'Andréas qui a été énormément perturbé par son séjour chez Kurz. On ne sait pas s'il l'a transformé ou s'il a fait ressortir sa vraie nature. Les questions qu'il se pose, ses réponses, ses peurs, sont très intéressantes et donnent à réfléchir.

Points négatifs :
- Un peu trop de scène de sexe ou de scènes un peu écoeurantes qui ne servent à rien dans le livre (sauf à émoustiller le lecteur… Il est dommage d'en arriver à devoir mettre ce type de scène pour avoir cet effet-là)
- Vers la fin, deux éléments sont vraiment prévisibles et ne collent pas avec le roman : [ceux qui ne l'ont pas lu, merci de ne pas lire ce paragraphe] Tout d'abord, dès qu'Andréas et Rufus ouvrent la bouteille de vin dans la maison de Kurz à la montagne, on se doute que le vin est empoisonné. Deuxièmement, on se demande pourquoi Rufus n'a pas vérifié la cellule de cette même maison avant d'y enfermer Kurz. Sachant que Kurz les attendait et qu'il fait attention aux moindres détails, on sait très bien qu'il a construit un passage pour pouvoir sortir… En lisant ces deux passages, j'ai été très déçue car je m'y attendais tellement que ce n'était pas drôle, c'était décevant et ça m'a plombé la fin du livre !
- On ne sait pas exactement le fin mot de l'histoire entre les Marieck, Dorléan et Kurz. Même si on s'en doute, rien n'est explicite, comme si cet aspect qui prenait de la place au début avait tout d'un coup disparu…
- On peut facilement sauter les passages de description comme dans beaucoup de romans policiers. L'accent est mis sur l'intrigue, le suspense et tout le « background » et les descriptions sont négligées.
- Il y a trop de personnages. On ne comprend pas toujours qui est qui et qui fait quoi. du coup, les personnages ne sont pas tous bien travaillés et on a du mal à les différencier et à les imaginer tous…
- Enfin, la fin est attendue depuis le début du roman (même si on a eu des doutes, c'est tout de même ce qui reste le plus logique). le choix d'Andréas est tout de même bizarre, même si on suit l'évolution de sa pensée depuis le début.

Conclusion : Bof ! Si vous aimer les thrillers classiques avec du suspense, il n'est pas mauvais (il est même meilleur que beaucoup d'autres plus connus) mais il pourrait être bien meilleur !
Je ne lirai pas le tome 3 ni le tome 4…

Nh'ésitez pas à m'envoyer un message pour en discuter, je suis ouverte à toutes les objections. C'est d'ailleurs en partie pour parler des livres qui me font réagir que je me suis inscrite ici!
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