Quand tu étais sous le figuier

Bien sur qu'il me fallait le lire. Et voilà un chemin qui ouvre des portes étonnantes sur ce que cela veut dire avoir la Foi. En fait on devrait dire offrir sa foi, car c'est un acte qui consiste à donner sa confiance. Donner sans arrière pensée, sans même un signe en retour. Et cet acte, en lui-même porte sa propre joie.

Je suis en joie parce que je te fais confiance, et quoi que tu fasses je ne me sentirais pas trahit. Maintenant, il ne s'agit pas de rester sous ce figuier où la joie m'a été donné, mais au contraire de se risquer à marcher sur l'eau, et débrouille toi pour que je ne sombre pas. ET je te fais confiance, parce que c'est ton problème que je ne sombre pas.

Et je découvre en fin de lecture tout l'humour libérateur, celui qui allège et pas celui qui alourdis. de la même façon qu'il n'y a qu'un seul amour, qu'il soit vécu avec le corps, la psyché et l'esprit, il n'y a qu'un seul humour qui allège.

Et voilà, je découvre le marque page que j'avais utilisé tout au long de cette lecture, un marque-page » de la Musardine, cela a quelque chose de savoureux et finalement qui est bien en accord avec cette lecture. (voir image sur mon blog)

Je crois que j'ai une affinité avec les dominicains.
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Très beau livre amenant le lecteur à s'interroger sur sa vie, le support de son espérance et ce qui la nourrit en partant du quotidien. Ce livre est d'accès facile même pour ceux qui connaissent peu les textes bibliques.

A partir de ce court passage d'évangile, la rencontre avec Nathanaël, Adrien Candiard tire les fils d'un récit riche de sens. Il montre avec pertinence le lien que Jésus a voulu établir avec Jacob-Israël, un patriarche au parcours sinueux . Ce petit livre parle au coeur dans un langage simple Nous voilà impliqués dans ces récits bibliques . Une vraie perle !
à ne pas manquer.

Très beau petit essai sur la foi chrétienne. Très inspirant et ouvrant de belles perspectives. On sent l'amitié de l'auteur.

A partir des quelques versets consacrés à l'appel de Nathanaël, dans l'évangile de Jean, et des passages de la bible auquel il renvoie, en particulier l'histoire de Jacob, un propos au fil de la pensée sur la vie chrétienne et son développement au cours de la vie.
Des allers et retours entre la Bible et des anecdotes tirées de la vie personnelle de l'auteur ou de ses rencontres en font un livre vivant et agréable à lire, à défaut d'être très structuré.

"Quelle note sur vingt mettrais-tu à ta vie ?" : Par cette question liminaire, l'auteur force le lecteur à s'interroger de manière rétrospective sur sa vie et ce qu'il a accompli / cherche à accomplir.
Il souligne également les dangers de la routine et de devenir "raisonnable", c'est-à-dire de s'appliquer à maintenir un équilibre de vie déjà peut-être difficilement acquis. Mais l'auteur va plus loin encore en soulignant l'importance de rester "jeune" en conservant en nous la soif d'absolu et la recherche d'un bonheur radical qui sont trop souvent l'apanage de l'adolescent/du jeune adulte encore empli d'idéal.
Le récit apporte également une définition intéressante de ce qu'est vraiment la vocation. Celle-ci correspond à la vie que Dieu veut nous proposer. Elle doit être adressée dans son ensemble. Notre vocation n'est pas seulement le mariage, un métier spécifique, etc. mais la Vie que dieu veut pour nous.
Cet ouvrage constitue en quelque sorte un petit traité théologique sur le bonheur chrétien. A lire !