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sur 2466 notes
Un excellent roman de SF militaire. On découvre la vérité derrière l'histoire avec Ender ainsi que son frère et sa soeur.
L'histoire est dynamique, on ne voit pas le temps passer jusqu'au dénouement final.
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En charge de la section SF du CE de mon entreprise, ce bouquin est celui je met systématiquement dans les mains de ceux qui n'aiment la SF et de ceux qui ne connaissent pas ce genre.

Après 5 ans de ce mode opératoire, je n'ai rencontré qu'un seul type - un grincheux - qui m'a dit que c'était juste “Pas mal”… tous les autres ont accrochés et dévoré ce roman d'initiation d'un gamin qui doit sauver la terre de grands méchants extra-terrestre que l'on ne voit pas mais qui ont pas l'air sympa du tout.
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Dans un temps indéfini, notre planère est en conflit avec les Doryphores - peuple d'insectes améliorés aux velléités de conquêtes terrestres (cliché SF dans toute sa splendeur, bonjour). Lors de la dernière attaque, il y a plusieurs dizaines d'années, les Doryphores ont été repoussés grâce aux talents stratégiques de Mazer Rackham. A présent, la menace d'une nouvelle invasion plane et il devient urgent de trouver un nouveau stratège de génie pour la contrer.
Ce génie-là pourrait bien être Andrew Wiggin, dit Ender, qui intègre l'Ecole de Guerre dès l'âge de six ans. Sensible, ambivalent, résistant, et extraordinairement supérieur à tous les autres élèves - eux-mêmes déjà surdoués-, on comprend rapidement qu'il est appelé à un grand destin qui semble justifier la manipulation incessante dont il est l'objet et les nombreuses souffrances à la fois physiques et morales qui lui dont infligées. Futur sauveur de la planète, oui, mais à titre de pion à qui il ne faut pas trop en dire sous peine de claquage dans la dernière ligne droite...


Non mais là, j'aime autant vous le dire tout de suite : je suis parfaitement outrée ! Qu'est-ce-que c'est que cette propagande de pensée judéo-chrétienne de m***e déguisée en SF ?!
Hmm, en fait, attendez. Avant de m'emballer comme un pou, je vais quand même calmer deux secondes mon courroux et tâcher d'en revenir à quelque chose de plus posé et de plus organisé pour vous exposer correctement mon point de vue (sinon, vous allez croire que je suis juste une excitée du bocal).

Ok, c'est plutôt agréable à lire. C'est pas mal écrit, les personnages sont sympas et comme pas mal de bouquins de SF (comme c'est également le cas avec les polar), on tourne les pages assez avidemment parce que, bordel, on veut connaître la suite. Sur ce point, je vais donc pas faire ma bégueule : j'ai tourné les pages comme tout le monde et je suis allée jusqu'au bout, sans bouder mon petit plaisir de lectrice.

Au-delà de ça, de quoi est-il question?
D'une part, de la négation totale de l'enfance. A peine six ans, et déjà les enfants sont conditionnés à vivre, à penser et à agir comme des adultes (et encore, je ne voudrais pas vivre, penser et agir comme ça pour tout l'or du monde, même pour la sauvegarde de ma planète). Quid du temps du jeu, de la gaité, de l'insouciance. Ben quedalle. Non mais tu crois quoi ? Qu'on est au pays des Bisounours?! Alors ouais, je sais, c'est de la SF, tout ça... Sauf que la portée du propos est tout de même lourde de sens quand elle est mise en corrélation avec le reste.

D'autre part, de la négation totale de la liberté individuelle. Dès le début les enfants sont surveillés avec des boitiers incrustés à la base du cou. Par la suite, ils le sont pas d'autres biais. Les familles ont un quota précis d'enfants à respecter. Tout acte doit rentrer dans un projet collectif bien rôdé et il n'est pas permis d'avoir quoique ce soit à y redire. Ca me rappelle étrangement un autre bouquin de SF qui, lui, avait au moins le mérite de dénoncer cet état de fait. Là, on nous le présente juste au premier degré, sans rien dénoncer du tout, et vu le succès du bouquin, j'en déduis que je suis la seule à y avoir trouver quelque chose à redire. Ce qui, en soit, fait franchement flipper.

Et enfin, de la négation totale du bonheur. Ah ben oui, quoi, tu croyais qu'on arrivait à quelque chose dans la vie en étant heureux toi ? Ben non, faut souffrir, faut se flageller mon coco, parce le succès ne se présente qu'à celui qui en aura suffisamment chié. La souffrance est nécessaire, mets-toi bien ça dans le crâne. Tu sais, c'est un peu comme dans la Bible : souffre bien pendant toute ton existence terrestre, et alors, tu auras peut-être droit au Paradis. Ben là, c'est le même topo, version excellence futuriste.



"- Je ne suis pas un homme heureux, Ender. L'Humanité ne nous demande pas d'être heureux, elle nous demande d'être intelligents afin de pouvoir la servir. D'abord la survie, puis le bonheur si nous y parvenons. Alors, Ender, j'espère que tu ne me raseras pas, pendant ton entraînement, de ne pas pouvoir d'amuser. Détends-toi, si tu le peux, quand tu ne travailles pas, mais le travail d'abord, l'apprentissage d'abord, gagner est tout parce que, sans cela, il n'y a rien."
p330



"- Nous devons partir. Je suis presque heureux, ici.
- Alors, reste.
- Je vis depuis trop longtemps avec la douleur. Sans elle, je ne saurais pas qui je suis." p383



Tout cela bien sûr est en prime en mettre en perspective du fait qu'Orson Scott Card est mormon. Et franchement, quand on le lit, ça se renifle à des kilomètres. de même que Stephenie Meyer qui a visiblement mal digéré sa Religion au point de nous faire un exposé déplorable de la sensualité à travers la figure du vampire dans sa série pour ado prépubères dont je tairai le nom, Card nous sert ici la même bouse flagellante sauce SF. Bon ben, j'ai envie de dire "à d'autres" hein. Perso, c'est pas ma came, ce genre de propagande.
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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Ender est un jeune enfant de six ans, déjà très mûr lorsqu'il est arraché à sa famille et à sa vie. Il quitte ainsi, sans avoir aucun choix, ses parents, son frère malveillant Peter et sa soeur adorée Valentine. Les humains ont perdu gros suite à deux guerres spatiales contre les Doryphores et Ender se retrouve propulsé à l'école de Guerre afin d'apprendre à contrer cet ennemi tenace.

On suit passionnément ce personnage à travers les brimades, les difficultés à se faire admettre. Peu à peu, il grandit et on croit véritablement à chaque étape de son évolution que je ne révélerai pas de manière à vous garder la joie, rare, de la découverte. Sachez seulement que cet apprentissage est ludique et que le jeu grâce auquel il progresse sur le "réseau" est proprement inoubliable.

A lire de toute urgence donc, la suite est déjà dans mes projets de futures lectures à ne pas manquer.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des Doryphores, terribles envahisseurs humanoïdes aux comportements d'insectes… Et voilà qu'aujourd'hui, tout le monde s'attend à une nouvelle invasion de leur part. Un programme militaire de formation des futurs commandants de la flotte spatiale est organisé sur la planète Eros, mais le temps lui est compté. Parmi les élèves officiers, tous plus ou moins surdoués, se distingue un certain Andrew Wiggin, dit « Ender » car c'est le troisième de sa fratrie dans un monde où seuls deux enfants sont autorisés à naître. Choisi dès le plus jeune âge pour devenir un puissant stratège et mener le combat contre les Doryphores, Ender est le jouet de multiples manipulations psychologiques de la part de ses instructeurs pour le transformer en machine à tuer et à vaincre. C'est entre ses mains que le sort de l'Humanité reposera. L'ennui c'est qu'Ender n'a que 6 ans…
Fable étrange et assez militariste, ce premier tome de la « Saga d'Ender » décrit les années de jeunesse du héros dans cette étrange Académie militaire. L'auteur s'attarde un peu trop sur les descriptions de « jeux de guerre », ces batailles sur ordinateur ou en apesanteur avec des pistolets qui « gèlent » provisoirement les adversaires. Les rapports d'Ender avec les autres enfants sont très intéressants bien qu'ils soient basés sur une psychologie un peu basique. Card en tient en effet pour la théorie selon laquelle un meneur d'hommes serait toujours un être faible et complexé au départ qui s'endurcirait en étant placé dans des circonstances de plus en plus difficiles, ne lui apportant que frustrations et quasiment aucune récompense. Une lecture agréable et un style enlevé donnent envie de continuer cette étrange saga. Dans ce tome, nous n'en sommes qu'au tout début et notre curiosité est titillée…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Après Les Mages de Westil chroniqué il y a quelques jours sur mon blog, je me replonge dans la bibliographie d'Orson Scott Card pour m'intéresser cette fois-ci au titre qui lui a valu la reconnaissance et deux prix extrêmement prestigieux : le Nebula en 1985 et le Hugo en 1986. Écrivain protéiforme, abordant aussi bien la science-fiction pure et dure que la fantasy ou le conte, Orson Scott Card est un conteur hors-pair. Je le dis et le redis car avec La stratégie Ender, il achève de me convaincre que la science-fiction peut me plaire...

Et pourtant, ce n'était pas gagné. En attaquant cette lecture, je me demandais bien comment je pourrais m'attacher à un petit surdoué de 6 ans évoluant dans un monde empli de vaisseaux et de voyages inter-galactiques, le tout saupoudré d'une bonne dose de manoeuvres militaires. J'ai donc commencé ma lecture pleine d'appréhensions... qui se sont bien vite envolées. Dès les premières pages, la magie opère, et Ender nous paraît à la fois extrêmement doué et fragile. Ender est le dernier d'une fratrie de trois enfants, ce qui est très inhabituel et même condamné par la société dans laquelle il vit. "Ender" n'est d'ailleurs qu'un surnom qui signifie "le terminateur", "le dernier", en lien avec son statut de dernier enfant mais surtout car il représente l'ultime espoir du gouvernement pour repousser la menace Doryphore. Victime de son grand frère tyrannique et de parents qui, bien qu'ils l'aiment, ne peuvent s'empêcher d'être envahi par la honte à sa vue, Ender trouve refuge auprès de sa soeur, Valentine, qui le protège comme elle peut. Lorsqu'un envoyé gouvernemental du nom de Graff se présente pour emmener Ender à l'École de la Guerre, station orbitale destiné à former les jeunes soldats, le jeune garçon accepte, conscient du poids qui pèse sur ses petites épaules. Il ne se doute pourtant pas que son destin sera aussi grandiose et dramatique...

Avec La stratégie Ender, Orson Scott Card signe un roman puissant et terrible. Ce récit soulève une foule incroyable de questions déontologiques et philosophiques : jusqu'où peut-on pousser quelqu'un ? le sacrifice au profit du bien collectif est-il moralement juste ? Toute vérité est-elle bonne à dire ? le libre-arbitre existe-t-il ? Rarement je me suis posée autant de questions en lisant un roman. le tout nous est livré avec une précision chirurgicale qui n'épargne ni la beauté, ni la cruauté. Orson Scott Card excelle dans la dissection des humeurs humaines tout en créant un univers original à partir de concepts déjà tant exploités. La révélation finale m'a littéralement coupé le souffle et j'ai mis pas mal de temps avant de m'en remettre et de me plonger dans une nouvelle lecture.

Même si La stratégie Ender est l'une des oeuvres les plus bouleversantes et magistrales qu'il m'ait été donné de lire à ce jour, j'ai tout de même quelques réserves concernant l'univers très "spatial" qui m'a moyennement touchée. J'ajouterais que certains passages assez philosophiques ou stratégiques pourraient sembler complexes et barbants et rebuter certains lecteurs (ce qui n'a pas du tout été mon cas, je précise.) Malgré tout, je décide de classer ce roman en "coup de coeur" et je ne peux qu'insister sur l'extraordinaire qualité de ce titre pour vous convaincre de le lire, si ce n'est pas déjà le cas !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Le seul et unique livre que j'ai lu d'une seule traite. Fluide, intélligent, original, complexe. Cocktail détonnant anti-sommeil garanti.
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A lire absolument ! Que vous soyez adepte de science-fiction ou non.
Ce roman est mené d'une main de maître par un Orson Scott Card plus inspiré que jamais.
Le personnage central du roman étonne par son ambivalence. Sa personnalité, finement travaillée, est très intrinsèquement liée à celles de son frère et de sa soeur, deux autres protagonistes qui apparaissent au début faussement insignifiants.
L'auteur maîtrise parfaitement son histoire, il emmène son lecteur où bon lui semble. Les péripéties s'enchaînent à un rythme cadencé jusqu'à l'éclatant dénouement qui en laissera plus d'un pantois.
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Un excellent livre, une critique pointue de la guerre et de l'absence de scrupules par ceux qui la fond. de la SF mais un livre qui a du coeur et qui devrait nous amener à réfléchir sur nos actions réelles. J'ai eu la chance de le lire en anglais et il est à regretter que le traducteur et l'éditeur français aient fait une faute impardonnable en traduisant le titre. "Ender's Game" n'aurait jamais du être traduit par ces mots : "La Stratégie d'Ender".
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critique très courte qui n'en est pas une : j'ai adoré !
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