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sur 2457 notes
Depuis des années, la Flotte Intergalactique sélectionne patiemment les enfants les plus brillants de chaque génération, pour leur faire subir une dure formation, destinée à recruter les futurs officiers. le but est de former le futur commandant de la Flotte, celui qui sera capable de repousser la Troisième Invasion des Doryphores, des créatures décidées à envahir la planète Terre.
L'état-major s'intéresse tout particulièrement à Ender, six ans et déjà très brillant. Sous l'autorité du colonel Graff, Ender, séparé de sa famille, subit une énorme pression. le commandement estime nécessaire de le pousser dans ses derniers retranchements pour en faire le meilleur.
Ender a grandit dans cet environnement hostile et étranger, oscillant entre petites victoires personnelles, combats contre ses démons intérieurs et déceptions d'être manipulé, mais avec la conscience de la lourdeur de l'enjeu que l'on fait pratiquement reposer sur ses seules petites épaules.
Ce livre est facile à lire et l'histoire est sympathique mais je ne l'ai pas lu avec enthousiasme. Je ne me suis pas trop ennuyée mais je n'ai pas trop accroché.
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Le futur. Un jeune génie est recruté pour empêcher une invasion de « Doryphores » et envoyé dans une académie de combat.
Mais Ender va découvrir que la réalité n'est pas ce qu'elle semble être...
Un très bon moment de science-fiction
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J'ai commencé La stratégie Ender avec beaucoup d'impatience, d'abord parce que c'était un cadeau d'anniversaire, ensuite parce que c'est un monument de la science-fiction que je voulais découvrir. Je n'ai vraiment pas été déçue. En plus de me faire découvrir une fantastique histoire, ce livre était également très immersif.

Notre petit tout jeune héros est sélectionné par l'école militaire pour ses capacités. Sa vie n'a pas été rose avant, elle le sera encore moins après… Pour faire ressortir le meilleur de lui-même, on l'isole de ses congénères et c'est ça qui a provoqué ma plongée dans l'histoire, jusqu'à la noyade. J'en ai fait des cauchemars d'enfermement, de manipulation, de cachoteries.

J'ai été très surprise que l'auteur parle de "réseaux" auxquels n'importe quel personnage peut se connecter pour "discuter" et "échanger" avec les autres membres du réseau, sur un "bureau" qui ressemble vraiment fort à nos tablettes actuelles. La nouvelle qui a débuté cette histoire a été écrite en 1977… C'est ce que j'appelle un auteur visionnaire !
Ou est-ce la traduction moderne qui a donné des termes actuels à des notions émises par l'auteur anglophone ? Il introduit aussi, déjà, le concept de fake news pour influencer les masses.

Ça ne m'a pas empêchée de dévorer le livre. Il a fallu que je m'assure d'avoir les tomes suivants pour ne pas décoller de l'histoire. Apparemment, l'auteur est prolifique sur le monde qu'il a créé, étant d'ailleurs toujours en train d'en écrire (certains attendant leur traduction française). Entre les livres d'une saga séparée en version française, restant avec le cycle d'Ender en version anglaise, les nouvelles et les préludes, j'ai de quoi me divertir un moment.
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Je n'ai qu'un mot à la bouche pour qualifier le livre, et il n'est pas très différent de ce qu'en disent les gens en général : chef d'oeuvre !
Oui ce livre est un chef d'oeuvre, moi qui d'habitude n'aime pas les livres avec un enfant en héros, je crois que je viens d'être réconcilié de force avec cela.
Cependant, le héros ne ressemble pas beaucoup à un garçon de son âge, c'est l'histoire qui veut ça, et c'est surement ce qui m'a permis de ne pas trouver le bouquin niais.

Alors, rapidement, je vous fais un résumé sans spoil afin que vous jugiez de l'intérêt de ce livre :

La guerre a éclaté il y a quelques dizaines d'années, non pas entre deux états, mais entre deux mondes. Celui des Doryphores, plus puissants et avancés, et celui des humains. Seul le talent stratégique d'un chef militaire hors du commun sauva l'espèce humaine. Mais une autre invasion se prépare et ce chef n'est plus.

Voilà pour résumer rapidement. Bien sûr, c'est classique de chez classique, mais bon, il l'a écrit y'a 20 ans, donc j'imagine que c'est plutôt les autres qui ont copiés et usés jusqu'à la moelle l'idée de l'invasion d'extraterrestres plus puissants.
Enfin, passons, car l'intérêt réel du live n'est pas pas là, il se trouve où vous ne l'attendez pas. Car c'est un livre avant tout porté sur l'humain et croyez moi, c'est criant de vérité.

Malheureusement je ne peux vous en dire plus sans que vous ayez envie de m'écorcher vif car je vous en aurais trop dit.
Donc si vous cherchez un livre qui vous empêche de le lâcher jusqu'à la fin, qui dépeint un monde cohérent, qui vous touche au plus profond de vous et qui se paye le luxe de vous apprendre deux trois « petites » choses, ce livre est fait pour vous ;).
Pour résumer, lisez le, tous !
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J'avais vu le film avant de lire le livre. j'aurais du faire l'inverse tant j'ai trouvé la lecture prenante! Un vrai chef d'oeuvre du genre!
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De la SF qui n'a pas pris une ride depuis son écriture (milieu des années 80), car la technologie n'est pas vraiment détaillée. C'est plutôt un roman psychologique sur un entrainement forcené d'enfants surdoués. C'est peut-être un poil long, mais le suspense et la tension sont superbement entretenus tout au long du roman; et le personnage principal vaut le détour. Orson Scott Card a une belle plume qui sait rendre la finesse de la psychologie humaine dans un univers rafraîchissant.
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L'un des intérêts à mon sens de la science fiction, c'est les questions qu'elle pose sur nous, notre avenir, nos possibilités, notre humanité. Autant dire que j'ai fini cette lecture avec un gros point d'interrogation au dessus de la tête, mais pas forcément dans le bon sens. Que voulait dire l'auteur ? Tout ça pour ça ?
Pour résumer, la meilleure chance de survie de l'humanité contre une probable invasion extraterrestre réside en Ender, un garçon dont l'ADN est hyper prometteur (eugénisme, bonjour) et que l'on a entraîné toute sa vie ou presque à prendre la direction de la flotte de l'humanité. Réunie pour contrer le même fléau, l'humanité envoie tous ses jeunes prodiges à l'Ecole de Guerre, où l'on croise pêle-mêle espagnols à l'honneur démesuré, français arrogants et juifs destinés à prendre les postes clef. Racisme et préjugés, bonjour. Tout ce petit monde très masculin est organisé en armées qui simulent des affrontements régulier pour monter ou descendre dans les classements.
Au début de ce livre, j'était relativement enthousiaste. Je pensais y découvrir des pistes de réflexions sur ce qui pouvait advenir dans une société ultra militarisée, à l'information soigneusement contrôlée et sur les conséquences de la manipulation et conditionnement de jeunes enfants. Las ! Si il y a effectivement quelques apartés sur la manipulation des masses, le livre se borne pendant la plus grande partie du récit à faire l'inventaire très descriptif des succès de Ender face aux épreuves mises sur son chemin. Car les adultes pipent dès le départ les règles du jeu dans le but de faire du garçon un surhomme.
On s'attache très vite à Ender, petit garçon intelligent qui en prend plein la figure et grandit isolé à cause des adultes. Ender fait également face à l'incompréhension de ses pairs du fait de son intelligence, mais, heureusement, il est reconnu assez vite pour celle-ci (enfin, à la moitié de l'ouvrage), voir admiré et envié. Nous avons donc typiquement le schéma de l'individu trop intelligent pour être pleinement intégré au sein de la petite société dans laquelle il évolue. La caricature des fans de SF ou même des lecteurs en général ? Dans tous les cas, on peut penser que ce roman calme une blessure narcissique, car ce petit prodige va sauver le monde, lui et pas un autre, et tout ça parce qu'il est unique.
C'est le premier écueil qui m'a fait douter du livre. L'auteur aime peut être trop son personnage, parce qu'Ender est si unique qu'il ne subit aucune défaite, jamais. Tout au plus des avertissements, qu'il utilise toujours à bon escient. de ce fait, l'enjeu du livre n'est pas vraiment de savoir si il va arriver à exterminer les ennemis. C'est plutôt de savoir de quelle manière et si il va aller jusqu'au bout du conditionnement par le jeu imposé par les adultes.
Car, au fil du roman, de petites piques, quelques répliques viennent nous éclairer sur ce que pense Ender et les autres enfants des « jeux » pratiqués à l'Ecole de Guerre. Si la plupart font aveuglément confiance au système, certains ne sont pas dupes. Et, de plus en plus, on voit la défiance et le découragement d'Ender grandir au fil des pages et des épreuves. Longtemps, on espère que ce petit génie va sortir des cases imposées par un système dénué d'âme. Longtemps, on aspire à ce qu'Ender sonne la fin du jeu et de la tromperie pour exercer son libre arbitre. En vain, jusqu'au twist final qui surpasse le reste du livre dans le fait de transformer l'enfant en outil. Et la question qui se pose est la suivante : qu'a voulu faire Orson Scott Card ? Dénoncer ces sociétés ultra militaristes au conditionnement impitoyable en nous faisant ressentir tout le dégoût et le désenchantement d'un jeune garçon trompé jusqu'au bout par les adultes qui l'utilisaient ? Ou au contraire, faire une oeuvre de divertissement remplie de batailles et de rebondissements autour d'un élu, quitte à peu se poser la question de la moralité ? On reste en équilibre tant la réponse est peu claire. En effet, à part le ressentiment d'Ender qui finalement se résout à porter seul un immense fardeau, peu de questions ou même de remises en question se posent dans les dernières pages de ce livre. Troublant, mais pas forcément dans le bon sens. J'aurais préféré sortir de ce roman en me questionnant sur la responsabilité de chacun, sur la fin qui justifie ou pas les moyens.
Ceci dit, il ne faut pas refuser le fait que Card a été un incroyable visionnaire sur la place de certaines technologies. En effet, le livre a été écrit en 1985 et l'auteur avait déjà anticipé la place importante des réseaux sociaux dans la manipulation de masse, la place de l'ordinateur/smartphone (les étudiants ont tous un « bureau », une sorte d'ordinateur transportable sur lequel ils peuvent faire des recherches, communiquer avec d'autre, jouer aux jeux vidéos) et celui du jeu dans l'apprentissage. Même si je suis déçue et embarrassée par la fin de ce livre, Card est un très bon conteur, avec une imagination impressionnante. Mais je ne pense pas revenir un jour dans son univers.
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Une pépite, découverte par hasard.
Friande de science fiction, j'ai été servie !! C'est un livre surprenant et tellement prenant. Intrigue militaire, invasion extraterrestre, violence, sans parler d'une fin tellement inattendue...
Premier tome d'une longue série, la suite n'a cependant rien à voir avec ce premier tome. Je me suis ensuite arrêtée au 3e, ayant perdu la flamme
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Très bon livre de science-fiction. J'ai moins adoré la suite mais le premier opus suffit à lui-même. Un des meilleurs livres de S-F à mes yeux.
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J'ai regardé le film d'abord. J'ai tellement adoré que j'ai voulu lire le livre afin de découvrir les suites par ailleurs.
Dans le livre, les enfants-héros sont plus jeune ce qui ajoute à la gravité des choses.
L'histoire: la terre a été envahi par des extraterrestre ayant la forme de doryphore (insectes ayant l'aspect de gigantesque mante religieuse), les terriens ont gagné. Mais pour éviter une autre invasion, ces derniers vont parcourir l'univers afin d'aller les trouver pour les affaiblir avant qu'ils reviennent. Pour cela a été créer une académie militaire où les enfants étudies à partir de leur plus jeune âge. La sélection est rude et le jeune Ender semble le plus doués d'entre-eux. Mais qu'attende vraiment les formateurs de lui? le livre et le film y répondent de la même manière.
Le fond de l'histoire est philosophique mais je ne peux pas vous en dire plus de peur de vous en dévoilé la fin. C'est tous ce que j'aime dans un roman de science-fiction, la réflexion que l'on trouve derrière. Certains pourront dire que cela est facile mais pas moins efficace.
Je vous invite à découvrir le livre et/ou le film si vous ne l'avez pas vu. C'est un de mes coups de coeur de l'année 2013. Je n'est pas encore eu l'occasion de lire la suite mais il me tarde de les découvrir.
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