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Alia Cardyn, auteure belge signe à travers son dernier roman le monde que l'on porte l'histoire de deux femmes avec leurs difficultés.

Rose fait partie d'une génération de femmes toutes appelées Rose accoucheuses de mère en fille. Lorsqu'elle s'apprête à donner la vie à son tour, une épreuve s'abat sur elle et toute la difficulté à tisser un lien entre la mère et sa fille.

Ella est institutrice et souffre de manière inexpliquée de chutes imprévisibles. L'enseignement régi par les règles de l'éducation commencent à la questionner. Elle se met à rêver et à entrevoir le rêve et tous les possibles liés à une école démocratique.

Les deux histoires parallèles s'installent progressivement pour enfin se rassembler et tisser un lien en surprise dans ces deux voix pleines de sonorité.

Ce livre est teinté de douceur. La plume d'Alia est prévenante et nourrie de l'envie de voir un monde plus équitable et heureux.

Néanmoins, la magie n'a pas opéré. Je suis restée hermétique devant ces deux femmes ainsi qu'à l'histoire que j'ai trouvée trop statique. Moult détails qui enrobent l'histoire avec des descriptions sur la nature environnante ne m'ont guère convaincue. L'inclusion d'Archie dans l'histoire, héros de son précédent roman ne m'a pas plus étonnée ni ravie. Ça manque d'originalité à mon goût, d'une surabondance de visages féminins manquant cruellement de caractères et de nuances. Même si certains passages autour des idées et actions démocratiques dans la classe d'Ella ajoutent un peu de pep's et de couleur a l'ensemble, je suis restée sur ma faim.
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Ella, jeune institutrice tombe dans sa classe et ressent des malaises inexpliqués. Elle a l'impression de ne pas aimer son métier, que les enfants détestent l'école.
Rose fait partie d'une lignée de femmes accoucheuses qui portent le même prénom avec une particularité ajoutée à chaque prénom commun. Elle décide de réinventer cet avenir qui lui est tout tracé.
Survient alors cette tragédie.
Deux femmes qui ont décidé de prendre leur vie en mains.
Comme dans Mademoiselle Papillon ou Archie, la maternité , l'école, la place de l'enfant sont présentes avec ce désir comme dans Archie de changer l'école afin qu'elle soit moins formatée, plus adaptée à chaque enfant.
J'ai rencontré un problème dans ma lecture car Alia Cardyn a une écriture poétique mais les thèmes développés sont presque techniques. La différence entre les deux a rendu la compréhension difficile pour moi, m'a empêché de capter l'histoire à fond. mon esprit s'évadait sans cesse.
J'ajoute que les citations en début de chapitre concernant Ella sont courtes et extrêmement bien choisies.
Je ne peux pas passer à côté de mon passage préféré, celui où Joséphine , institutrice plus ancienne dans l'école , dépasse les bornes en réunion et se fait recadrer par le directeur. elle représente le symbole de l'ancienne école.
À la fin du livre, on découvre la documentation que l'auteure a rassemblée et une liste d'extraits musicaux qui, on dirait , suivent une mode demandée par les éditeurs peut-être.
J'ai donc relevé des défauts, des qualités et mon avis reste mitigé.

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Se plonger dans un roman de Alia Cardyn c'est avoir un rendez-vous avec des personnages attachants, des personnages qui ont le désir de rendre le monde plus beau, des personnages qui redonnent foi en l'humain.
C'est le troisième livre de l'autrice que je lis et à chaque fois, le même constat, elle est indéniablement une tisseuse d'émotions.
J'ai versé des larmes, parce que j'ai été Lola, j'ai été Louis.
Gros coup de ❤
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Deux femmes, deux narratrices.
La première est institutrice, sujette à des malaises qui la prennent subitement alors qu'elle est en classe. Ses jeunes élèves, bien plus avertis qu'elle, en réclamant davantage de démocratie, en questionnant le sens profond de ses missions, vont l'obliger à se réapproprier l'essence même de son métier.
La seconde peine à rédiger son mémoire de fin d'étude - dont on ne sait au départ sur quoi il porte. Inscrite dans une lignée de femmes, toutes nommées Rose et toutes sage-femme, il lui faudra faire un retour sur elle-même pour trouver l'origine de sa vocation, une histoire douloureuse à laquelle elle finira par donner du sens.
Où l'on retrouve les thèmes chers au coeur de l'auteur d'Archie, la maternité, la transmission, l'éducation comme source d'émancipation, la possibilité de construire un monde d'altérité.
J'ai été moins convaincue que par son précédent opus. J'ai trouvé notamment que les scènes avec les enfants manquaient parfois d'authenticité, étaient peu crédibles. Dommage, car l'idée que des petits écoliers puissent remettre en cause l'ordre établi de la classe, mini-société où s'exerce une autorité dénuée de sens parfois, interrogent les adultes sur leur projet éducatif, les poussant dans leurs retranchements au regard de la vacuité des réponses me plaisait beaucoup 😊.
J'ai néanmoins beaucoup apprécié la mise en valeur des métiers des personnages - à une époque où leur attractivité est en berne, il est bon d'évoquer ces professionnels qui mettent au monde, éduquent, accompagnent les futures générations ; de rappeler leur rôle fondamental et pourtant si peu valorisé.
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Bien que ce livre dépasse l'utilisation possible pour des thèmes de discussion on ne peut s'empêcher de penser à ce que nous fabriquent en ce moment les "penseurs" de l'Education Nationale.
Mais, justement, au-delà de tout ce qui nous trotte dans la tête comme préoccupations, ce livre mérite mieux que d'être utilisé et plaît à lire et à l'ailleurs d'autres vies.
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Une thématique qui m'a tout de suite séduite.

Je ne connaissais pas l'auteure.

Bien que la narration m'ai un peu décontenancé j'ai apprécié ma lecture.

Cependant je ne pense pas que je me souviendrai de ce roman dans 10 ans.

Je reste donc sur, un bonne lecture sans plus.

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UNE LECTURE MITIGÉE... 🫠

Il y a Ella, une professeur des écoles qui vit une période difficile et s'effondre régulièrement en plein cours. Des chutes répétées qui vont l'inviter à revoir sa vision des choses.
Il y a Rosa qui fait partie d'une lignée d'accoucheuses. de mère en fille, les traditions se transmettent... jusqu'à un drame qui va la bouleverser.
Deux femmes, deux voix, deux facettes d'une même histoire.

Soyons honnêtes, cette chronique est compliquée à rédiger. Mademoiselle Papillon m'avait émue, Archie m'avait profondément touchée et j'avoue ne pas avoir réussi à ressentir d'émotions cette fois. La plume est belle, poétique et transmet des messages essentiels mais je suis comme restée en dehors du récit, à distance.

L'accouchement, l'école démocratique, la transmission, trois thèmes chers à l'autrice et autour desquels elle nous invite à réfléchir dans ce roman. Elle évoque aussi les choix de vie, leurs conséquences, le poids de l'héritage familial aussi.

De la délicatesse et de la sensibilité mais malheureusement la magie n'a pas opéré. Les émotions n'ont pas été au rendez-vous et, au delà de ces nombreux messages à délivrer je ne comprenais pas où l'autrice voulait en venir. À la toute fin, un lien se fait et donne une dimension autre au récit mais j'étais déjà loin...

Je retiendrais de cette lecture une belle plume tout en simplicité et en poésie et des convictions importantes que je partage avec l'autrice. Cette histoire de femmes ne m'a pas emportée mais je ne suis pas fâchée avec l'autrice et serait au rendez-vous du prochain roman ! Ce n'est évidemment que mon avis et je vous invite à vous forger le vôtre.

Si vous l'avez-lu, je serais très curieuse de connaître votre ressenti ! Et si vous ne connaissez pas encore la plume d'Alia, je vous recommande le magnifique Archie ! 🥰✨️



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Dans ce roman, nous retrouvons deux thèmes chers à Alya Cardyn la maternité et l'éducation. Si Archie prenait la route en rêvant d'intégrer une école démocratique ici, Ella découvre la puissance de cet enseignement.

Peut-on échapper à son destin ? Est-il déjà tout tracé ? Ella venant d'une génération d'accoucheuse ira à l'encontre de ce qui était écrit. En choisissant l'enseignement, elle découvre la force de l'enseignement démocratique et s'engage dans cette voie contre vents et marées. L'autrice nous parle de liberté, de choix, de l'importance d'écouter les enfants en dénonçant un système scolaire dans lequel il faut rentré dans des cases au risque de se perdre. Nous découvrons également l'histoire de cette génération d'accoucheuses, de cet héritage familial parfois lourd à porter.

Comme toujours, Alia Cardyn sait rendre ses personnages attachants et nous n'avons plus envie de les quitter. J'ai une fois de plus été conquise par sa sensibilité, son engagement et par la douceur de sa plume qui démontre avec force que chacun a un talent unique. Des convictions portées avec brio dans cette nouvelle histoire très émouvante. Gros bonus pour la playlist que j'adore.

Un roman à lire pour sa douceur, sa bienveillance et ses convictions .
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Alia Cardyn une plume magnifique, j'ai trouvé que celui-ci était même plus beau que "Mademoiselle Papillon". C'est une lecture qui fait tellement du bien. L'autrice a les bons mots pour décrire la maternité, l'accouchement et aussi simplement sur la vie, l'amour filiale. A découvrir absolument!
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Ella, jeune institutrice tente de comprendre ses chutes à répétition, ces malaises incontrôlés que les médecins n'expliquent pas et qui la poussent un beau jour à s'asseoir par terre avec ses élèves et ouvrir une porte qu'elle n'entrevoyait pas. Rose elle, provient d'un clan de femmes, d'accoucheuses, fondé sur des traditions bien ancrées, et alors que son destin semble tout tracé un drame va quelque peu bouleverser sa vie.

Voilà maintenant plusieurs années que je lis Alia Cardyn et que j'attends chacune de ses parutions avec de plus en plus d'impatience. L'année dernière elle m'avait véritablement chamboulée avec Archie tombé entre mes mains à un moment de ma vie où il saurait le plus me toucher.

Comme une évidence ce roman sur la quête de soi, sur ces femmes qui ont pris leur destin en main afin de répondre à leurs valeurs et à leurs envies les plus profondes m'a véritablement cueillie.

Alia Cardyn poursuit ce chemin tracé dans son précédent roman de l'espoir fou d'une école plus livre, plus ouverte et où les enfants sont réellement au centre de tout, elle explore en parallèle la puissance des femmes et la place de celles qui les accompagnent alors qu'elles donnent la vie.

Sa plume ne cesse de me toucher par la force de son récit, par sa douceur et sa grande finesse. Une autrice qui compte parmi les plus chères pour la modeste lectrice que je suis et qui a ce petit quelque chose en plus qui rend ce roman d'une puissance folle, sans doute grâce à toute l'humanité qui s'en dégage. Je ne pourrais que vous recommander de le lire et si ce n'est pas encore fait de découvrir cette autrice que j'admire énormément.
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