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3,38

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le syndrome du pire du criminologue suédois  Christoffer Carlsson est le premier tome d'une série dédiée à Leo Junker, jeune flic aux Affaires internes de la police de Stockholm.

Momentanément suspendu de ses fonctions en raison d'une grosse bavure, Leo se traine, déprime, carbure à l'absinthe et aux médicaments. Lorsqu'une toxicomane est retrouvée assassinée dans un foyer au-dessous de son appartement, il se rend sur le lieu du crime, bien décidé à découvrir ce qui est arrivé à cette femme et tant pis si cela ne plaît pas à sa hiérarchie!

Ce premier tome est très largement consacré à l'adolescence de Leo à Salem, quartier pauvre et difficile dans la banlieue de Stockholm. Les retours dans le passé sont nombreux et constituent une très grande partie, si ce n'est la majeure partie, du roman. Si l'intrigue n'est pas vraiment trépidante et qu'on devine assez vite où l'auteur veut nous emmener, l'atmosphère ainsi que les personnages sont en revanche très bien rendus. Plus qu'un roman policier, le syndrome du pire est un roman noir dans lequel l'ambiance est très sombre et la misère sociale omniprésente.

Malgré un début de lecture un peu déroutant en raison des nombreux changements de points de vue et d'époques, ce polar est une bonne découverte. Je lirai avec plaisir le second tome dès qu'il aura été traduit en français.
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J'ai été attiré par le premier roman de cette nouvelle trilogie d'un auteur suédois, car cette fois-ci le jeune flic Léo Junker travaille aux « Affaires Internes » ce qui n'est pas commun dans le genre du roman noir, à ma connaissance et qui de suite a piqué ma curiosité.
Le début du livre est très bon avec la description du meurtre qui pose l'intrigue, mais très vite nous comprendrons qu'il n'y aura pas beaucoup d'investigations au niveau des « Affaires Intérieures », notre policier étant très vite suspendu.
L'adolescence de Léo à Stockholm, nous est racontée de fort belle manière, mais aurait tout aussi bien pu se passer n'importe où ailleurs qu'en Suède.
Ensuite, je dois bien avouer que j'ai été un peu perturbé par les nombreux flash-back et agacé par les changements de narrateur utilisés tout au long de l'histoire.
C'est donc une relative déception que la lecture de ce roman pourtant estampillé « Roman policier de l'année en Suède » et dont j'attendais forcément un peu plus de « touche suédoise ».
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Auteur suédois à découvrir même si la 4è de couverture en fait un peu trop. Ce n'est pas le roman du siècle mais c'est agréable à lire, l'alternance des époques donnant du rythme à l'ensemble. Malgré quelques clichés l'intrigue est originale et l'histoire tient la route mais il s'agit davantage d'un roman noir que d'un thriller.
Merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires.
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Leo Junker fait partie de la police, il est acuellement suspendu après "L'affaire Gotland" qui s'est terminé en fiasco. Depuis, il déprime et se réfugie dans l'alcool et les nuits blanches. Et voilà qu'une jeune droguée est assassinée dans le foyer pour femmes situé au 1er étage de l'immeuble de Leo Junker. Réveillé par les lumières des gyrophares, il ne peut pas s'empêcher d'aller voir la scène de crime et des souvenirs de son enfance ressurgissent...
Dans ce roman policier, le lecteur va découvrir l'enquête présente mais également les souvenirs d'enfance de Leo et les errances présentes de Leo.
La construction de ce roman policier suédois est originale mais je n'ai pas été captivée par ce livre, Leo Junker est attachant, mais je devais en attendre trop à cause de la phrase présente sur la couverture « Élu roman policier de l'année en Suède »...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Allez encore un enième polar nordique ! Et même suédois de Suède.
Voici le syndrome du pire, de Christoffer Carlsson, vanté comme LE roman policier de l'année en Suède par l'éditeur français (Ombres Noires), qui nous le proposait dans le cadre de Babelio.
PNC aux portes, début de descente vers Arlanda.
À l'été 2013, une jeune droguée est assassinée dans un foyer, quelques étages juste au-dessous de l'appartement de Léo Junker.
Léo Junker est (ou était) flic. Flic aux Affaires Internes (oui, les boeuf-carottes, y'en a même en Suède).
Il était, car le voici en arrêt, dépression, cachets, alcool (absinthe : certains suédois savent vivre !), déchéance et perdition après une 'bavure' (que vous découvrirez en temps utile, on ne va pas quand même pas tout vous raconter !) où le pauvre Léo semble bien avoir été manipulé.
Mais bon, cette jeune femme, là dans son immeuble, ça le turlupine.
D'autant plus que très vite, un lien avec Léo est établi. Qui était-elle ? Pourquoi ce lien avec Léo ?
Les investigations se mettent lentement en place et alternent avec des chapitres sur l'adolescence de Léo.
Il a grandi à Salem, dans les barres d'immeubles d'une banlieue pas très chic de l'arrogante Stockholm.

[...] Pourquoi les jeunes n'auraient-ils pas une dent contre la police ?
- Je suis de Salem. Je sais ce que c'est.

Les flash-backs sur ces émois adolescents sont assez longs.
Léo et son meilleur ami Grim.
Léo et la soeur Julia de son meilleur ami Grim.

[...] Grim et moi pouvions parler de tout. Parler de tout sauf de Julia.

Hier comme aujourd'hui, Léo patauge et nous on piétine un peu.
Et puis à mi-chemin, on comprend que l'adolescence passée s'est mal terminée. Très mal.
Et bien sûr, on s'en doutait, un lien s'établit maintenant clairement entre la banlieue de jadis et le crime d'aujourd'hui.

[....] - Casse-toi d'ici pendant qu'il est encore temps, Junker.
J'ai un mauvais pressentiment.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Quelque chose va mal tourner. (Il me lâcha et commença à reculer). C'est cuit

Contrairement à l'exotisme côtier qu'on évoquait dans L'heure trouble de Johan Theorin, ce bouquin n'a en apparence rien de suédois : tout cela pourrait bien se dérouler dans n'importe quelle banlieue de grande ville, de Los Angeles à Francfort. Mais c'est peut-être aussi tout l'intérêt de ce bouquin que de nous montrer une Suède loin des mythes exotiques et finalement très semblable à nos contrées.
On découvre également quelques pratiques souterraines intéressantes concernant ceux qui veulent se faire oublier et perdre toute trace de leur identité passée, à une époque où l'on se préoccupait plus des marques faites par ses tatouages que de ses traces laissées sur facebook. le titre de la VO est d'ailleurs L'homme invisible de Salem. le titre en VF occulte cet aspect.
Mais, on l'a dit, les retours sur la jeunesse passée de Léo, Grim et Julia, sont vraiment trop insistants et cassent le rythme d'un polar déjà guère trépidant : certes, tout cela contribue à tisser et l'intrigue et l'ambiance, mais ces digressions adolecentes sont vraiment trop longues. Dommage.
Heureusement l'écriture est solide et nous invite à suivre Léo jusqu'à un dénouement assez prévisible.
Sans esbrouffe ni effets, C. Carlsson (jeune auteur trentenaire) nous a piégés dans une ambiance finalement très noire. Sa description de la société suédoise, tout au fond de l'arrière boutique, loin de la vitrine, est assez sinistre et il s'en dégage une sorte de déterminisme social et familial plutôt désespérant, auquel il semble impossible d'échapper.
En tout cas pas depuis Salem.
Et comme on l'a dit, aucun exotisme ne vient nous aider à tenir tout cela à distance pour nous protéger. Brrrr.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Bon policier qui se laisse lire, l'intrigue est bien tissée mais le livre manque un peu d'action.
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