AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 112 notes
5
22 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un récit qui mêle douceur et tristesse, rire et chagrins.

On suit élise, qui brutalement perd sa mère et voit de ce fait son monde complètement chambouler.

Son père s'est murer dans son chagrin et de se fait impose diverses règles toutes plus contraignantes mes unes que les autres.

Élise se renferme sur elle même et le cercle vicieux se met en place.

Mais heureusement mamie Sonoka, arrive et va tout retourner.

Un voyage au coeur même du deuil, de ses réactions diverses qu'il provoque, de ses retomber et de la souffrance qu'il entraîne.

Une aventure riche et profonde qui ne laissera personne indifférent et qui peut être y laissera un léger parfum mêlant agrumes et fumé d'encens.
Commenter  J’apprécie          40
Un très beau roman où l'auteur parvient à aborder la douleur du deuil, du silence et des tabous qui l'entourent tout en instillant humour et espoir. C'est délicat, sensible et, aussi surprenant que ça puisse paraître avec un tel sujet, drôle. A proposer à des lecteurs de 10-12 ans !
Commenter  J’apprécie          40
À partir du moment où Élise apprend la mort de sa mère, elle perd également le papa qu'elle avait toujours connu. Celui-ci enferme son chagrin colossal sous une carapace blindée impossible à ébrécher, enfouit le souvenir de son épouse décédée et impose des règles de silence absolues : il n'est plus permis de parler d'elle, jamais. Ni du piano, dont elle jouait. Ni même d'évoquer le Japon, son pays.

4 ans plus tard, alors qu'Élise vient d'avoir 12 ans, sa rencontre avec Stella, une camarade de classe un peu allumée qui devient son amie, les facéties de sa prof d'arts plastiques, et la visite inopinée de sa grand-mère maternelle, tout droit venue de Kyoto, rallumeront son quotidien et lui ramèneront progressivement à la fois le souvenir de sa mère et la présence de son père.

Je viens de terminer la lecture de ce roman et j'avoue qu'il m'a beaucoup touchée. Sans en avoir l'air, et tout en délicatesse, l'auteur aborde les questions de deuil, de double culture, de transmission, le poids des secrets et la douleur que cause l'impossibilité de communiquer ses émotions...
Il évoque aussi la force de l'amitié, la confiance, et la richesse qu'apporte de côtoyer des personnalités « différentes », un peu farfelues.
Enfin, cette lecture nous plonge au coeur de la culture japonaise, à la fois dans la langue, les mangas et animés, la cuisine, les rituels... Jusqu'aux lieux typiques de Kyoto. On apprend par exemple que Sayonara signifie un « au- revoir » définitif et froid, tandis que « Mata Ne » un « À bientôt » qui sous-entend qu'on aura plaisir à revoir la personne en question.

Un grand coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          40
Elise est en 5è et adore faire des puzzles. Il y a 4 ans, un drame est arrivé dans sa vie, mais son père refuse d'en parler. Celui-ci se met à créer des règles de plus en plus drastiques pour éviter de parler de "l'évènement", et Elise en souffre. Un jour, un personnage débarque dans leur vie et tout change petit à petit.
C'est un très beau roman qui m'a beaucoup émue. J'ai aimé la relation d'Elise avec son père, elle l'aime, mais ne supporte plus l'armure construite autour de son corps. Il pense que ça le protège mais en fait cela détruit sa fille. Cette situation est très bien décrite ! La copine loufoque apporte la dose de joie, et la grand-mère l'espoir ! Un très joli roman sur le mal que peut faire les non-dits, sur la vie d'une collégienne, et sur la culture japonaise.
Commenter  J’apprécie          40
Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler aujourd'hui d'un roman jeunesse. Et une fois n'est pas coutume, j'ai été attirée vers ce roman par le bandeau qui l'ornait, indiquant que son auteur était le lauréat du concours du premier roman jeunesse. Et bien m'en a pris.

Antonio Carmona nous livre ici une magnifique histoire, dramatique, mais pourtant pleine d'humour et de gentillesse. En petites touches, il dresse le portrait d'Élise, petite fille de 12 ans, dont la mère est morte quatre ans plus tôt. Depuis, son père s'est enfermé dans sa tristesse et impose à sa fille des règles de vie, des interdictions qui ont pour but illusoire de tenir le chagrin éloigné. Il ne veut plus convoqué le souvenir de sa femme décédée, obligeant en même temps Élise a oublié une moitié d'elle-même. Par amour pour son père, la jeune fille s'y efforce mais le carcan finit par craquer.

L'auteur a un ton tout en pudeur pour dire le drame infini du veuf et de l'orpheline. C'est sensible, sans pathos excessif, juste ce qu'il faut pour sentir l'émotion à fleur de peau de nos deux personnages. La jeune Stella, amie d'Élise, est un petit elfe turbulent qui bouscule un peu ce monde et permet à Élise de s'évader le temps que son père accepte son chagrin et remette sa famille sur le chemin de la vie. le style est simple pour être adapté au public visé sans pour autant verser dans la facilité ou la caricature. Une réussite.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
Commenter  J’apprécie          40
On ne dit pas sayonara de Antonio Carmona
A huit ans, Elise perd sa mère japonaise. Son père instaure très vite des règles pour ne plus penser à elle. Ces règles excluent la langue et la culture japonaise. Son père enferme aussi Elise dans la douleur et ils ne pourront pas parler de leur souffrance.
Elle pourra cependant profiter de mangas avec son amie Stella. Ces règles sont à appliquer durant de longues années jusqu'à ce que l'arrivée de sa grand-mère maternelle viennent commencer à briser les règles et rappeler la mémoire de la mère d'Elise.
C'est une magnifique histoire de deuil. C'est triste mais la douleur et l'espoir sont subtilement placés dans les petits détails. Pas évident de parler deuil pour un roman jeunesse mais ici l'émotion est transmise avec brio tout comme les gestes d'amour et d'amitié. Une lecture pleine de douceur avec des références à la culture japonaise. Un très beau roman au style d'une finesse et d'une fluidité très appréciable qui a eu le prix du premier roman jeunesse 2023.
Commenter  J’apprécie          40
"On ne dit pas Sayonara" de Antonio Carmona est un roman poignant qui explore les profondeurs de la douleur, du deuil et de la recherche d'identité d'une jeune fille, Élise. Contrainte par les règles strictes imposées par son père depuis la mort de sa mère, Élise vit dans un monde où l'expression de la tristesse est prohibée, tout comme les références à son pays d'origine. L'histoire prend un tournant inattendu avec l'arrivée de mamie Sonoka, venue du Japon, et l'amitié insolite d'Élise avec Stella, une camarade extravagante au collège.

Carmona tisse habilement une toile émotionnelle, décrivant la façon dont Élise tente de trouver un équilibre entre les règles strictes de son père et la découverte de sa propre identité. L'utilisation de l'interdiction de parler japonais, de lire des mangas ou de regarder des animés devient un symbole puissant de la répression émotionnelle qui règne dans la vie d'Élise. La métaphore du piano barricadé dans la chambre souligne la tristesse et le deuil qui sont refoulés.

L'arrivée de mamie Sonoka du Japon apporte une dynamique nouvelle à l'histoire, déclenchant une révolution silencieuse au sein de la famille. La question interdite que pose Élise devient le catalyseur d'une exploration plus profonde de la vérité et de la compréhension mutuelle au sein de la famille.

L'auteur explore également le thème universel de l'amitié avec le personnage extravagant de Stella, apportant une touche d'humour et de légèreté à un récit autrement chargé d'émotions intenses.

Carmona livre un récit captivant qui, à travers des personnages vivants et une écriture immersive, explore la complexité des relations familiales et l'importance de la vérité dans la quête de soi.
Avec en supplément, une immersion dans la culture japonaise !
Commenter  J’apprécie          41
Un très beau texte qui vient de gagner le prix du premier roman jeunesse de Gallimard.

Élise voit son père se transformer depuis le décès de sa maman. Il se renferme, ne parle plus du Japon, de sa femme et de ses souvenirs. La jeune fille voit bien qu'il l'aime toujours autant, mais que la lutte avec le deuil et la douleur est parfois impossible à surmonter. Alors Élise se révolte à manière, elle regarde des animés (Naruto) avec sa meilleure amie, elle fait le puzzle que sa mère lui a légué et elle tente des allusions au passé de temps en temps.
Jusqu'au jour où sa grand-mère, directement débarquée du Japon, vient bouleverser le quotidien maussade qui s'est installé depuis des mois dans la maison d'Élise et son père. Elle secoue, elle nettoie et elle parle. de sa fille, de ses souvenirs heureux.

Peut-être pourra-t-elle aider à chasser les mauvaises ondes et aider le père et la fille à communiquer ?

Un roman très bien écrit, très beau et intense en émotions. À partir de 12 ans.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman a gagné le prix Gallimard Jeunesse l'an dernier, comme la passe-miroir avant lui.
L'auteur avait obtenu une bourse de création portée par le Cnl pour et a pu séjourner au Japon à l'époque où le pays était fermé. Dire que le destin lui a déroulé le tapis rouge est peu dire. le talent a fait le reste. le talent et le soutien. L'auteur était particulièrement bien entouré à en croire les remerciements.
Malgré tout ça, j'ai eu du mal à entrer dedans, parfois je me suis ennuyée, j'ai trouvé la fin longuette. Je n'ai pas été totalement convaincue.
Le style est beau, souvent poétique et adapté à un jeune public. Il y a de très beaux passages et j'ai adoré tous les passages qui parlaient du Japon et de ses traditions. Les personnages sont originaux, mais si la prof d'arts plastiques est peu crédible.
Le roman parle de deuil et de reconstruction. Il est globalement sympa, certains passages sont touchants, mais il ne m'a pas emportée émotionnellement parlant.
Bref, j'ai failli le refermer très vite. J'ai poursuivi, car je tenais à le lire. J'ai bien fait car je serais passée à côté de beaux passages et de plein d'infos sur le Japon. Mais ce n'est clairement pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          30
Élise avait 8 ans quand sa mère est morte. Depuis 4 ans son père n'a plus jamais voulu en reparler, il a voulu effacer toute trace d'elle et du Japon de leur vie à tous les deux. Ils se sont installés dans une morne routine (faite de règles à ne pas enfreindre) et coupée de tous leurs anciens proches. Mais quand la mère de sa mère débarque brusquement chez eux après plus de 5 ans sans la voir elle va bousculer leur quotidien et faire voler en éclats les non-dits. Elle va enfin lui parler de sa mère et « dégeler » un peu son père sur le sujet, même si rien ne se fera facilement et sans heurts.
J'ai beaucoup aimé ce récit, que j'ai trouvé assez juste, sur un deuil difficile. Mais c'est aussi un beau roman sur la relation entre un père et sa fille, qui vivent vraiment en vase clos jusqu'à l'irruption de la grand-mère. C'est aussi grâce à cette dernière qu'Elise, qui a fini par nouer une amitié atypique, ose faire entrer sa seule amie dans leur intimité. On découvre bien sûr aussi un peu de la culture japonaise, ce qui a d'autant plus de sens que ce livre a été écrit dans le cadre d'une résidence à Kyoto en 2021.
Commenter  J’apprécie          30





Lecteurs (322) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1435 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}