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Citations sur Grand froid (17)

La grande diversité architecturale d'Omsk défilait devant lui, sans qu'il sache quoi que ce soit de plus sur ce lieu. Tout juste savait-il que c'était l'une des plus grandes villes du coin, proche du Kazakhstan. A trois mille kilomètres de Moscou.
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Impossible qu'elle se soit donné la mort sans s'expliquer. Sans laisser derrière elle un mot, un message vocal, une vidéo. Une trace en guise de testament.
Si on l'avait assassinée, il devait y avoir une raison. Un mobile passé sous son radar. Lucas s'imagina sa mère à la tête d'activités peu recommandables : rouage central d'un trafic de drogue, menant une double vie à son insu. Ou pire encore. Et si c'était lié à son boulot ?
Les avocats ne laissaient personne indifférent. Les affaires qu'elle traitait ou qu'elle avait eu à traiter pouvaient être source de rancœurs, d'envies de vengeance de la part du camp des vaincus. Le dernier dossier en date, l'héritage de Jules Desprès, s'y prêtait particulièrement bien.
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Son corps se crispa. Devait-elle se confier à son fils ? Lui avouer ? Elle imaginait sa réaction : d'abord incrédule, son sens du relationnel prendrait rapidement le dessus et il dépasserait le stade du déni avant même de l'avoir embrassé. Il chercherait sans doute à savoir si ses dires étaient fondés. Il ne lâcherait pas jusqu'à obtenir une réponse. Puis il finirait par comprendre.
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Elle n'eut même pas le temps de crier. Seules ses pupilles réagirent d'instinct pour se porter sur l’inattendu qui leur faisait face. Un projectile se délogea de l'engin dans un bruit sourd pour venir perforer son crâne, annihilant ses rêves, ses espoirs, ses envies. Ses sentiments, ses pensées. Sa vie.
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Réussir ou mourir : au propre comme au figuré, tout se résumait toujours à ce vieil adage.
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Pourquoi obéissait-il comme un chiot aux ordres venus d'en haut ? Pourquoi n'essayait-il pas de creuser pour savoir ce que ces pourritures cachaient ?
P 162
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La brise le mordit comme pour le sommer d’accélérer le pas. Lucas fit le vide à l’intérieur de lui afin de se préparer à cette dure journée. Le centre-ville se dessina devant lui. L’odeur des pâtisseries qui s’échappait de sa boulangerie favorite termina de le ramener à la réalité. Son estomac grommelait en quête de quoi tenir la distance, lui qui était mis au supplice depuis la nouvelle fatidique. Il succomba et acheta son traditionnel chausson aux pommes avant d’arriver rue des Carmes, devant la petite bâtisse ocre des années quarante qu’il affectionnait. Son cocon. L’endroit où il pourrait tenter de faire le ménage dans ses pensées obscures.
La nostalgie le rattrapa en pensant aux soirées passées ici avec sa mère. Un rien suffisait à creuser le vide béant causé par sa disparition.
Il ne fit pas attention à la personne qui l’observait, à quelques mètres de là. Une fois dans le hall, Lucas sortit machinalement son jeu de clés et ouvrit sa boîte aux lettres. Il ne pouvait plus ignorer son courrier plus longtemps. L’oeil hagard, il découvrit pêle-mêle des publicités pour des restaurants japonais et indiens, pour des kebabs, une liste des numéros d’urgence pour le département de la Loire-Atlantique, ainsi qu’une enveloppe qu’il devinait être sa quittance de loyer pour le mois de septembre. Il remarqua un bout de papier coincé entre deux tracts publicitaires. Il commença à le mettre en boule par réflexe, avant de remarquer les mots écrits en grosses lettres rouges.
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En son for intérieur, la voix grinçante de son paternel lui ordonnait de ne pas céder. Ne jamais presser la détente, au risque de perdre son humanité. De plonger dans les profondeurs abyssales de la brutalité, de la confusion et des émotions primaires. Celles qui le mèneraient tout droit vers la démence. L’intempérance. Il le regretterait pour l’éternité.
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Pas besoin de se pomponner pour un banal rendez-vous médical. Et puis, ce n’était pas son genre. Un coup de fond de teint et eye-liner suffisait amplement.
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Que savait Michèle Rougier ? Connaissait-elle l’identité de ses parents biologiques ? Ses origines ? Toutes ces questions nouvelles le stimulaient autant qu’elles l’effrayaient. Car il voulait savoir. C’était un fait. Il le fallait, pour trouver un semblant de paix après la nouvelle de son adoption. Mais il craignait de s’éloigner de celle qu’il considérait toujours comme sa véritable mère. Celle qui l’avait élevé toutes ces années, inculqué les valeurs qui étaie nt les siennes aujourd’hui. Celle qui l’aimait du plus profond de son être et qui avait péri pour ça. Est-ce que s’enquérir de sa réelle identité signifiait piétiner cepassé avec Gaëlle ? Oublier toutes ces joies, ces peines, ces épreuves, ces victoires, ces déceptions traversées ensemble ? Certaines le pensaient. D’autres non. Et les cas de figure existants devaient tous avoir leurs propres spécificités. Rien ne servait de les comparer. Seule sa propre perception comptait.
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