Quand j'imagine le travail d'un médecin légiste, j'imagine quelque chose de méthodique, de précis, de froid, voire distant. Et c'est exactement mon ressenti après la lecture de ce roman.
Les enfants du secret ne laisse aucune place aux sentiments, tout m'a semblé méthodique, froid, précis et distant.
Deux hommes, laissés pour mort, sont retrouvés à quelques heures d'intervalles à Paris, Porte de la Chapelle. Défigurés, scarifiés, mutilés, impossible à identifier. C'est le début de l'enquête pour le Commandant Marie Tebert et son équipe.
Une enquête menée tambours battants, chapitres courts, phrases concises, précises,sans fioritures. On n'est pas là pour bavasser ou admirer le paysage, on est là pour résoudre une enquête qui, au fil des pages, devient de plus en plus mystérieuse et ne trouvera d'explications qu'à la toute fin (qui vient somme toute assez rapidement vu qu'il n'y a que 170 pages dans ce roman).
Ce roman me laisse un goût d'inachevé, j'aurais voulu m'attacher à Marie ou Antoine, trembler avec eux, rire avec eux, pleurer avec eux, mais quelque chose manque pour que les personnages prennent toute l'ampleur qu'ils auraient pu avoir.