Ce roman relate, de manière chronologique, des faits portant sur la résolution de plusieurs enquêtes policières sur fond du scandale d'enfants réunionnais arrachés à leur famille, dès la fin des années soixante, pour aider au repeuplement de certains départements, tels que la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère et les Pyrénées Orientales.
La romancière nous transporte dans les nouveaux locaux de la police judiciaire au 36, rue du Bastion à Paris, en hommage au mythique 36, Quai des Orfèvres. La trame du roman se tient, bien qu'elle soit un peu trop alambiquée. le trafic des enfants réunionnais n'apparaît qu'à la fin du livre, au moment de l'épilogue qui semble avoir été un peu bâclé et qui aurait mérité d'être un peu plus étoffé.
Cependant, le style d'écriture est fluide et rend le polar facile à lire. Les paragraphes sont courts et concis et l'on peut suivre aisément l'évolution des investigations très détaillées de l'équipe d'enquêteurs de la Crim'. le lecteur est tenu en haleine au fil des pages le récit est palpitant. Un petit conseil : avant d'aborder la lecture du livre, ne pas regarder la dernière page du livre (chapitre 26 - trentième jour) qui nous dévoile l'identité de l'assassin…. Personnellement, cette dernière page me semble un peu superflue !
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Un de mes livres préférés. Je vois que beaucoup de gens ont des sentiments mitigés à propos de ce livre, mais pas moi. J'ai trouvé que l'intrigue était bien pensée. J'aime ce genre de livre, donc je soupçonnais le/la meutrièr/e. Certes, les performances des personnages étaient un peu froides, mais j'ai trouvé que cela ne me dérangeait pas trop. Bref, c'est un livre plein de rebondissements et, surtout, sa fin. Je me suis même senti désolé pour le/la meutrière. Je recommande ce livre à tous ceux qui aiment l'action et l'intrigue. de plus, c'est un livre qui se lit rapidement (personnellement, en une nuit !). Par contre, je ne lui donnerais pas 5/5 car malheureusement je me suis faites spoil... NOTE : Si des gens connaissent le même genre de livres, ça m'intéresserait ;).
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Aficionados de polars, passez votre chemin, vous ne trouverez pas dans ce roman la palpitation de l'enquête ni ses rebondissements.
L'histoire paraissait pourtant attrayante et prometteuse. Mais dès le départ il manque quelque chose. Une froideur dans l'écriture qui rebute d'entrée de jeu, une énumération de faits qui s'enchaîne très vite, trop vite. Pas le temps de se mettre dans l'ambiance, d'apprendre à connaître les personnages, de s'imprégner du récit.
2 étoiles tout de même pour les quelques lignes sur les enfants de la Creuse, seul moment qui a réanimé mon intérêt.
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Avis relecture : car je n'avais ni indiqué ce livre dans ma bibliothèque ni chroniqué ce roman policier... la 4eme de couverture m'a encore une fois appeler à ce roman pour, sans doute, réparer cette omission.
Dès la seconde page, je me suis souvenue du roman mais le doute s'est installé : avais je vu une adaptation télé ?
2eme chapitre, je n'ai plus de doute... je vérifie les dernières lignes du roman (à ne pas faire si on ne veut pas se spoiler) mais comme je n'ai aucun doute ... j'ai raison... je décide en toute conscience de reprendre ma lecture et avant ça de voir si je n'ai rien écrit ici même.
Je lis donc les chroniques des autres et je me dis, j'ai le sentiment d'avoir bien plus aimé que la plupart des gens ici.
Mais revenons à l histoire.
Il y a longtemps, un petit garçon a un secret, une secret découvert par un père violent qui ne comprend pas ou ne veut pas comprendre et décide de redresser ce garçon à coups de ceinturon.
Plusieurs années après, l'équipe de Marie Tebert est appelée sur les lieux d'un crime sauvage Porte de la Chapelle. le truc c'est que la victime n'est pas aussi morte qu'il y paraît et part à Bichât dans le coma, défigurée, sacrifiée.
Quelques heures plus tard, on rappelle Marie et son équipe, tout le monde est passé à côté mais il y a un second cadavre.
Quand elle arrive avec Antoine Colin, son lieutenant, un homme de 80 ans est mort et présente les mêmes coups et blessures à la différence près qu'il a subit un traitement particulier : ses yeux ont été cousus.
Seulement voilà, on a 2 victimes inconnues, méconnaissables, aucun témoignage, et quand la légiste succombe à la suite de l autopsie de la victime 2 à un virus, la crise sanitaire tient son épée de Damocles au dessus de Paris, de Marie et de son équipe.
Peu surprise par le final (relecture sans mystère), j'ai pourtant eu les larmes aux yeux une nouvelle fois au dernier chapitre. C'est ce qui vaut ce 4 étoiles à ce très court roman puisqu'il a su susciter des émotions.
Ensuite les 2 bémols car on ne peut nier qu'il y a 2 points qui pêchent un peu :
- la résolution de l'affaire par Marie, sérieux ? Cette phrase alors qu'ils ont bloqués depuis presqu'un mois, lui apporte sans aucune hésitation la solution
- 2 sujets très délicats traités à la surface qui auraient pu mériter (mais pour ça il aurait fallu plus de pages) un meilleur traitement (le vol d'enfants reunionnais ... les enfants de la creuse n'est pas une histoire si vieille et un scandale reconnu) et l'identité sexuelle.
Pour moi, lire doit provoquer des émotions, des sensations, et/ ou une stimulation . C'est le cas ici.
En plus, le style de Marina est simple et touchant.
Bonne lecture à tous.
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Un mort défiguré et affreusement mutilé, un homme dans un état horrible qui lutte contre la mort, un de ces hommes infectés par une fièvre hémorragique qui tue la médecin légiste.
Le commandant Marie Tebert ne comprend pas la raison de cette violence.
Les scarifications font référence à la Réunion, un thriller que l'on ne peut pas lâcher avant la dernière page....
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