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4,05

sur 721 notes
J'ai adoré. C'est frais, très drôle, piquant, on y trouve le côté surnaturel, avec une pointe d'attitude « so british » et une enquête palpitante. Beaucoup de choses que j'aime dans un seul roman ! Je l'avais découvert sur le blog de la tête dans les livres et j'avais été très tenté par le résumé mais aussi pour sa critique. Je n'ai pas longtemps hésité avant de me décider à acheter le tome un et je ne suis spas du tout déçue. J'ai déjà le projet d'acheter tous les tomes de la série.

On entre tout de suite dans l'histoire. Pas de tergiversation. Et ça, j'apprécie énormément. C'est un lien direct avec le caractère d'Alexia, notre jeune héroïne : mordante et sans détour. J'ai accroché immédiatement. Débrouillarde avec du répondant, intelligente, franche, elle en impose. Pourtant, la vie n'a pas forcément était clémente avec la jeune anglaise d'origine italienne (ce qui est un peu mal vu dans la société britannique de l'époque – à cause de son teint pas assez blanc porcelaine…). Née sans âme, son père est mort quand elle était très jeune, sa mère à cause du physique exotique de sa fille et de son caractère l'a vite mis « au placard » la faisant devenir vieille fille… Son beau père est courtois mais il ne pense qu'à l'argent et ne trouve pas sa belle fille agréable. Pensez-vous, elle réfléchit et a du répondant… Ses demi-soeurs sont plus sympathiques mais elles sont la caricature même de la jeune fille de la bourgeoisie : ne pensant qu'à l'apparence, aux potins en tout genre et à l'argent… Bref, pas forcément le cadre idéal pour s'épanouir. Et pourtant, Alexia ne se laisse pas aller. C'est qu'elle a de la ressource, la jeune dame !

Du coup, le récit est très proche du caractère d'Alexia, même si elle n'en est pas la narratrice. L'enquête commence ainsi dire dès les premières pages et au fil des investigations de notre héroïne nous apprenons à découvrir la nouvelle société anglaise qui a assez bien intégré les surnaturels. Je ne me suis pas ennuyée même si certains passages trainés un peu en longueur quelques fois, il y a une très bonne dynamique. On en apprend aussi beaucoup tout le long du récit ce qui permet de ne perdre aucun intérêt à la lecture. Sans compter les joutes verbales auxquelles Alexia aime s'adonner et qui sont très souvent hilarantes.

Le duo Alexia/Connall y est pour beaucoup. le comte loup-garou n'a pas forcément l'habitude de rencontrer des jeunes femmes comme Alexia, sans compter qu'elle n'est pas un loup-garou elle-même. Son attitude complètement paumée à certains moments est tout simplement adorable. Mais il est loin de se laisser faire. J'ai aussi beaucoup aimé son duo avec son Beta. le professeur est une crème et l'opposé de son Alpha. Encore une très bonne dynamique.

Quant à l'enquête en elle-même, elle nous prouve que la peur et l'incompréhension sont encore une fois de plus les choses les plus terribles qui soient. Car les « méchants » de l'histoire sont bien plus des monstres que ceux qu'ils pourchassent. de ce point de vue là, j'aime beaucoup ce que l'auteur ait décidé de nous montrer que les surnaturels sont des être à part entière et qu'ils sont bien décidés à s'intégrer. La discrimination de certains est révoltante mais on peut la comprendre. Tout n'est pas blanc ou noir. du coup, même si le récit est drôle, piquant, charmant… il garde néanmoins une touche de sérieux et traite de sujets assez universels sans les tourner en dérision.

J'ai passé un excellent moment et j'espère lire la suite des aventures d'Alexia très prochainement.
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Présentée comme étant le top du top en matière de bit-lit un peu plus « adulte » que les « Twilight » et compagnie, la série du « Protectorat de l'ombrelle » de l'auteur américaine Gail Carriger bénéficie depuis un moment déjà de critiques extrêmement élogieuses qui m'ont finalement poussée à sauter le pas et à découvrir « Sans âme », premier opus des aventures d'Alexia Tarabotti. Il faut dire qu'un roman parvenant à mêler steampunk, vampires, loups-garous et la bonne société londonienne du XIXe siècle, autant dire que ça ne se voit pas souvent, aussi difficile de résister à la tentation. Me voilà donc lancée dans les aventures de cette vieille fille (bon, vingt-six ans seulement, mais nous sommes à l'époque victorienne après tout...) mi-anglaise mi-italienne, au caractère bien trempé et possédant la capacité peu commune d'annihiler les pouvoirs de tout être surnaturel amené à rentrer à son contact. Et oui, dans cette société anglaise où vampires, loups-garous, fantômes et autres font désormais partis du paysage et possèdent même des représentants au sein du conseil royal, Mademoiselle Tarabotti à l'extrême particularité d'être ce qu'on appelle une « paranaturelle ».

Difficile de ne pas se laisser rapidement prendre au jeu de l'auteur qui reprend ici la plupart des clichés de la bit-lit traditionnelle pour nous les resservir à sa sauce, soit avec beaucoup d'auto-dérision. le ton du roman se fait ainsi généralement léger, voire humoristique, tandis que l'on assiste à la succession de pétrins dans lesquels notre héroïne semble adorée se fourrer. Il est toutefois dommage que l'intrigue de ce premier tome (l'enquête menée afin d'expliquer les mystérieuses disparitions d'êtres surnaturels) n'apparaisse rapidement que comme un simple prétexte pour évoquer le chassé-croisé erotico-amoureux auquel se livre la pas si vertueuse et innocente que ça Alexia et le séduisant et impétueux Lord Maccon (loup-garou de son état). Certes, le duo fonctionne à merveille et parvient sans mal à nous arracher des sourires, mais certaines scènes assez cocasses m'ont, en ce qui me concerne, parue assez incongrues (parce que oui, lorsqu'on se retrouve enfermé par des psychopathes, le bon sens dicte d'essayer de mettre au point un plan plutôt que de batifoler à tout va et de s'extasier sur la plastique irréprochable de son compagnon d'incarcération...).

On pardonne cela dit vite ces quelques petits défauts, l'univers dépeint par l'auteur étant très enthousiasmant et les personnages attachants, à commencer par cette vieille fille à la langue bien pendue qu'on pourrait être tenté de trouver agaçante mais pour laquelle on éprouve au final beaucoup de sympathie. C'est décidé, j'enchaîne rapidement avec le tome suivant !
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Déjà, je n'aime pas les romances. Or, ce roman n'était absolument pas censé être une romance. Et je l'avais choisi parce qu'il est recensé comme relevant de la mouvance steampunk - vous aurez peut-être observé que question steampunk, je suis souvent déçue, mais je reste inlassablement à la recherche de quelques perles. D'autant que ma dernière lecture steampunk, Machines infernales, s'était montré à la hauteur de mes attentes. Certes, comme j'ai lu le guide steampunk d'Étiennne Barillier, je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre avec Sans âme, et, pour dire la vérité, j'étais surtout, après un véritable marathon théâtre durant l'année 2020, soucieuse de me divertir sans avoir à trop réfléchir. Là-dessus, pour une fois, je ne me suis pas totalement trompée - je possède pourtant une sorte de talent inné pour choisir le livre qui demande trois fois, voire dix fois plus de cerveau que d'ordinaire quand je cherche quelque chose du genre lénifiant (ma prochaine critique ne fera que le confirmer). Pas tout à fait trompée, disais-je. Car si je n'ai carrément pas eu à réfléchir, ce qui m'allait très bien, j'ai été assez peu divertie. Enfin quoi, on m'annonce des mystères avec des vampires, des loups-garous et autres créatures étranges dans un Londres steampunk, et je me retrouve avec deux tourtereaux qui ne cessent de s'embrasser et de se tripoter de toutes les façons possibles ! Moi qui déteste les romances ! Argh !


Donc, Sans âme, c'est l'histoire d'Alexia Tarabotti, une vieille fille de vingt-huit ans, de surcroît d'origine italienne, au teint trop mat et au nez trop long, ainsi qu'au caractère un peu trop bien trempé pour être considéré comme bonne à marier. Et elle n'a pas d'âme (on appelle ça être "paranaturel"), ce qui lui donne un gros avantage vis-à-à-vis des êtres surnaturels : son absence d'âme lui permet d'annuler leurs pouvoirs par simple toucher. Elle est recensée dans un registre comme telle, et donc aucun loup-garou ou vampire ne s'aviserait de l'attaquer. Or, elle est bel et bien attaquée par un vampire au comportement quelque peu bizarre lors d'une soirée mondaine (elle s'en sort grâce à son ombrelle, n'ayez crainte).


On est donc dans l'urban fantasy plus que dans le steampunk (même si le steampunk va se faire plus présent vers la fin), et dans l'intrigue policière. Sauf que l'intrigue policière est peu développée, parce que, comme je l'ai fait remarquer avec force subtilité plus haut, c'est l'histoire d'amour d'Alexia avec le chef du B.U.R. (sorte de Scotland Yard des affaires surnaturelles) qui prend le dessus sur tout le reste. Oui, le texte (pas très bien écrit ou traduit, difficile de trancher) joue sur ses nombreux traits d'humour. Seulement un trait d'humour toutes les trois lignes, c'est fatigant à la longue. Oui, Alexia possède une personnalité très peu anglo-victorienne et censée faire le sel du roman. Seulement, c'est un peu fatigant à la longue. Les longues pages où le comte de Woosley et Alexia se tripotent et s'embrassent avec la langue (ça fait partie de l'humour distillé dans le roman) s'éternisent, et c'est fatigant à la longue. Sans que ça n'apporte rien au texte, sinon donner l'impression que le roman a été écrit de façon très formatée, pour un public-cible précis, à tendance young adult.


Donc, bon, oui, ça se lit, mais j'ai quand même fait des pauses d'un jour ou deux tellement l'intrigue n'avançait pas. Donc question divertissement, je pense pouvoir trouver mieux. Quand à l'histoire à proprement parler policière, elle est tellement convenue que je suis restée nettement sur ma faim. le pire est que j'envisage quand même vaguement de lire la suite, car, enfin... c'est quoi cette histoire de décorations en forme de pieuvres ??? Et voilà comment on se fait avoir par une vague allusion à Lovecraft alors qu'on n'a pas aimé un roman (et qu'on est persuadé que même si le truc des pieuvres est expliqué dans les romans suivants, on va être déçu)... Argh ! Argh ! Argh !!!

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Avec quelques années de retard, je fais la connaissance du personnage d'Alexia Tarabotti. Rencontre flamboyante et divertissante, je suis heureuse de découvrir enfin l'univers créé par Gail Carriger.

Dans un Londres à l'ambiance steampunk, Alexia Tarabotti est une jeune femme aristocratique qui ne possède pas d'âme. Cela peut être un sacré avantage sachant que des vampires et des loups-garous se baladent et conspire librement. Considérée comme une vieille fille, la jeune femme n'est pas forcément bien vu par ses pairs. Ne rentrant pas dans les cases des "canons" de l'époque, Alexia brille par sa curiosité, son intelligence et sa culture ce qui en fait une protagoniste très agréable à suivre.

Ce roman est très divertissant et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture. En plus d'une protagoniste passionnante à suivre, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Lord Maccon, notre loup-garou bourru nous offre avec Alexia, des dialogues particulièrement fins et comiques. L'enquête policière offre réellement un plus et nous permet de découvrir de façon très captivante, cet univers fantastique, sa politique et ses complots. Ce londre fantastique à tendance steampunk nous immerge dans une ambiance très anglaise très appréciable. Attention, les moments "cup of tea" peuvent être plein de surprises !

Ce premier tome du Protectorat de l'ombrelle a été une bonne surprise pour moi et m'a offert un très bon moment de divertissement. À caler sans hésiter entre deux lectures plus complexes !
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Dans une ambiance toute victorienne, nous suivons les aventures rocambolesques de Miss Alexia Tarabotti, vieille fille de 26 ans, paranormale et donc « sans âme ». Cette jeune anglaise aux origines italiennes et au caractère bien trempé a l'art de se mettre dans des situations délicates. Elle vient justement de tuer accidentellement un vampire très mal élevé qui voulait se nourrir d'elle lors d'un bal. Lord Maccon, bel écossais et loup garou aux manières un peu brutales est envoyé par la reine Victoria afin d'enquêter sur l'affaire. Mais les vampires s'en mêlent, car dans leur rang, les « solitaires » disparaissent sans raison apparente …
Ce roman est un cocktail léger de « bit-lit », de « steampunk » et d'humour piquant. Se montre parfois un rien superficiel. Les personnages sont attachants et originaux. Lecture distrayante et sans prise de tête.
Je lirai très certainement la suite ...

Challenge multi-auteures SFFF 2020

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J'ouvre ce livre en me disant : "Ah, un bon petit steampunk original". Et quelle déception !
En fait, il s'agit ni plus ni moins que d'une romance agrémentée de quelques créatures fantastiques. Et le steampunk ? Que nenni. Pas le bout de la queue d'une souris.
En plus, l'histoire peine à décoller et reste niaise. Les protagonistes se tournent autour sans savoir vraiment quoi faire. Et l'écriture se perd en descriptions complètement inutiles genre les couleurs dégradées de la robe et ce que les gens mangent.
Bref, je referme ce livre et bien entendu, je n'ouvrirai pas la suite.
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Une découverte vis-à-vis de laquelle j'étais très bien disposée de prime abord et qui s'est confirmée. Il faut dire que le menu est alléchant : un Londres victorien, le tout dans une ambiance légèrement steampunk (mais vraiment un soupçon), une héroïne à la langue acérée qui détonne dans le paysage, des créatures surnaturelles avec leurs univers propre, une romance peu mièvre et un peu spicy, mais pas trop, de la bit-lit avec son lot de morsures, une enquête paranormale et une uchronie qui nous fait miroiter un monde où coexistent créatures de la nuit et nous simple humain. Chacun de ses éléments me ravit. le mélange s'annonçait positif.

Le caractère de l'héroïne joue beaucoup, je dois le reconnaître. Alexia, c'est un caractère affirmé, du sarcasme et de l'intelligence, un regard critique sur le monde qui l'entoure, du courage à revendre. Sa relation avec Maccon loup-garou écossais, bougon, revêche, Alpha, nous offre de belles joutes oratoires. Je regrette juste de ne pas avoir lu le fameux épisode "hérisson".
Les autres personnages sont aussi très singuliers. Que ce soit Lyall, l'archetype de l'anglais flegmatique, Ivy, l'ami de coeur un peu niaise mais loyale, la mère et la fratrie, abominables! ou encore Akeldama, vampire excentrique, les seconds rôles nous offrent du bon divertissement et un ressort comique.

L'uchronie nous montre un univers familier, avec des créatures que l'on connaît déjà beaucoup : à savoir les vampires et les loup-garous. Ce qui est bien mené c'est leur imbrication dans ce siècle victorien, très dans les convenances : se faire inviter lors d'un tea time, se balader à Hyde Park, etc. La touche originale est apportée par les Sans-âme, incarnée par notre Alexia. On sent que tout n'est pas encore dévoilé, ce qui nous laisse les autres tomes à découvrir pour en apprendre plus.

L'aspect enquête est en arrière toile, qu'on ne se le cache pas. Mais elle donne un fil conducteur agréable avec une issue harmonieuse et pleine de promesses quant aux tomes suivants!

L'action est fluide, rapide et très divertissante avec une narration qui ne manque pas de piquant. En somme : au tome 2!

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J'ai adoré ce livre ! Un conseil d'une de mes collègues qui m'avait dit "tu vas voir c'est des corsets et des loups garou!", sur le coup je n'étais pas vraiment convaincue... mais finalement j'ai bien accroché. Et j'ai acheté le 2èm tome pour enchaîner directement !

Alexia Tarabotti fait vraiment tache dans la bonne société anglaise, c'est une vieille fille (d'au moins 25 ans), elle a un physique bien trop exotique (fille d'Italien), un caractère beaucoup trop affirmé et pour finir elle n'a pas d'âme. Comment pourrait-elle trouver un bon parti ?

Un mélange d'humour et de bonne conduite anglaise qui manque souvent cruellement à la Bitlit !
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Et voilà, je peux enfin dire que j'aime la bit-lit !!! Ou alors Est-ce que j'ai enfin trouvé le genre d'histoire qui me plaît ? Commençons par l'ambiance 19ème entre froufrous de robes et vapeurs de machines, une belle atmosphère steampunk qui nous plonge dans un Londres alternatif où humains et surnaturels se côtoient.
On suit les aventures d'une "vieille fille" (pour l'époque hein) paranaturelle ou "sans âme", qui oscille entre des tendances à la pruderie effarouchée, une culture scientifique très fémininement incorrecte (pour l'époque encore une fois), une langue bien pendue et des pensées qui lui font monter le rouge aux joues plus d'une fois. Bref, le genre de personnage que j'adore par son non-conformisme aux canons de la beauté aussi bien qu'à ceux de la bienséance ; une jolie rebelle. Je le dis sans honte, Alexia Tarabotti vient se hisser parmi mes héroïnes favorites.
Les autres personnages ne sont pas en reste dans cette aventure avec l'irrésistible lord bourru écossais de loup-garou.
Le duo a d'ailleurs quelques scènes associant habilement humour et érotisme qui sont assez savoureuses.
Les rôles secondaires sont assez prégnants : le fidèle second, l'amoureux platonique, la meilleure amie. Tout ça saupoudré d'une bonne dose d'enquête.
C'est un joyeux fourre-tout que cette histoire où s'entremêlent romance, littérature victorienne, steampunk, enquête, fantastique-horrifique, créatures de la nuit et humour.
Mais tout fonctionne à merveille et ça se lit très bien. On rit, on frémit, on en pince pour certains personnages. Une vraie réussite, si la suite de la série est du même acabit, je me jetterai, toutes griffes dehors, dessus.
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Depuis le temps que cette série me faisait de l'oeil entre critiques élogieuses et couvertures sublimes, j'ai trouvé la série complète et je pense que je vais les enchaîner vite.

Dans ce premier tome nous faisons connaissance qu'un duo improbable: Melle Alexia Tarabotti, vieille fille de 26 ans et sans-âme (c'est à dire qu'elle annihile les caractères surnaturels chez les loup-garou, vampires et fantômes qu'elle touche) et Lord Conall Maccon comte de Woolsey, loup garou, chef de la meute de Londres, directeur du BUR et écossais... Autant dire que leur rencontre après qu'Alexia ait tué un vampire mal élevé lors d'un bal de la bonne société victorienne est assez explosive.

Comment user de ses potentialités et de son esprit particulièrement logique quand on est une femme célibataire affublée d'une famille qui n'a pas les même vue que vous et ignore ce que vous êtes? Quand la société vous cantonne au rôle d'experte en broderie et mode alors que ce n'est pas votre tasse de thé? Quand Lord Maccon passe son temps à essayer de vous écarter de tout ce qui est intéressant sous prétexte de vous protéger alors qu'en fait vous le soupçonnez de vouloir simplement se débarrasser de vous? Et comment rester Une jeune fille bien comme il faut quand les vampires vous tournent autour et que d'étranges créatures vous agressent à la moindre occasion?

J'ai beaucoup aimé cette ambiance victorienne pleine de code de politesse, de maintient mêlée à l'univers échevelé des loup-garous et des vampires (enfin surtout des loup-garous). L'humour et l'action sont présents à chaque pages et l'intrigue est prenante. L'idée d'opposer le fantastique et la technologie donne un univers à tendance streampunk assez déroutant. A suivre donc.
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