Dieu se tait, le diable murmure.
Le fait est que le bien est trop fugace pour être enregistré. Et il ne laisse pas de déchets après son passage. Le bien est propre, le mal salit...
On appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations ou même dans les.flocons d avoine qui flottent dans une tasse de lait.
— Monsieur Feldher, je suis certain que vous vous amusez bien à accueillir les policiers qui viennent vous voir et leur refiler du thé dans lequel vous avez peut-être pissé, pour ensuite profiter de leur tête tandis qu’ils se tiennent là comme des cons, le verre à la main, sans avoir le courage de boire.
L’agent se pencha vers lui. C’était une technique d’interrogatoire, même Mila la connaissait. À moins d’avoir des liens particuliers d’affection ou d’intimité, on tend toujours à respecter une limite invisible. L’interrogateur quant à lui s’approche de la personne interrogée pour envahir sa sphère et la mettre mal à l’aise.
Boris s’approcha. Il n’y avait pas de sonnette, il frappa donc, énergiquement, avec la paume de la main. Le bruit servait à intimider, mais Boris parlait d’une voix volontairement calme. — Madame, c’est la police. Ouvrez, s’il vous plaît… C’était une technique de pression psychologique pour désorienter l’interlocuteur : s’adresser à lui en se feignant patient, tout en mettant la pression.
Mila avait depuis longtemps vidé son cœur et son esprit. Elle n'aurait jamais d'amour, de mari, de fiancé, ou d'enfants, même pas d'animal. Parce que le secret est de n'avoir rien à perdre. Rien qu'on puisse vous prendre. Pour entrer dans la tête des gens qu'elle cherchait, elle créait autour d'elle le vide qu'il y avait autour d'eux.
- Les gens ne le savent pas, mais nos statistiques indiquent qu'entre six et huit tueurs en série agissent en ce moment dans le pays.
Ils montèrent par l'ascenseur, sans dire un mot, en se tenant par la main. Mais pas comme des amants. Comme deux personnes qui ont peur de se perdre.
dans la pièce, des meubles dépareillés, du désodorisant en spray et une vieille odeur de nicotine. Ils s'embrassèrent encore. Avec plus de force, cette fois. Comme s'ils voulaient se débarrasser de leurs pensées avant leurs vêtements.
Être arrêté est souvent l’aspiration ultime d’un tueur en série..