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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Petit conte absurde et plein de gaité
N'ayant pas plus de raison que n'en a
L'homme à la cloche de sans cesse l'agiter
Ou le boucher d'affuter son coutelas.

Un sage professeur de mathématiques
Qui n'aimait fréquenter que les enfants
Et inventait des mondes fantastiques
L'écrivit un beau jour en chantonnant.

Ces Snarks si mystérieux, que sont-ils
Où donc se cache leur lointaine île
Lecteur trop curieux, tu ne le sauras

Qu'en cherchant dans ton imagination
Mais prend garde dans ton exploration
Ou jamais, jamais l'on ne te reverra !
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Prendriez-vous un appétissant «snark» entre deux lectures plus consistantes? Cela vous dirait de gouter le célèbre menu-valise concocté par chef Gros Oeuf en personne, brouillé lui-même à cette tâche délicatement insensée ?**
**Tout en sachant, bien-sûr, qu'aux fins de cette collation littéraire, y compris même le roi de tous les hommes, voire de tous les chevaux, ne pourra ensuite recoller ce coquin de Gros Coco parlant: pour faire une bonne «omne-lettre», voyez-vous, il faut non seulement pouvoir le retourner dans tous les sens, mais aussi en conserver précieusement les coquilles!
Cela choquerait peut-être votre esprit puriste et rationnel?
Qu'à cela ne tienne, car je vous annonce, et de ma propre veine :

Y'aura aussi du lard et du cochon, ainsi que d'autres réjouissances,
Des mots plein les cartons, quoique la pièce de résistance,
C'est bien le «Snark», une créature bien foutraque!
Pas une «knack»! Surtout pas une saucisse!
Mi-escargot : «snail», mi-requin : «shark»,
ça se mange avec du rosbif, si tant est qu'on le chasse..!

«The hunting of the Snark » – «An Agony in eight fits» (je ne comprends pas pourquoi le sous-titre «Une Agonie en huit crises» ne figure pas dans la page de garde de l'édition française-?-) est composé de 141 quatrains disposés en huit «chants», huit parties dénommées «fits» (dont la traduction «crise» personnellement ne me plaît pas des masses, j'aurais préféré par exemple, toujours dans le sens médical du terme – de «fièvre», de «folie» - le mot pourtant moins connoté d'«accès»).
Le poème décrit le voyage en mer de l'Homme à la Cloche (Bellman) et de son drôle d'équipage, tous en «B» ludiquement habillés ! - un Cireur de souliers (Bootblack), un Avocat (Barrister), un Banquier (Banker), un Castor (Beaver), un Boucher (Butcher), un Boulanger (Baker), etc..- partis donc chasser le Snark, en compagnie et sous les ordres du premier. Exploit, comme on le comprendra vite, non destitué de risques, car la partie est semée d'embûches et ne peut pas être menée d'une manière banale. Tous les moyens y sont d'ailleurs permis :

Chassez-le avec un dé à coudre
chassez-le avec passion
Poursuivez-le avec des fourchettes et de l'espoir
Menacez-le dans sa vie
avec une action de chemin de fer
Charmez-le avec des sourires et du savon !

Les quatrains de l'original ont été remplacés, dans cette traduction-adaptation de l'oulipien Jacques Roubaud publiée par Gallimard en 2010, par des sizains dont la disposition graphique «centrée», en milieu de page, recrée en même temps des espacements plus importants entre certains groupes de mots (et que je n'arrive pas à reproduire avec la strophe ci-dessus: la Nature chez Babelio déteste apparemment le vide!!!) ) , invitant, me semble-t-il, à pratiquer une lecture à haute-voix et sur un rythme proche des «limericks» britanniques, c'est-à-dire avec cette scansion si typique, so british, et son accentuation marquée sur certaines syllabes à l'intérieur de chaque vers. Ou pour dire les choses autrement, comme si ceux-ci étaient lus avec cette élocution saccadée, particulière, au charme tout à fait exquis, propre à la délicieuse Fanny Ardant…

Faut-il chercher un sens ou pas au nonsense? Aragon, l'un des plus fervents admirateurs de l'oeuvre de Lewis Carroll, auteur également d'une des nombreuses versions françaises du poème, rappelait «la nécessité de traduire même le non-sens». Elémentaire, cher Aragonson! Car, autant pour les traducteurs que pour ses lecteurs, pratiquer le chasse au Snark devrait relever, avant tout essai moche et simplificateur de compréhension, d'un cheminement glissoire, d'un effort d'élision volontaire et d'illusion nécessaire : le sens ultime de cette fable n'est surtout pas à figer, à tirer par les cornes, mais plutôt à laisser courir, à juste affleurer, sans s'exgraber, sans galumpher d'impatience et, complètement exaspéré, finir par s'écrier : «Fudge!».
Sens of humour, humeur des sens… ! La raison pure, cette vieille mémé tyrannique à binocles, n'a rien à y faire !! Il faut d'ailleurs bien la prévenir à l'avance qu'à force de vouloir à tout prix s'y mêler, et à tout y démêler, elle risque une bonne déculottée et, qui plus est, à l'image du Boulanger, de «s'évanouir» complètement en fin de partie. Car à force de vouloir capturer coûte que coûte le snark, c'est au dangereux boojum auquel on devra peut-être faire face. Circonscrivez et ligotez le snark…voici le boojum qui revient au galop!

Le rapport entre les mots et le sens auquel ces derniers renvoient pose bien de questions: de Platon à Saussure, la justesse et la rationalité du langage semblent difficiles à établir de manière catégorique par la pensée, elle-même par ailleurs, selon Snark Lacan, «structurée comme un langage»! On ne s'en sort pas. On dirait qu'on tourne tout le temps en boucle ! Avec le langage - bon sang !, nous ne ferions en fin de compte que danser la Capucine : il faut toujours aller en chercher chez la voisine…Circulez!
Les mots ne seraient alors rien d'autre que des conventions aléatoires ? Quoi qu'il en soit, et n'en déplaise à la logique courante, le nonsense dont M. Carroll, malgré son talent naturel pour les mathématiques (ou grâce à dernier..?!), fut l'un des plus émérites précurseurs, a de tous temps exercé une fascination inébranlable sur l'esprit humain : des incantations primitives par l'intervention de formules et de mots étrangers à la langue ordinaire, aux «nursery-rhymes» et autres comptines, où le rythme sautillant prime sur le sens, la conscience éprouve un plaisir particulier à se dépouiller des faux habits et de la fausse rationalité du langage, de son impuissance à pénétrer le mystère insondable des choses: le roi est nu !On s'en réjouit en dansant autour de l'immense puits sans fond du réel!
Chasser le Snark, serait-il ainsi une image de cette quête impossible, d'un sens à la vie et à tout ce qui existe, que la combinatoire arbitraire du langage se révèle incapable d'arrêter d'une fois pour toutes ? À l'aide de ce dernier, en tout et pour tout, on ne peut que l'entrevoir, ce sens , «le poursuivre avec des fourchettes et de l'espoir, «le charmer avec des sourires et du savon» : le sens se faufile, nous échappe sans cesse et…c'est peut-être tant mieux ! Parce qu'au bout du compte, dès qu'on estime l'avoir enfin cerné, figé, c'est face à face avec l'innommable boojum de la folie qu'on risque de se retrouver, le jugement secoué d'un spasme, la raison elle-même capturée, «évanouie» telle le Boulanger sur son tertre échu. Certains mystiques, et les fous connaissent bien cette chanson!

Au milieu du mot
qu'il essayait de dire
Entre sa joie et son rire fou
Il s'était doucement
et soudainement évanoui
Car ce Snark était un boojum voyez-vous


Enfin, si jamais, au terme de ce copieux snack, on se sent encore d'appétit, il ne faudrait surtout pas manquer les savoureuses mignardises proposées en dessert : onze mots-valise provenant de la première strophe du Jabberwocky, dans huit traductions françaises différentes, commentées ici par le linguiste Bernard Cerquiglini. Cet exercice ludique, brillant d'érudition, proposé autour d'un texte qui constitue «le rêve et le cauchemar» absolus de tout traducteur digne de ce nom, permettra entre autres, et si l'on veut bien, de composer une version, sa version «customisée» de la célèbre strophe, à partir des différentes propositions de traduction répertoriées (un peu comme dans ces vieux jeux d'habillage de poupée en carton, comportant des accessoires multiples et au choix, que j'avoue, en l'occurrence, avoir un tout petit peu redécoupés sur les bords) . Voici ma version :

Il brilgue, et lubricilleux les toves *
Gyraient et sur la plade gamblaient **
Tout chétristes étaient les borogoves ***
Les verchons fourgus bourniflaient ****

*(F. Warrin, 1935)
** (A. Bay, 1975)
*** (J. Brunius, 1944)
**** (H. Parisot, 1946)

Plein d'étoiles donc, et avec le sourire, pour cette salutaire cure de désintoxication langagière, à renouveler régulièrement chaque hiver..!
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C'est qui le Snark ? Un grand méchant au nom qui fait pas peur, qu'on cherche et qu'on ne trouve pas, qui n'existe sans doute même pas, qui condamne des vies de matelots, des mecs qui attendent pour le voir sortir de l'eau.


Homère peut bien s'en foutre, l'épopée du Snark est trop modeste pour lui faire l'ombre. Mais qui découvre la chasse au Snark oublie les épopées sérieuses. On danserait presque sur le bateau, et Homère jouerait du xylophone. Carroll triomphe à sa manière, dans l'oubli et l'insouciance du chant.
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Abordons la comptine arithmétique de Lewis Caroll. 8 Fits, 8 “Crises” traverse-t-on pour apercevoir le Snark. Mais qu'est-ce que le Snark ? Carroll crée des personnages comme il crée des mots, des mots-valises qu'il utilise pour nous faire voyager à bord de son bateau. Des mots qui en apparence n'ont aucun sens comme dans le poème du Jabberwocky : ““Words whose utter inanity proved his insanity” (p.84) Mais Carroll est loin d'être fou lui qui se joue des mots comme d'autres se jouent des chiffres pour créer ou décrypter des algorithmes. Il propose une poésie structurée, suivant un schéma bien défini. Tentons de trouver une solution à la devinette du logicien qu'il est même si la langue qu'il emploie n'est pas nécessairement celle qu'on entend. En effet, on ne parle peut-être pas la même langue :

I said it in Hebrew - I said it in Dutch -
I said it in German and Greek :
But I wholly forgot (and it vexes me much)
That English is what you speak !”

Lire la Chasse au Snark m'a rappelé mes cours d'Anglais, de Linguistique et de Mathématiques. Lewis Carroll se rappelle aussi je crois de son enfance ou de ses heures passées à l'école en tant qu'enseignant lorsqu'il écrit Fit the Fifth : The Beaver's lesson, la leçon du Castor, introduite avec le chant du JubJub, avec toute la malice de Carroll :

“Then a scream, shrill and high, rent the shuddering sky
And they knew that some danger was near :
The Beaver turned pale to the tip of its tail,
And even the Butcher felt queer.

He thought of his childhood, left far far behind -
That blissful and innocent state -
The sound so exactly recalled to his mind
A pencil that squeaks on a slate !”
[Un cri qui sur l'ardoise grince]

“‘Tis the song of the Jubjub”

Ainsi donc, le Chant du Jubjub n'est autre que le cri qu'on entend lorsque grince un tableau noir ! Il s'ensuit la leçon d'arithmétique du Boucher qui demande au Castor de compter jusqu'à trois mais le Castor perd le fil même lorsqu'il essaie de compter avec ses doigts. “Il n'avait plus qu'à torturer sa pauvre cervelle pour reconstituer le total”. La leçon d'arithmétique est posée comme un devinette, bref, un véritable casse-tête ! Pauvre Castor ! le Boucher demande alors du papier et de l'encre et se fait à la fois professeur de mathématiques et écrivain, comme Lewis Carroll en somme. Il part de 3 et revient à 3 tout en usant d'additions, de soustractions, de multiplications, de divisions. La fin de son exercice est le point de départ : trois et c'est le même processus d'écriture qu'emploie Lewis Carroll dans la Chasse au Snark puisqu'il nous apprend dans la préface que le dernier vers de la Chasse au Snark est justement le premier vers de son invention. Pourquoi 3 dans la leçon ? Je cite ici un article d'Alice Develey lu dans Le Figaro :
“On peut [faire] une lecture linguistique du Snark, dont le récit confirme et met en acte ce que dit l'Homme à la cloche au début du récit, lorsqu'il lance: «Ce que je vous dis trois fois est vrai.» Tout le poème tourne autour de cela. Il suffit de dire une chose trois fois pour qu'elle devienne réalité: c'est l'action performative du langage, qui créé le réel alors qu'il s'énonce linéairement dans le temps. le Snark est ainsi un poème réflexif et métalittéraire qui traite de la capacité créatrice de la langue.” Si on part du principe que la leçon d'arithmétique est un miroir du processus d'écriture, et que dans la leçon le 3 se reflète puisqu'il est la fin et l'aboutissement, on ne peut que remarquer que le chiffre 3 se trace de haut en bas comme dans un miroir. Pourquoi 8 fits, 8 crises ? de même, le chiffre 8 se reflète de haut en bas. Pourquoi la lettre B caractérise-t-elle tous les membres de l'équipage ? de même parce qu'elle se trace en miroir de haut en bas, ainsi la surface reflète ce qui est de l'ordre du souterrain. Anecdote : Il paraît que Lewis Carroll signait parfois ses textes BB. Plus loin, l'écrivain se représente d'une drôle de manière puisque le Boucher écrit avec une plume dans chaque main comme s'il écrivait deux choses à la fois ( n'est-ce pas le principe du mot-valise d'écrire deux choses en une ?)

“As he wrote with a pen in each hand,
And explained all the while in a popular style
Which the Beaver could well understand”

Ainsi il s'adresse au Castor comme à un enfant, et il écrit, même s'il écrit de manière incompréhensible, d'une manière à se faire comprendre de lui. le Boucher ou Le Professeur passe de la leçon d'arithmétique à une leçon d'Histoire naturelle, oubliant toutes les convenances. Il décrit alors le Jubjub dans un portrait aussi pourvu de nonsense que tout autre portrait de Carroll. le Jubjub est tout aussi merveilleux “wonderful “ qu'horrifiant, monstrueux mais il est surtout drôle qu'on le fasse bouillir dans la sciure , qu'on le sale dans la colle, qu'on le concentre avec du ruban et des sauterelles, avec une recette de cuisine assez similaire à celle du Snark mais “sans jamais oublier c'est le but principal de préserver la symétrie de sa forme”. Cependant, la symétrie ne s'accomplit que dans l'asymétrie chez Carroll bien qu'Horace dans l'Art Poétique ou Epitre aux Pisons écrive :

“Qu'un peintre aille, un beau jour, poser tant bien que mal
La tête d'un humain sur le cou d'un cheval;
A des membres divers, monstrueux assemblage,
Que son caprice ajoute un bizarre plumage;
Qu'il termine en poisson le buste noble et beau
D'une femme: en voyant cet étrange tableau,
Chers Pisons, vous rirez, n'est-ce pas — Tel me semble
Un livre, amas confus d'objets mêlés ensemble
Sans principe ni fin, partant sans unité,
Rêves creux d'un cerveau par la fièvre agité.
Le peintre et le poète ont l'heureux privilège
De tout oser; ce droit qui toujours les protège,
Je l'accorde, bien plus, j'en réclame ma part,
Mais qu'il reste interdit par la nature et l'art
D'unir dans la même oeuvre, accouplant les contraires,
Aux tigres les brebis, aux oiseaux les vipères.
Un début est pompeux et nous promet beaucoup:
Pour éblouir les yeux soudain l'auteur y coud
Quelques lambeaux de pourpre... Une forêt sacrée,
Un autel de Diane, ou bien l'onde nacrée
D'un ruisseau qui gaîment parcourt des prés fleuris,
Ou le Rhin mugissant, ou l'écharpe d'Iris:
Magnifiques morceaux, s'ils étaient à leur place!
Tu sais peindre un cyprès: que veux-tu qu'il en fasse,
Ce pauvre naufragé, s'il te paie un tableau
Qui le montre, au milieu des débris d'un vaisseau,
Se sauvant à la nage? — Un tour de roue encore
Pour façonner l'objet... Quoi! j'attends une amphore.
Tu m'offres une tasse! — Un sujet bien traité
Doit apparaître à tous simple en son unité.”

Mais Carroll a un principe et une fin : son vers final ! “For a Snark was a Boojum, you see”. le Snark c'est une affaire absurde ou disons plutôt du nonsense pur, parce qu'il est monstrueux, à la foi snail, escargot, snake, serpent, shark, requin mais cet assemblage chaotique, informe en apparence, de trois animaux réel, le crée, le rend réel et en même temps irréel. Et il s'avère à la fois terrifiant, surprenant, parce qu'on sursaute en le voyant, et il est en même temps et surtout amusant, parce qu'enfantin : “It's a Snark [...] It's a Boo…”
Ainsi Carroll réserve-t-il son vers final, qui est dans son esprit le vers initial car son inspiration première, il réserve donc la surprise, pour la fin, bien qu'il annonce ce principe dès la préface. Ainsi fait-il du Snark quelque chose d'uni(que).
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Un poème que j'ai découvert par les notes du Hobbit annoté, car oui, Tolkien s'en serait inspiré.
Le texte raconte en vers une chasse au snark, un animal fabuleux, avec des marins.
L'auteur d'Alice aux pays des merveilles jours avec les mots : voir http://www.editionsnotari.ch/collections/quart-est/snark.html
et la plupart du vocabulaire est assez courant, il y a quand même quelques mots à chercher, l'occasion d'élargir un peu son vocabulaire, en se familiarisant avec la poésie anglaise...
Un excellent exercice en anglais...
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Une lecture rafraîchissante, drôle et étrange à la fois. Une aventure loufoque qui met en scène des personnages décalés, l'Homme à la Cloche dans le rôle du capitaine mais qui n'y connaît rien en navigation, les membres de l'équipage constitués de boulanger, bottier... L'homme qui n'a pas de nom et qui s'appelle Machinchose ou Trucmuche.

Les dialogues sont complètement absurdes et tellement drôles, je me suis amusée tout du long. Ce Snark, obsession générale, mais dont on ignore tout. La carte maritime qui est un grand carré vide, avec sur les bords des points cardinaux mélangés.

Un régal !
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