C'était un cycle infernal avec toujours la même image qui revenait lancinante, reflétant un visage de femme. . . . Visage alternant lui-même d'expression à chacune de ses apparitions comme si une loi secrète obligeait la femme inaccessible à se montrer sous une double apparence : tantôt elle avait le charme indéniable mais déjà vieillissant d'Ida, tantôt elle rayonnait de la beauté agressive mais juvénile d'Edith... Si les reflets de vie variaient sensiblement selon la personnalité très différente des deux femmes, la physionomie générale du visage restait immuable.
Ce n'était pas la griserie de la vitesse mais plutôt la course
vers l'inconnu avec tout ce qu'elle comportait de mystère et de danger.
Notre drame, à nous les femmes, est de nous laisser guider par l’instinct… Et nous devinons avant vous les choses, bonnes ou mauvaises, qui doivent arriver…
Une fille ne se substitue pas aussi vite à sa mère dans la vie d’un homme… Seul le temps pourra peut-être arranger les choses.