Comme vous pouvez le constater avec ce très petit résumé du 4e de couverture, les personnages sont au centre du récit. Nous suivons principalement Vincent qui rêve de se poser avec une femme. Il rencontrera Marine, ce sera le début d'une histoire d'amour. Nous y croisons également Paul et Juliette, un couple d'amis qui semble être parvenu au bonheur parfait. Cette recherche et cette course vers la recette gagnante pour une joie durable sont le coeur même du roman.
L'idée n'est pas originale, certes, mais tout est dans la plume, la manière de dire les choses de
Virginie Carton. Son sens de l'humour m'a fait glousser à quelques reprises. Que ce soit grâce aux situations amusantes que nous vivons tous un jour ou l'autre ou bien à la répartie des personnages, c'est un bon moment passé. Cette écriture sobre et très agréable exauce décidément les exigences. La simplicité est un atout de l'oeuvre.
Bien que j'ai adoré, la petitesse du bouquin m'a un peu déplu. Nous aimerions être plus longuement en compagnie de Sarah, qui viendra plus tard dans l'histoire. L'épilogue comble certaines attentes en ce sens, mais tandis que Marine est présente la plupart du temps, ce n'est pas avec elle qu'il finira ses jours. C'est là, en même temps, que le roman prend de sa saveur avec un titre comme «
Des amours dérisoires ».
Sans être un récit qui vous demeurera en mémoire indéfiniment, dû à son manque d'originalité, il permet le recueillement, l'enjouement, la légèreté et ce moment en compagnie des protagonistes est délicieux. Il démontre parfaitement les difficultés d'un homme d'aujourd'hui à trouver la (bonne) flamme et constate qu'il y a des amours qui ne sont que de passage et d'autres, tout bien pensé, qui sont présents pour rester… jusqu'à la prochaine fois.
Finalement,
Pour un livre fin et sans prise de tête qui vous donnera le sourire, mais qui vous fera aussi réfléchir, je ne peux que conseiller sa lecture. 8/10
On aime : la plume, les personnages, l'humour, la réflexion sur les couples.
On n'aime pas : le manque d'originalité, le peu d'espace à la relation entre Vincent et Sarah.
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