On ne peut pas toujours être au premier rang de la vie des autres, vois-tu. On a sa propre vie à mener et ce n'est pas facile d'être soi.
"Le sublime côtoie l'insignifiant". Je me dis que cette phrase est magique, irréelle, vitale et aride. Le tout et le rien se mélangent, à égalité. Peut-être est-ce notre regard sur notre misère qui fait la différence. Notre capacité à observer avec humanité ce qui est petit et dérisoire comme ce qui est grand et enchanteur.
Qui te dit que c'est parce qu'il y a des portables, Internet ou les cafés qu'on connaît la solitude des gens ? (p.54)