Citations sur Hobboes (38)
p.315.
En vérité, les hommes sont impuissants à infléchir le cours du destin. Ce qui doit arriver arrive, c’est ainsi.
p.266.
Les petites nations, y a que ça de vrai ! Autrement, le citoyen n’est plus qu’un numéro, rien qu’un foutu code-barres pour l’Administration centrale qui ne s’intéresse à vous que pour vous faire cracher au bassinet !
Et puis l'échec n'est qu'une belle occasion de recommencer.
Selon Mungo, purger le monde d'une bonne partie de l'engeance humaine était, en dépit des apparences, le contraire d'un projet maléfique. (...) Cela faisait des années déjà qu'il avait remarqué combien la mer était malade. (...) Des créatures bizarres peuplaient les hauts-fonds : des limandes à trois yeux, des morues difformes, des cabillauds à chair gélatineuse... (...) Tout le monde péchait à outrance sans laisser aux réserves le temps de se reconstituer. Tout ça pour nourrir - combien qu'ils avaient dit qu'on était sur Terre à la télé ? six ? sept milliards ? - , oui, tout ça pour nourrir sept milliards d'individus inconscients, égoïstes et méchants qui se reproduisaient comme des lapins. C'était ça, le cancer du monde : la surpopulation.
Les théoriciens de l’ultramondialisation comme Rand ou Friedman essaient de faire croire que seul l’égoïsme individuel est rationnel et qu’il conduit naturellement chacun d’entre nous à vouloir maximiser ses avoirs. Ce processus ne peut prendre sa totale amplitude que dans un monde ouvert, où l’État traditionnel aurait disparu au profit de réseaux marchands. Les deux problèmes infiniment perméables à des influences très éloignées de toute légitimité populaire et, d’autre part, que, enfermés dans leur rationalité, ils sont consubstantiellement dépourvus de mystique. Ils ne peuvent donc prendre réellement en compte le bien commun qui implique nécessairement une vision transcendante, non strictement matérielle, de l’homme et de son rapport au monde. Je considère, de plus, que les systèmes politiques ne sont pas des abstractions figées mais des dynamiques mouvantes façonnant leur époque et façonnées par elle en retour.
Tel un pion négligé sur un échiquier, il s'était déplacé en vain, sans jamais menacer nulle pièce ennemie.
Dans la vie , ça sert à rien d'avoir les foies. Les emmerdes, elles arrivent de toute façon et tu les éviteras pas en étant tout replié. Et puis se garer des problèmes, c'est pas le but d'ailleurs. Toi, je suis sûr que tu penses qu'il faut faire attention à tout, souscrire plein d'assurances et jamais piétiner la ligne jaune afin de se faire enterrer tout propre, lisse et rose comme un poupon qu'aurait jamais grandi. C'est ça, hein, ton objectif? Être un couillon de mort bien convenable?
pourquoi le gouvernement laisse autant de pauvres dans la rue… c’est du contrôle social. C’est pour faire peur au reste de la population.
p.237.
Un seul espoir vous unit. Et cet espoir, c’est la destruction de vos ennemis ! La mort de ceux qui ont trahi les idéaux de la Constitution et ont fait de ce pays non une terre de liberté, d’opportunités et d’amour, comme l’avaient promis nos Pères fondateurs, mais un terrain de jeu pour les ambitieux, les prédateurs, les cupides et les cyniques !
p.117.
« C’est périmé ! » dit-il d’un ton dégoûté après avoir vérifié l’étiquette sur les emballages.
Les autres le regardèrent d’un drôle d’air.
« On prend ce qu’on trouve, vous savez, s’excusa Gerald. Mais vous inquiétez pas : c’est sûrement encore bon après ce qu’il y a de marqué. Avec tous les conservateurs qu’ils mettent dans la bouffe maintenant, il paraît que même les morts ne pourrissent plus aussi vite qu’avant. Vous pouvez y aller en confiance. Et puis, le moisi c’est comme de la pénicilline, non ? »