AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,18

sur 73 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans un futur proche (la fin du 21 ème siècle?) une colonie sur Mars.
120 personnes, un chef de mission américain, ancien de l'armée, un module américain de 28 personnes, dont l'héroïne, Liz, micropaléobiologiste, un module chinois de 27 membres, un module russe de 29 membres, et un module eurasiatique (36 membres).

Liz s'est engagée pour une durée de dix ans dans cette colonie qui porte le nom d'Endeavour, du nom du navire de recherche britannique qui explora le Pacifique sud au XVIIIème siècle.
La planète Mars aborde son mouvement rétrograde (qui a donné le nom au livre), phénomène qui apparaît lorsque la Terre dépasse Mars dans sa course autour du Soleil, la planète rouge paraissant rebrousser chemin. C'est à ce moment que des nouvelles catastrophiques parviennent aux équipes sur Mars. le feu nucléaire a détruit plusieurs villes dans plusieurs pays: USA, Russie, Europe..Plus de liaisons avec la Terre, on soupçonne les Etats-Unis d'avoir lancé le feu les premiers sur la Chine.

La tension entre les équipes monte, d'autant plus que les liaisons avec les pays d'origine sont interrompues.
Les colons se retrouvent isolés à plusieurs dizaines de millions de kilomètres de chez eux.
Liz va essayer de monter une opération survie, il s'agira dans un premier temps de récupérer la sonde de ravitaillement Prospekt.
Des surprises attendent nos colons martiens quant aux origines de la guerre et les dangers qui les attendent dans cette mission.

Le récit est bien mené, sans longueurs, les détails scientifiques et d'ingénierie sont très réalistes.
Ce livre offre une bonne vision de ce que pourrait être la vie de colons sur Mars. L'auteur insiste sur les dangers qui font partie du quotidien, par exemple les poussières qui représentent un véritable risque sanitaire, contenant des perchlorates, ce sont des bombes à retardement chimiques.
Toute l'organisation est détaillée; l'organisation hiérarchique de la colonie, la vie dans les modules, l'élevage (de lombrics, d'abeilles, de volailles) la répartition des tâches entre les modules, les impressions 3D.
Nous avons plein de précisions sur la géographie de Mars, l'utilisation de la robotique par la colonie, l'extraction des ressources sur place et les relations au sein de l'équipage dans un contexte d'isolement relatif.

L'auteur imagine des bases situées dans des grottes magmatiques naturelles qui auraient pour effet bénéfique de réduire les variations de température (Mars connaît des variations de température de 66 degrés entre le jour et la nuit à la surface).
C'est un récit très documenté qui s'apparente à " l'Odyssée de l'espace", "Seul sur Mars", et le dernier livre de l'écrivain portugais dos Santos "Signe de vie".
J'ai été touchée par cette histoire humaine qui met en lumière les différences réponses possibles face à une situation de crise, réponses qui peuvent varier en fonction de la nationalité, de la culture, du groupe. Tout ceci dans un environnement particulièrement hostile où la question de la survie se pose à chaque instant.
Commenter  J’apprécie          250
Résumé :

Liz Anderson, micropaléontologie, vit une relation sentimentale avec un chirurgien chinois Jianyu après sa rupture avec le commandant en second Harrison.
La cohabitation laborieuse et sereine entre les différentes nationalités qui composent la mission scientifique Endavour, chargée de l'exploration de Mars, est soudainement remise en cause par les frappes nucléaires qui bouleversent l'équilibre diplomatique terrestre.
Très vite les liaisons sont coupées avec la planète Terre située à 56 millions de kilomètres, méfiances et antagonismes ressurgissent entre les russes, les chinois, les européens et les Américains, alors que certains tentent de générer un rassemblement entre les habitants de Mars.

Mon avis :

En 2014, la planète Mars revenait sur le devant de la scène avec le roman d'Andy Weir, adapté au cinéma par Ridley Scott l'année suivante, dans la préface du livre, signée par un Andrew Rader, ingénieur astronautique à Space X, un des deux prestataires privés de la NASA, on trouve aussi cité la trilogie de Kim Stanley Robinson ; ainsi que Arthur C Clarke et son célèbre « 2001 l'odyssée de l'espace » : « Retrograde » de l'australien Peter Cawdon, publié chez Denoël s'inspire de ces oeuvres prenant en chacune ce qu'elles ont de bon et de mauvais.

Le roman est assurément un représentant de la « hard science », genre de la science-fiction qui s'appuie sur l'état des connaissances scientifiques au moment où l'auteur écrit l'oeuvre.

« Aucune percée scientifique n'est requise pour explorer ou coloniser Mars - seulement un effort d'ingénierie et un dévouement généralisé à la réalisation de cet objectif »: la première partie du livre décrit principalement le fonctionnement de la base et s'appesantit énormément sur les détails techniques tel par exemple la description du scaphandre qu'endosse Liz Anderson avant de monter dans le véhicule de surface (appelé Rover).

Le conflit nucléaire, s'il fait l'objet de tensions entre les colons spatiaux et d'une intrigue, est en filigrane.
Le lecteur est littéralement noyé sous les informations qui traitent de pression, d'échanges gazeux, de polymère, de radiations et découvre les reliefs de Mars, une planète qui n'est pas « rouge » et le sous-sol pourrait héberger la vie de colons, grâce à de nombreux tunnels issus de l'activité volcanique passée. On se familiarise avec les différents personnages également.

Disons-le sincèrement ; on s'ennuie du quotidien décrit, même si l'ensemble reste abordable et compréhensible de par la vulgarisation émanant de la rédaction

L'appréciation que l'on a de ce roman change de façon véritablement perceptible dans la seconde moitié du récit.

On découvre que les « habitants » de Mars ont été ni plus ni moins que manipulés et vont devoir faire face à un ennemi, celui même qui a pu déclencher le conflit sur Terre.

Sans déflorer l'histoire, on reste dans la hard science, mais le combat qui se joue fait oublier la volonté de réalisme qui est toujours omniprésente.

On ne sait trop si Peter Crawdon a volontairement cherché à duper le lecteur en l'endormant au sein de la logique (froideur?) scientifique des personnages, dont la vie sur Mars sous entend une vigilance accrue, où si la construction est malencontreuse ; reste que ce qui découle du chapitre 8 et, ce jusqu'à l'épilogue final, est vraiment très très intéressant, outre l'aspect scientifique vient s'ajouter de la philosophie et de la métaphysique.
Dès lors, l'aspect sentimental, la psychologie de Liz Anderson prend toute son importance dans une seconde partie extrêmement sensible et ampli d'humanité qui contrebalance la première

Un très bon roman pour les amateurs du genre, un peu plus ardu pour les autres, mais qui recelé d'excellentes choses.
Commenter  J’apprécie          90
Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Denoël pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique. Rétrograde de Peter Cawdron vient de paraître en traduction française et c'est pour moi l'occasion de renouer un peu avec la science-fiction, genre que j'ai beaucoup délaissé depuis quelques années.

Ce roman raconte comment les habitants d'une colonie martienne réagissent alors que la terre est en proie à une guerre nucléaire. le titre traduit une particularité de l'orbite martienne dont je n'ai pas saisi toutes les subtilités… La mission Endeavour dont le nom véhicule l'idée d'effort et d'entreprise se compose de cent-vingt personnes répartis en quatre groupes correspondant aux quatre grandes agences spatiales : américains, russes, chinois, eurasiatiques…
L'entrée dans l'action est immédiate ; dès le premier chapitre, la camaraderie entre modules est mise à mal par l'annonce des frappes nucléaires sur les grandes villes terriennes puis par la coupure des liaisons avec la terre. Les ressentis de chacun prennent le dessus sur les nécessités d'oeuvrer pour le bon fonctionnement de la colonie : incompréhension, chagrin face à la perte des proches, rivalités entre nations…
Puis, j'avoue m'être un peu ennuyée car il ne se passe pas grand-chose avant environ 130 pages consacrées aux états d'esprits réciproques des personnages, le temps cependant de se familiariser avec l'équipage et de ne plus devoir sans cesse revenir au « manifeste des membres clés », utilement placé en début de volume. Puis, il n'y a pas vraiment d'effet de suspense, les évènements s'enchainent assez laborieusement un peu comme dans 2001, l'Odyssée de l'espace… le dénouement nous laisse un peu en attente, en pleine réflexion car « c'est le cheminement qui compte, pas la destination ».
J'ai cependant apprécié les descriptions de la planète Mars : celles et ceux qui ont lu Seul sur Mars d'Andy Weir et apprécié le film qui en a été tiré, réalisé par Ridley Scott avec Matt Damon s'y retrouveront sans doute (j'ai seulement vu le film, je l'avoue). le fait que le personnage principal soit une femme, « micropaléobiologiste », est un plus auquel j'ai été favorablement sensible… Elle cumule à elle seule plusieurs points de vue, étant originaire d'une région touchée par les bombes, ayant une relation amoureuse avec un membre d'un autre module et se révélant au fil du récit capable de comprendre et d'appréhender efficacement les évènements et leurs conséquences.
L'écriture est fluide et facile à lire, même pour les passages plus techniques, mais sans qualité, originalité ou charme particuliers ; personnellement, j'ai été un peu déconcertée par les titres de chapitres dont je n'ai pas compris la logique, trop décousue selon moi et qui mêle des problématiques (« démons », « réponses », « vie et mort sur Mars »), des moments de la journées (« petit déjeuner »), des évènements (« glissements de terrains »), des lieux (« Chicago »), des groupes ou des personnages isolés…
À la fin du livre, une postface d'un spécialiste de l'espace et des notes de l'auteur donnent des précisions intéressantes sur le contexte d'écriture.

En conclusion, ce fut pour moi une lecture un peu laborieuse dans laquelle je n'ai pas réussi à me plonger, ce qui explique mon retard à publier cette chronique.
Commenter  J’apprécie          60
Je suis très partagée sur ce roman. J'aurais aimé vous dire que je l'ai adoré, mais ce n'est pas le cas. Trop d'éléments ont coincé pour moi, et je vais tenter de vous expliquer lesquels…
J'ai appris beaucoup sur l'installation et l'adaptation d'une colonie humaine sur Mars de manière pérenne, j'ai d'ailleurs retrouvé un certain nombre de notions abordées lors de la conférence sur le projet MELiSSA aux Utopiales (podcast de la conférence par ici). On sent que l'auteur a fait des recherches solides, sa colonie tient la route par rapport aux recherches actuelles sur la vie autonome dans l'espace, et c'est extrêmement intéressant. Vous l'aurez compris, l'univers mis en place par Peter Cawdron est le point fort de ce roman.
Le premier gros problème, de mon point de vue, est le personnage principal, qui est aussi la narratrice de l'histoire. Liz est une tête à claques superficielle. On se demande comment elle a pu être sélectionnée parmi les milliers de candidats pour intégrer les 120 membres de la colonie. Elle a déjà eu une histoire avec un des hommes américains pendant les sélections, et entretient une romance avec un des membres de l'équipe Chinoise au moment où se déroule l'intrigue. Que les « martiens » aient une vie amoureuse ne me dérange pas en soi. Mais ils sont censés avoir notamment une grande stabilité psychologique, et on a une espèce de Bridget Jones de l'espace, qui se laisse totalement influencer par ses sentiments dans ses actions et réactions. Ça ne la rend pas crédible comme scientifique et « élue » de la NASA pour intégrer le programme.
Deuxième problème, ou plutôt un gros manque je trouve. On a une colonie martienne internationale, avec quatre modules, un américain, un russe, un chinois et un eurasiatique. C'était une magnifique occasion de montrer les différentes façons d'aborder la colonisation de Mars, l'enfermement, la vie quotidienne de multiples points de vues culturels. Hors l'auteur ne nous présente « que » le point de vue américain, et encore, le point de vue d'une américaine, et pas la plus flatteuse pour l'image du pays. Il y avait tellement à faire autour des différences culturelles et de la construction d'une « nation martienne » à partir de cette mosaïque, une réflexion autour de la possibilité d'être humains de toutes nations à vivre ensemble. J'ai été très frustrée de ce point de vue.
Enfin, le troisième problème, je ne peux pas trop vous en parler, mais il concerne le twist qui apparaît au cours du roman. Cette révélation, je n'ai pas réussi a y adhérer. du coup, j'ai eu du mal à prendre l'intrigue au sérieux. Peut-être est-ce un mécanisme de défense par rapport à des événements que je considère trop irréalistes, même pour de la science-fiction ? Je me rends compte que, petit à petit, je deviens plus exigeante sur le contenu des romans « adultes » de science-fiction, en accumulant les lectures. Même si je ne suis encore qu'une bébé lectrice dans le domaine^^
Il y a une chose qu'on ne peut pas enlever à Peter Cawdron, c'est les qualités très visuelles de son style. Son roman s'inscrit dans la mouvance de Seul sur Mars et autres Interstellar ou Gravity, des scénarios catastrophe dans l'espace. Avec ici l'originalité que la catastrophe originelle se situe sur Terre, sous la forme d'une guerre nucléaire. Tout dans l'écriture de l'auteur semble fait pour être vu plutôt que lu. Ça pourrait sans doute être un bon blockbuster, avec la présence (trop) discrète de toutes sortes de minorités (ethniques, sexuelles…) et des scènes d'action à couper le souffle. Mais le film manquerait pour moi d'âme et de réalisme, mis à part la vie quotidienne de la colonie qui est, comme je l'ai déjà dit, très bien documentée.
Je suis très déçue de cette lecture, et très frustrée surtout. Avec toutes les recherches faites par l'auteur en amont de l'écriture, j'aurais aimé tellement plus. Il y avait matière à faire un excellent roman de science-fiction, et les bonnes idées se sont trouvées diluées dans des incohérences et une vision des choses trop simpliste à mon goût, sans compter les états d'âmes de Liz, qui ont fini par m'insupporter.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Denoël. Merci à eux pour la confiance renouvelée.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          40
Dans cette histoire, nous sommes embarqués avec Liz Anderson, une scientifique de haut niveau, sur Mars pour une mission de découverte d'au moins dix ans. Cette communauté scientifique est composée de nombreuses nationalités : des Russes, des Américains, des Chinois, des Européens, des Asiatiques. La station est organisée en quatre modules de vie (américain – eurasiatique – russe – chinois) et un espace central dédié à la culture de denrées alimentaires. Tous les membres de cette mission se connaissent bien car ils ont suivi leur entrainement ensemble et bien sûr ils doivent tous être solidaires face aux conditions de vie extrêmes sur Mars. Lors d'une soirée tout à fait conviviale, une nouvelle incroyable et effroyable tombe : une guerre nucléaire a été déclenchée sur Terre. de nombreuses grandes villes du monde sont détruites : New-York, Washington, Chicago, Paris, Tokyo, Moscou etc. Chacun réalise avec angoisse et douleur qu'ils ont perdu nombres de leurs proches. Dans un premier temps, chaque nationalité se retranche dans son module, soupçonnant les autres d'être les attaquants. Sauf quelques-uns dont Liz qui décident de faire le tour des modules pour parler avec les autres et essayer de comprendre ce qui se passe vraiment. Peu à peu, des incidents graves sur Mars se multiplient. Dans des conditions très difficiles, tous doivent se souder et se battre ensemble pour sauver leur vie et peut-être bien l'avenir de l'humanité.
J'ai été moyennement convaincue par cette aventure martienne. Un peu trop de discours « scientifiques » et de descriptions de Mars, au détriment de l'action et j'avoue m'être ennuyée par moment. Néanmoins certaines personnalités étaient intéressantes voire attachantes et certains aspects du récit m'ont tout de même bien plu. Voilà, pas le livre du siècle mais pour les amateurs de science-fiction.

Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          30
Voici un roman de SF simple et efficace. J'avais pourtant quelques craintes de me retrouver noyée dans des termes techniques ou des explications complexes, ce qui n'est heureusement pas le cas.

Nous suivons Liz, une astronaute américaine parmi 120 autres colons en mission sur Mars. Lorsqu'une guerre nucléaire se déclare sur Terre, leur situation devient périlleuse à bien des égards, à commencer par la nécessité que des êtres de nations différentes s'entendent pour survivre à des milliers de kilomètres de leur Terre.

Il y a beaucoup d'imprécisions, de maladresses et d'erreurs dans ce roman, il ne faut pas le cacher. L'auteur surfe clairement sur des thèmes à la mode mille fois rabâchés, il creuse peu les tensions qui pourraient naître entre cultures différentes et balaie bien vite le sujet en identifiant un ennemi commun. Les clichés ont la vie dure et seule la naïveté étonnante de Liz (elle adopte par moment des comportements totalement aberrants, à lui donner des baffes) vient les contrebalancer. Il aurait été bien plus intéressant d'adopter un point de vue par module par exemple. D'autant qu'on nous déclare la station peuplée d'une centaine de personnes alors qu'on n'en croise qu'une poignée. le twist est grossier et le traitement final tire sur de la psychologie moralisatrice de pacotille, mais parce qu'encore une fois, ça tient beaucoup au personnage de Liz et sa vision réductrice.

Pour autant, l'aspect thriller était plutôt bien construit. Pendant tout le milieu où on se demande ce qui va se passer pour la colonie et qu'est ce qui peut bien être à l'origine de leurs déboires, les pages se tournent très agréablement. On sent la tension monter petit à petit. Bref, un roman sans prétention à prendre comme un bon divertissement.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
Commenter  J’apprécie          30
Le résumé m'a beaucoup plu, j'en attendais donc autant de l'histoire. Globalement on peut dire que je n'ai pas été séduit, mais c'est peut être que j'en attendais trop. le livre n'est pas mauvais, il ne m'a juste pas touché.

Point positif, ça démarre vite. La catastrophe nucléaire sur terre est introduite très tôt dans le roman. On est donc dans le vif su sujet tout de suite. Jusque là tout va bien, on apprend à connaitre Liz, le personnage narrateur, ainsi que les personnes qui l'entourent et on a droit à un bref topo sur le fonctionnement de la colonie.

Puis vint le moment où la camaraderie se perd au profit du nationalisme quand les nouvelles de la guerre nucléaire arrivent sur Mars. J'ai trouvé ce passage bien trop long. Liz se balade dans chacun des quatre modules (Américain, Chinois, Russe et Eurasiatique) pour tenter de ressouder les liens entre les astronautes. On apprend certes des choses sur le mode de raisonnement de chaque module, on rencontre les différents protagonistes, mais c'était trop long pour moi. Sans compter les nombreuses digressions sur la vie de tel ou tel astronautes avant la mission. En revanche, savoir comment ils ont été choisi et entraîné pour cette mission m'a intéressé.

Il faut attendre le second tiers du livre pour avoir un peu d'action et de tension. Cette partie m'a intéressé et m'a happé. Je l'ai lue très vite jusqu'au moment où on entraperçoit la raison de tous leurs maux. À partir de là, l'intérêt que j'avais pour le livre m'a quitté petit à petit. Je n'ai pas adhéré au choix de l'auteur. Si jusque là cette Hard Science-fiction tenait la route, avec la révélation finale, ça s'écroule. Chacun est libre de penser si c'est plausible ou non, les scientifiques eux-même se penchent sur la question.

Je n'ai pas détesté le livre, j'ai été intéressé par sa thématique. Tantôt j'étais intrigué par les détails techniques, tantôt je trouvais que ça allait trop loin. L'auteur aurait pu alléger un petit peu les éléments scientifiques, mais ça ne serait plus de la Hard Science-fiction. On aime ou non. Ce qui m'a surtout déconcerté ce sont les longueurs du début puis l'explication finale.

Rétrograde plaira assurément aux fans d'explorations spatiales et tout ce qui s'y rapproche. le roman a su susciter mon intérêt mais ne m'a pas totalement séduit.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
Commenter  J’apprécie          20
👨 Rétrograde - Peter Cawdron 👩
Traduction : Mathieu Prioux

Résumé :
Liz Anderson est l'une des cent vingt personnes vivant au sein de la colonie martienne Endeavour. Entourée de ses collègues représentant les principaux pays du monde, et sous la direction de quatre agences spatiales travaillant de concert, Liz s'est engagée pour une mission de dix ans sur la planète rouge. Mais la camaraderie martienne vole en éclats lorsque, sur Terre, le feu nucléaire pleut sur plusieurs grandes villes. Les communications sont coupées et les colons se retrouvent isolés à des dizaines de millions de kilomètres de chez eux. Qui croire quand les rumeurs prennent le pas sur l'information ? Vers qui se tourner quand les rivalités entre les nations resurgissent ? Et comment, malgré le chagrin et l'incompréhension, continuer à agir pour le bien de la colonie et de l'humanité tout entière ? D'autant qu'à chaque instant Mars peut vous tuer.

Me voilà de retour sur Mars, si ça continue je vais devoir investir dans ma propre station!
Bon ce roman ne donne pas vraiment envie de s'y installer... Imaginez, vous êtes tranquilles à mener vos expériences martiennes avec les autres délégations du monde entier et là vous apprenez qu'une guerre nucléaire a lieu sur Terre... Qui a bombardé qui? Pouvez-vous toujours vous fier aux autres nationalités? Comment s'en sortir sans l'envoi depuis la Terre de ravitaillement? Hum ça ne donne pas envie de prendre la première navette pour la planète rouge.
Ce sont ces questions qui m'ont donné envie de lire ce livre, l'aspect survie en milieu hostile, cohabitation forcée...malheureusement l'histoire a pris une autre tournure, un autre combat a pris place (je ne veux pas trop en dire).
Si j'ai tout de même aimé cette lecture, j'en attendais autre chose et je suis donc un peu déçue.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai bien aimé cette lecture pour le côté thriller psychologique en huis clos sur la planète Mars.
Le contexte est le suivant: une colonie scientifique composée de spécialiste représentant toutes les grandes nations de la Terre est envoyée sur Mars. Pendant ce temps une guerre nucléaire éclate sur terre, très peu d'informations parviennent à nos colons et les différentes nationalités se replient sur elles mêmes dans un climat de suspicion généralisée.
J'ai trouvé que c'était bien écrit, que le décor martien était bien planté et les détails techniques et scientifiques suffisants sans être étouffants. Ce que j'ai préféré cependant c'est l'aspect psychologique et géopolitique, la manière dont cet événement a impacte nos colons et comment ils réagissent.
Commenter  J’apprécie          10
Liz vit avec une centaine de personnes sur une station sur Mars dans un but d'étudier la planète rouge. Des bombes nucléaires exposent sur Terre. Que se passe-t-il? Quelles sont les origines de cet acte causant la mort de millions de personnes? Et quelles sont les conséquences pour nos martiens?
Voilà le début très accrocheur de ce roman d'anticipation. On suit les pas de Liz, micropaléobiologiste, dans le module américain. La station est divisée en plusieurs sections en fonction du pays d'origine (américain, russe, chinois, eurasiatique-, en fonction de l'investissement financier engagé dans le projet. Les bombes explosent et les tensions augmentent. Tout serait parti des USA. D'où vient le conflit? Et doit-on agir de la même manière même si l'on n'est plus terrien?
Peter Cawdron questionne le lecteur, confronte des idées, des avis. L'entraide semble être la clef pour comprendre, mais les protagonistes pourront-ils se relever face à cette apocalypse? A la fois roman de science-fiction & analyse scientifique de la planète Mars, Retrograde se déroule en temps réel, vivant au plus près de ses personnages, confronte les avis. Une notion de claustrophobie maintient le lecteur éveillé, même si la dernière partie du roman frise le grand n'importe quoi. le suspense reste presque intact. On retiendra surtout ces connaissances très intéressantes sur la planète Mars et ce sens du détail.
Commenter  J’apprécie          00



Autres livres de Peter Cawdron (2) Voir plus

Lecteurs (136) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4886 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}